À Mayotte, Darmanin annonce l’ouverture d’un « centre de rééducation et de redressement »
2 minutes de lecture
En déplacement à Mayotte, le 22 août, le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir créer un lieu de rééducation et de redressement dans le département, dédié aux mineurs délinquants et encadré par des militaires, rapporte Le Figaro.
Un centre pour « rééduquer et faire la sanction »
Gérald Darmanin a dévoilé les nouvelles mesures qui vont être déployées à Mayotte pour contenir l’immigration clandestine et combattre l’insécurité. Il a également annoncé revenir à Mayotte au mois de novembre prochain pour assurer le suivi de ces mesures et, parmi elles, le centre de rééducation pour les mineurs délinquants.
Dans son interview à Mayotte 1re, le ministre a précisé que le centre de rééducation militaire de Mayotte serait « l’un des premiers » à être construits, sans dévoiler où seraient les suivants. Il s’agira de « lieux de rééducation, de redressement d’une partie des enfants, des adolescents très jeunes, qui n’ont pas de parents, ou si peu ». Il souhaite « rééduquer et faire la sanction », en commençant l’expérimentation à Mayotte, le département français le plus touché par la délinquance.
Gérald Darmanin s’appuie en cela sur le programme d’Emmanuel Macron. L’idée de centres fermés « dans un environnement militaire » avait été portée par le candidat, lors du débat d’entre-deux-tours. À l’écrit, il avait défendu l’ouverture d’un centre éducatif fermé à Mayotte.
En métropole, la proposition reçue avec scepticisme
Plus de vingt ans après la fin de la conscription, « l’armée charrie toujours le même mythe, celui de pouvoir reprendre en main des jeunes que l’Éducation nationale, la Justice ou les services sociaux ont perdus », estime Le Figaro. Cette proposition suscite un certain scepticisme dans l'armée. Avec des effectifs réduits et des moyens limités pour répondre aux missions d’encadrement qui lui sont confiées.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :