Wokisme : My Lady Jane et The Acolyte « cancelled » pour excès de zèle
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Dans le monde des séries télévisées, il n’y a qu’une seule règle : le profit. Et les tenants du wokisme à Hollywood sont en train de l’apprendre à leurs dépens. Derniers exemples en date, l’annulation, après une saison, de My Lady Jane et de The Acolyte. La raison ? Une surcharge idéologique qui a étouffé toute créativité et toute authenticité à cause d’activistes se prenant pour des scénaristes. Résultat : à part le sacro-saint message de la diversité et de l’inclusion, les deux séries sont scénaristiquement des massacres sans queue ni tête ne présentant d’autre intérêt pour les spectateurs que d’être faussement subversives.
My Lady Jane : le ridicule tue presque
Commençons par My Lady Jane. La série, qui suit l’histoire de la Reine de 9 jours Jane Grey, ne prétend pas être une reconstitution fidèle de l’époque en question. C’est le prétexte utilisé par les scénaristes pour présenter une vision complètement tordue et moderniste de l’Angleterre du XVIe siècle. En effet, de l’évocation au travestissement, il n’y a qu’un pas qu’il vaut parfois mieux se garder de franchir. Dans cette nouvelle version, le roi Édouard VI, historiquement représenté comme un monarque adolescent blanc, est devenu un homme noir, gay et handicapé. Le sommet du malaise est sans doute atteint lors de cette scène où le bien noble souverain fait un doigt d'honneur à ses sujets... Malgré d’excellents scores sur Rotten Tomatoes, il n’est pas certain que le public, en particulier britannique, ait apprécié ce casting, surtout au regard des événements qui secouent l’outre-Manche. En cherchant à plaire à une certaine frange du public obsédée par la diversité à tout prix, les créateurs de My Lady Jane ont oublié une règle fondamentale de la fiction grand public : plaire à une large audience et non à une minorité.
The Acolyte : grandeur et décadence de Star Wars
L'univers Star Wars n'a pas non plus échappé à cette dérive. Cela fait même des années que Lucasfilm est à l’avant-garde de la propagande woke d’Hollywood. Depuis que Disney a racheté le studio et que Kathleen Kennedy en a pris les rênes. Cette dernière se défend pourtant de tout militantisme. En réponse aux nombreuses critiques que Star Wars suscite (notamment dans un épisode de South Park devenu culte aux USA) depuis qu’elle est à la tête de Lucasfilm, elle avait déclaré avant la sortie de The Acolyte : « Je pense simplement que les histoires devraient représenter toutes les personnes. » Pourquoi pas ? Mais la question n’est pas là. Il s’agit surtout de savoir comment son représentées lesdites personnes. Or, dans les productions de Lucasfilms - et The Acolyte n’échappe pas à la règle -, les clichés de plus en plus éculés du wokisme sont tous présents. Ainsi, dans la série, l’héroïne et l’antagoniste, des jumelles, sont toutes les deux des femmes fortes, indépendantes, intelligentes et douées qui dominent chaque scène, et surtout les personnages masculins. Car si les femmes sont survalorisées, les hommes, quant à eux, sont représentés pour la majorité comme bêtes, lâches et inutiles. La déconstruction est partout, jusque dans des aspects pourtant fondamentaux de l’univers Star Wars. Les scénaristes se moquent en effet complètement de l’histoire écrite par George Lucas. Pour lui, il y avait une claire dichotomie entre le Bien (les Jedi) et le Mal (les Sith). Dans The Acolyte, il faudrait croire que les choses sont plus complexes, que les Jedi ne sont pas forcément les gentils et les Sith les méchants. Le délire va tellement loin qu’à présent, les sabres laser changent de couleur en fonction de l’émotion de leurs porteurs. Les fans des prequels apprécieront en se souvenant de la scène où Anakin, désormais Dark Vador, massacre sans pitié les jeunes enfants de l’Académie des Jedi. Cette obsession de l'inclusivité au détriment de l'histoire a conduit The Acolyte à s'aliéner une grande partie des fans de la saga. Les scores sur Rotten Tomatoes sont éloquents. Les critiques, bien connues pour leur neutralité idéologique aux USA, ont globalement plébiscité la série, tandis que l’audience lui a attribué un score de… 18 %.
