Un ministre comorien se ferait passer pour un Mahorais : allocataire de la CMU à La Réunion depuis au moins dix ans
Dhoihir Dhoulkamal, nouveau ministre des Affaires étrangères comorien, se serait fait passer pour un Mahorais afin de frauder la Sécurité sociale à La Réunion, rapporte Le Journal de l'île de La Réunion (JIR), le quotidien régional français de l'île de La Réunion, le 3 octobre, avec une une fracassante : « Ministre aux Comores, allocataire de la CMU à la Réunion. »
Ministre des Affaires étrangères aux Comores et allocataire de la CMU en France
Le patron de la diplomatie comorienne, à la tête d’un ministère régalien, frauderait à la CMU depuis au moins dix ans en étant inscrit en tant qu'allocataire à La Réunion. Peu de réaction du gouvernement comorien à la suite de cette révélation qui fait l'effet d'une bombe, excepté un tweet pour le moins étrange du porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidié, également ministre de l’Économie : « Fort heureusement à l’autre ministre, on reconnaît la présomption d’innocence alors qu’il y a plaintes et parties civiles mais à bon banania, on ne lui reconnaît pas ce droit alors qu’il n’y a pas eu dépôt de plainte. Ah démission quand tu nous tient !!! »
« Il vole le contribuable et se fout de notre gueule »
Pour preuve, le JIR diffuse l'attestation de droit à l'assurance maladie et à la couverture maladie universelle du ministre né en 1969 et dénonce « l'équipe de bras cassés » dont fait partie le ministre qui « fraude du mieux qu'il peut la Sécurité sociale, vole le contribuable et se fout de notre gueule ».
« Monsieur le ministre se palpe quelques milliers d'euros que la Sécurité sociale lui refile sans aucun contrôle depuis 2010 au moins », ironise le quotidien.
Le JIR annonce que la Sécurité sociale va porter plainte pour fraude. À la suite de cette révélation, un partisan de la Convention pour le renouveau des Comores, principal parti au pouvoir dont le ministre fraudeur est le président d’honneur, regrette : « Ces méthodes sont courantes chez les immigrés sans exception, maintenant au vu du parcours professionnel de Dhoulkamal, cette fraude est inadmissible. Il en sort surtout affaibli et il est évident qu’il ne peut être la voix des Comores. » Selon lui, la démission « serait plus sage ».
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