Syndicats étudiants : naufrage à gauche, vent en poupe à droite

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C’est un fait : la gauche gangrène et noyaute nombre de facultés (Rennes, Tolbiac, Nanterre…). Les blocages, les colloques indigénistes, les assemblées générales « non mixtes » et « non racisées » sont, désormais, de l’ordre du rituel, voire du sacré, pour beaucoup d’étudiants. Malheureusement, le laxisme abyssal et coutumier des recteurs favorise l’activisme de ces syndicats de gauche et d’extrême gauche.

Il y a quelques jours, plusieurs responsables de l’UNEF, syndicat de gauche, ont démissionné. Sans doute est-ce une réaction aux griefs portés par la classe politique et médiatique à leur encontre, à savoir des affaires de harcèlements sexuels et des propos racistes anti-Blancs. La journaliste Alba Ventura a évoqué, au micro de RTL, un « groupuscule communautariste anti-Blancs ». Condamné par la droite et par une partie de la gauche, ce syndicat « historique » fait naufrage.

Face au chaos agissent les associations universitaires de droite comme l’UNI (créée en 1969) et, depuis peu, La Cocarde étudiante. Le succès est au rendez-vous. En effet, La Cocarde étudiante élargit ses rangs au fil des années, passant de quatre adhérents, en 2015, date de sa création, à près de cent cinquante en 2019 (rien qu’en Île-de-France). Implantée dans plusieurs villes (Rouen, Bordeaux, Amiens…), l’association projette la création de nouvelles sections à Nancy et à Lille. Présentation aux élections étudiantes, conférences, cercles de lecture et formations militantes rythment le calendrier des adhérents et des sympathisants qui, d’ailleurs, sont issus des divers droites. La fin justifiant les moyens, le caractère transpartisan, indépendant et unioniste de cette association est un moyen essentiel pour phagocyter la gauche dans les facultés.

Le discours de La Cocarde étudiante sur « l’union de la droite » n’est pas sans rappeler celui du Cercle Audace, réseau d’entrepreneurs, et de celui de Racines d’avenir. Selon eux, le rassemblement des partis de la droite permettrait une pratique politique plus efficace. Une revanche, certes tardive, de la droite sur le Programme commun de la gauche (1972) qui a permis, quelques années plus tard, l’élection de François Mitterrand ?

Quoi qu’il en soit, c'est probablement par cette démarche d'union que la gauche pourra être détrônée dans les universités. Nombreux sont les étudiants qui, avec abnégation, mettent « le pied à l’étrier » et soutiennent un combat de fond : celui de la transmission et de la diffusion des valeurs de droite au sein des facultés. Alors que l’UNEF coule, la droite sauve ! Et si la jeunesse étudiante de droite avait plus de sagesse que la génération aux commandes à droite...

Adélaïde Barba
Adélaïde Barba
Etudiante en histoire et sciences politiques

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