Le wokisme n’est plus bankable
Voyons le positif : l’annulation de ces séries montre une chose. Le wokisme recule et ses défenseurs sont en train de perdre la bataille culturelle. Hollywood a beau être un formidable outil de propagande au service du soft power américain, c’est avant tout une gigantesque machine à gagner de l’argent. En rejetant massivement les œuvres woke, le public a tranché. Si l’élite d’Hollywood veut continuer à s’enrichir, elle devra s’adapter à ses goûts. « Go woke go broke » (« Soyez woke, faites faillite », NDLR), comme on dit chez l’Oncle Sam.
11 commentaires
la décadence en prêt à digérer pour bobo écervelé.
Comme le Arsène Lupin d’un certain Omar qui aime tellement la France qu’il vit aux US où il y paie l’impôt mais se fait soigner ainsi que toute sa petite famille en France, la Petite Sirène métissée et les enseignements wokistes de la Société Française de Production (SFP) dont les films biberonnés à l’impôt sont toujours joués par les mêmes acteurs et actrices pro lgbt+ féministes donneurs de leçons, n’est-ce pas capitaine Marlouze ?
Je pense que si tous ceux qui sont sincèrement contre cette idéologie castratrice se contentaient tout simplement de boycotter, même seuls dans leur coin, il n’est pas nécessaire d’être en groupe pour ça, et bien les producteurs se retrouveraient face à la réalité économique (comme viennent de le faire certaines grosses entreprises américaines, dont Harley Davidson), et de fait, les clients adhérant à cette… étant peu nombreux, ces fameux producteurs ne financeraient plus ces pseudo scénariste et apprentis réalisateurs, ni piètres acteurs.
Mais les choses ne se passent pas ainsi, une grande partie du public accepte d’être submergée par cette vague, car sinon, cela signifierait accepter consciemment de se priver de plus de 50 % de ses loisirs. Et puis quoi encore ?!
Ça fait déjà un moment que le wokisme a transformé les personnages des séries ou films et que les femmes ont presque toujours les premiers rôles et où elles ne sont jamais ridiculisées ( non pas qu’il faille les moquer ) contrairement aux hommes.Et oui, on refait l’histoire, à quand donc les armées de Napoléon,les légions romaines et les groupes guerriers gaulois composées de femmes, et allons plus loin encore, composées de femmes issues de la diversité.Moi, ça ne le touche plus,car je ne regarde pas ces séries, françaises ou autres et ne vais plus au cinéma depuis plus de dix ans,car il ne manquerait plus que je participe avec mon fric à toute cette mascarade.
Partout le tiroir caisse mettra fin au wokisme pour notre plus grand plaisir . Nul besoin de hurler , de manifester il suffit de boycotter , ça ne coûte rien mais c’est super efficace .
Entièrement d’accord.
Parfaitement : le portefeuille les fait tôt revenir sur terre comme tous ces acteurs signataires qui, lorsque la bise est revenue, ont tôt fait de revenir dans le droit chemin. Le manque de courage est à l’argent ce que le manque d’espoir et aux lâches.
Si la matière grise revient dans les cervelles, c’est bon signe !
J’ai apprécié des séries et films historiques diffusées sur Netflix ou réalisées par la BBC, depuis pas mal de temps je m’en suis détourné,je me moque que cela soit politiquement incorrecte , les souverains britannique à ce jour ont toujours été blancs,idem pour la totalité des souverains européens ,j’imagine que les souverains arabes n’apprécieraient guère que l’on représente leurs ancêtre en occidentaux .
Ces fictions sont absolument nulles ,n’a t-on pas vu des acteurs noirs interpréter les protagonistes des Misérables de Victor Hugo ,un prêtre catholique et un imam bénir l’union de deux personnes noires faisant partie de l’entourage de la jeune Catherine d’Aragon ,à la cour d’Angleterre à la fin du XV° siècle ?
Mort de ses propres poisons. Il suffit d’attendre, et ça semble aller plus vite que prévu ou même espéré.
Le bon sens reprendrait-il ses droits ? Le monde recommencerait-il à tourner rond ? Je peux de nouveau tenir la porte à une femme sans être patriarcal ? Être galant sans passer pour un horrible macho ? Et bien, il était temps que les c… s’arrêtent !