À Paris, Famapoil se donne en spectacle tranquillement… devant des enfants
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Scène de décadence et de perversité, ce samedi 3 juin, square Elie-Wiesel (IIIe arrondissement de Paris) : alors que de nombreuses familles étaient de sortie, profitant du soleil, les enfants ont eu droit à un « spectacle » pour le moins inattendu. Entre les deux aires de jeu bondées, un olibrius gueule au micro, sur fond de musique agressive et tandis que déambulent deux créatures parmi chaises et poussettes : deux femmes costumées « à poil », gros seins, grosses fesses mais aussi membre viril complaisamment exhibé aux yeux des enfants, le tout aussi laid à imaginer qu’à décrire. Rien de callipyge dans ce costume, rien que de la grossièreté à nous faire regretter la beauté plus nature des Femen.
Scène choquante hier vers 17h sur la scène du Kiosque entre les 2 airs de jeu du square du Temple- Elie Wiesel sous les fenêtres de la @MParisCentre. Une représentation obscène d’extrême-gauche avec musique effrayante, femmes déguisées en nue avec penis apparent. pic.twitter.com/BAWBHQuCBq
— SwordOfSalomon (@LyronSword) June 4, 2023
Malgré la passivité ambiante, conséquence d’une relativité quasi totale en matière de mœurs dans notre société, les parents, bobos ou pas, ont réagi vigoureusement. Quand on emmène le petit au square, c’est pour jouer à la marelle, aux billes ou à chat perché – pas pour assister à une matinée enfantine telle que peut le concevoir l’art contemporain. On doit en effet cette prestation à Famapoil, qui se définit comme « collectif artistique protéiforme. Plastico-littéraire addict. Fantaisivore. Normophobe. Variablophile. » Une définition à prendre à contre-pied : il n’y a, là-dedans, rien de littéraire ni de plastique, aucune fantaisie (qui suppose un ordre), rien de contraire aux normes mais un conformisme aux impératifs gay-friendly et non binaires, rien de variable dans ce constant souci de choquer.
Ce collectif Famapoil semble avoir actuellement comme meneuses Sonia Kuipers et Clotilde Salmon. Sonia Kuipers serait une transexuelle cubaine et son talent littéraire s’exprime ainsi : « Doigt sur mon clito/queue cliquetante/péréclitant,/il me quittait./Qu’entends-je/dans l’été brûlant/clinquant, clic tendre et quant à soi/en kit/soudain je claquai des dents. » Il ou elle n’a pas dépassé le stade banal de l’allitération, ce procédé qu’on étudie en 6e. Quant à Clotilde Salmon, elle se vante de s’être fait ligaturer les trompes après avoir rencontré Kuipers. Voilà pour les préoccupations de nos Famapoil qui ont surtout un fort désir de polluer le domaine de l’enfance. Une précédente performance, en décembre dernier, consistait à « réinventer la photo avec le père Noël » dans le cadre du marché des créateurs de la Villa Mais d’Ici (à Aubervilliers) en « s’inspirant de l’imagerie de Noël »… dans leurs ignobles costumes, bien sûr.
Bonjour, oui évidemment très inapproprié. Certainement pas une autorisation pour cette manifestation particulière mais il y avait un événement musical programmé dans le kiosque dont nous regardons comment il aurait pu faire l’objet d’un détournement.
— Ariel Weil (@ArielWeilT) June 5, 2023
Ce samedi, la police appelée par les parents, square Elie-Wiesel, est intervenue mais a dû laisser faire : le spectacle était autorisé par la mairie de Paris, papier tamponné faisant foi. Interpellé un peu plus tard sur la question, le maire de Paris Centre, Ariel Weil, a reconnu un événement « évidemment très inapproprié ». À propos de l’autorisation municipale, il a expliqué qu’il y avait bien « un événement musical programmé dans le kiosque » mais pas sous le nom de Famapoil. Il évoque un possible « détournement » et annonce des vérifications. Elles arriveront trop tard : le mal est fait, sous forme d’une laideur sexualisée imposée à des enfants descendus jouer au square, un samedi de juin… Ariel Weil osera-t-il porter plainte contre Famapoil, si fraude il y a eu ? Il lui faudra se montrer normé et binaire (autant dire fasciste) pour se battre contre un groupuscule qui s’est donné pour tâche de déconstruire l’enfance.
Samuel Martin
Journaliste
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45 commentaires
Et leur casser la gueule personne n’y a pensé ? Dans cette société il n’y a que cela qui peut mettre de l’ordre .
Ça n’est pas de l’art, de la provocation bête et gratuite.
