Tags en arabe sur une église, incendies criminels : un homme interpellé
2 minutes de lecture
Un Seine-et-Marnais a été interpellé, dans la nuit de samedi à dimanche, après un périple fou qui a commencé par une série de tags et qui s'est terminé par des incendies criminels, relate France Bleu Paris.
Des inscriptions en arabe sur l'église de Lieusaint
Tout commence par des tags retrouvés sur l'église de Lieusaint, en Seine-et-Marne. L'acte de vandalisme a été commis dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 mai. Des inscriptions en arabe telles que « Dieu est grand » et une étoile de David sont découvertes. La nuit suivante, des dégradations sont commises sur le monument aux morts de Barbizon et sur la façade d’une banque à Melun.
Puis, dans la nuit de vendredi à samedi, un incendie détruit trois pompes à essence d’une station-service à Saint Fargeau-Ponthierry. Durant la même nuit, le monument américain du musée de la Grande Guerre à Meaux est tagué. En visionnant les images de vidéoprotection, les enquêteurs découvrent qu’il s’agit de « la même silhouette » et « de la même voiture » et font le lien entre ces affaires.
Dix bus incendiés
Ils peuvent alors remonter jusqu’au suspect, homme de 45 ans, chef d'une entreprise de peinture, et le mettent sous surveillance. La nuit suivante, un homme est interpellé en rentrant chez lui à Moisenay, toujours en Seine-et-Marne. Il rentrait du dépôt de bus Trandev de Combs-la-ville où il venait d’incendier dix bus. « Il avait des bidons d'essence vides, il sentait l'essence », raconte le commissaire divisionnaire de Melun Val de Seine Jérôme Georges. En garde à vue, l’homme a reconnu tous les faits. Il a été hospitalisé dans une unité psychiatrique. Le commissaire s’est félicité d’une affaire « résolue en 72 heures » pour laquelle une vingtaine de fonctionnaires ont été mobilisés.
Plusieurs plaintes sont déjà déposées. Transdev d’abord, dont le préjudice s’élèverait au moins à 2,2 millions d’euros, celles de TotalEnergies et de la ville de Lieusaint ensuite.
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :