Fermée depuis un mois pour l’aménagement d’une nouvelle piste cyclable, la « berge 16e » a rouvert ce lundi matin. Mais en partie seulement : sur les trois voies de circulation, il n’en reste plus qu’une pour les automobilistes. De quoi ajouter à l’exaspération des Parisiens et surtout des Franciliens qui passent des heures dans des bouchons créés à dessein par la mairie de Paris dans le seul but de servir sa com'.

Petit détail en passant : le RER A, la ligne la plus fréquentée d’Europe avec 1,2 million de voyageurs quotidiens, est actuellement à l’arrêt pour travaux. Mais qu’importe à Mme Hidalgo : les transports, c’est le STIF, et le STIF, c’est son ennemie Valérie Pécresse.

Eu égard à ses penchants, Bertrand Delanoë était surnommé « Notre-Dame de Paris ». Celle qui a pris sa suite est devenue « Notre-Drame de Paris ». C’est le titre, hélas fort justifié, du livre d’Airy Routier et Nadia Le Brun à paraître jeudi (Albin Michel). Le Figaro Magazine lui a consacré sa une ce week-end, en publiant les bonnes pages, et RTL recevait lundi matin Airy Routier pour commenter, notamment, cette nouvelle fermeture d’un axe routier indispensable à la capitale, révélatrice de la véritable "pathologie anti-voitures" du maire de Paris. Et d’expliquer, preuves à l’appui, qu’on "organise artificiellement des bouchons en amont pour masquer les délires de la neutralisation des berges rive-droite" (empruntées quotidiennement par 45.000 véhicules), tout en avançant des chiffres inventés de toute pièce sur les méfaits de la pollution afin de justifier une politique absurde et surtout contre-productive. Résultat : boulevards et petites rues bouchés, périphérique saturé plusieurs heures par jour, tout comme la rocade de l’A86 et les abords de Paris, totalement embouteillés.

Commentaire désabusé du journaliste : "L’axe Est-Ouest de Paris est maintenant totalement bloqué. Il ne reste plus qu’à bloquer l’axe Nord-Sud."

C’est que « la reine Verte », « la reine des bouchons », « la pasionaria du social », « sainte Anne du Bon Accueil » est seulement préoccupée de sa com'. Elle a créé pour cela une agence bidon, C40, subventionnée à hauteur de 200.000 euros, dans le seul but d’asseoir sa candidature aux présidentielles de 2022, et développe sa politique assassine en conséquence.

Son objectif affiché est en effet "d’accroître la diversité sociale et ethnique de la capitale". En dangereuse idéologue qu’elle est, elle entend "corriger l’héritage historique" (sic) de Paris en y créant 30 % de logements sociaux. Pour ce faire, la mairie exerce donc son droit de préemption dans les beaux quartiers, quitte à acheter des biens à des prix délirants : 12.000 euros le m2 dans le XVIe, 13.400 à Montmartre ! Hidalgo s’en fout, c’est le contribuable parisien qui paiera. Ainsi la dette de la capitale est-elle passée de 1 à 5,7 milliards d’euros, la mairie dépensant chaque année 400 millions de plus qu’elle n’en gagne.

On pourrit des quartiers entiers, mais attention : pas question de critiquer sans être accusé de racisme. La preuve par Ian Brossat, l’adjoint PCF chargé des migrants qui a tweeté ce week-end : "Je viens de lire le dossier du Fig Mag sur Paris. Une benne ne suffirait pas à rassembler la masse d'ordures racistes qu'il contient..."

Pour finir, et puisqu’il est question d’ordures dans ce Paris devenu, en effet, une benne à ciel ouvert : les rats y pullulent, non plus seulement de nuit mais aussi de jour, courant sur les pelouses au milieu des touristes. "Les squares, les jardins municipaux envahis doivent être fermés les uns après les autres pour être dératisés, avec des produits chimiques agressifs et polluants à côté desquels le dioxyde d’azote et les particules fines ont la dangerosité de l’eau de Cologne."

Mais qu’importe : on aura les Jeux olympiques en 2024 et les Gay Games l’année prochaine. Avec des rats et des punaises aux fesses, on battra peut-être des records ?

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28 août 2017 à 16:59

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