Que des enfants voient des adultes nus (notamment leurs parents), ne me choque pas, cela peut choquer d’autres. Et les enfants de naturistes ne deviennent pas plus que les autres de gros pervers, des obsédés et/ou des LGBT.
Ceci dit, un tel « pestacle » n’a pas sa place dans un square. Et si des enfants sont exposés à la nudité (hors œuvres d’art d’antan(peintures et sculptures)‘, les contemporaines ont souvent une orientation très sexualisee) l’accord des parents me semble être un minimum ! Et ceci ne doit pas se faire dans un lieu ouvert à tous sans avertissement avant d’y entrer.
Comme il est écrit, le mal est fait et chercher plus tard comment ça a pu arriver, sans que la police ne puisse intervenir car la « performance » était autorisée, il f dirait que la mairie de Paris passe un arrêté expliquant que la police peut intervenir si la représentation est choquante (là il s’agit de nudité, mais à quand un mime des attentas ou d’une décapitation? Car cela risque bien d’arriver dans ce monde de fous !
Les deux sont inacceptables dans notre société.
Débilité profonde, stupidité abyssale… et pourtant j’ai l’esprit ouvert. J’espère que le maire n’était vraiment pas au courant de la réalité « artistique ».
C’est la décadence de l’occident qui se confirme. Mais les Parisiens sont des vaux d’avoir reconduit cette Mairie qui leur procure ce genre de distractions sans penser aux conséquences
Normalement NKM aurait dû avoir son poste. Mais il en va de la mairie de Paris comme de la présidence états-uniennes. Ce n’est pas le nombre de bulletins de vote qui compte mais le nombre de grands électeurs. Et Hidalgo pourfendais Bush puis Trump car ils n’étaient selon elle pas légitimes. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.. ou plutôt la doute n’a pas le droit de gagner des élections !
Pauvres enfants !
Pour de plus amples explications lire l une des dernières moutures de l’ OMS sur l’éducation: Standards pour l’éducation sexuelle en Europe.
Ces « personnes » (en sont-elles vraiment ) devraient être misent à l’asile. Le maire du XIIe devrait être attaqué en justice.
Au fait, a-t-on connaissance des montants des subventions d’Etat allouées ???
Bien vu et il faudrait voir l’ensemble des subventions (commune, département…) . Et il faut aussi voir la rémunération annuelle de ces « artistes » qui ne travaillent que 5 mois pour en avoir 7 de chômage. Ou l’inverse mais c’est pas grave car de toute façon, c’est bien plus que le smic !!!! Et c’est aussi ce qui grève les comptes de pôle emploi. De mémoire, c’est au moins un tiers de tous les montants versés. Je laisse à BV le soin de rectifier.
Dégénérés gauchistes qui se prennent pour des artistes…
La sidérante mairie de Paris n’a honte de rien, surtout pas de heurter des enfants.
A vomir. Mais ils ne gagneront pas!
Depuis 1981 … plus rien d’étonnant !
La Fin approche
Décidemment la bêtise n’a pas de limite ….et dire que Darmanin et ses affidés font interdire la manifestation d’anciens militaires , car ça risquait d’occasionner un trouble à l’ordre public !!!!
En effet !
et si les anciens MILITAIRES demandaient à manifester à POILS, ils auraient peut-être plus de chance d’obtenir une autorisation puisque depuis quelques années, tout ce qui est contraire à la civilisation, est devenu de bon aloi !
Monstruosités publiques ben voyons, de voir des femmes voilées est une bien plus grande provocation dans notre pays et on laisse faire. Alors que les frustrés du centre Paris se calment . Nos politiques soutiennent bien les transgenres et souhaitent que nos enfants grandissent plus rapidement pour d’autres raisons. Posez la question à ceux qui se régalent dans les pays du Maghreb en abusant des enfants en toute impunité.
… « Famapoil – collectif artistique protéiforme. Plastico-littéraire addict. Fantaisivore. Normophobe. Variablophile. », normalement là il y aurait un smiley mord de rire !
Vingt-dieux, ça pique les yeux ce truc là !
Quand la vulgarité woke s’expose, que dis-je s’expose, se vautre officiellement à l’Hôtel-de-Ville de Paris, et maintenant à celui de Lyon aussi, c’était à prévoir que des intermittents du spectacle woke, vulgaire, salace, et décadent, descendaient dans la rue, et pas seulement pour la fameuse « Pride », mais dans les bacs à sable !
Personnellement, je préfère voir cela plutôt que des femmes en burqas, hijabs, niqabs…
Les deux sont inacceptables dans notre société.