[Satire à vue] Retraite : la pénibilité de Sandrine Rousseau en question

sandrine rousseau

Un argument supplémentaire vient alourdir le dossier de la réforme des retraites. Sur le plateau de LCI, Sandrine Rousseau l'affirme sans détour : « Plus on travaille, plus on émet de carbone. 2.500 études dans le monde le démontrent. » Plus on fait d'études sur les émissions de carbone, plus le climat se dégrade. La démonstration est implacable. Le travail tue la planète, réchauffe la banquise et la ferveur de Sandrine Rousseau. L'urgence écologique implique de cesser toute activité avant d'avoir atteint l'âge de la retraite. L'heure venue, brisé par quarante ans de farniente, le citoyen pourrait faire valoir son droit d'exercer un métier. Pas trop vite. En douceur. À 85 ans, le nouveau venu dans l'univers professionnel serait préparé à un effort mesuré. « La réduction du temps de travail est une mesure écologique », renchérit la militante EELV. Des interviews limités à 30 secondes viendront illustrer l'engagement de la militante dans ce combat. Quatre phrases tout au plus, après quoi, les projecteurs seront éteints, les micros coupés. Carbone oblige.

Décidément sur tous les fronts, la déjà regrettée Sandrine Rousseau évoque la pénibilité des vibrations « pour les personnes qui sont sur un marteau-piqueur toute la journée ». L'appel est vibrant. Elle insiste : « Quand on est sur une vibration toute la journée, on a quand même le droit de ne pas finir à 64 ans. » La pertinence du propos égare ses admirateurs inconditionnels. Au fait, de quel genre parlons-nous ? Une femme, un homme ? Tant de questions sans réponse laissent sur leur faim celles z'et ceux engagés dans le combat pour l'égalité des sexes.

Au terme de l'interview, la pénibilité de Sandrine Rousseau range le journaliste du côté des manifestants. Trop peu évoquée lors des débats à l'Assemblée nationale, l'épreuve vient aggraver la difficile carrière du personnel confronté à des labeurs physiques. Vers un amendement Rousseau ? L'idée est à creuser.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

44 commentaires

  1. Ce triste personnage me fait penser à de l’eau :
    Transparente, insipide, incolore et sans saveur .
    Comme disait André Pousse acteur, la connerie à ce point là, cela devient indécent.
    Inutile d’en dire davantage…….

    • La comparer à de l’eau ? Vous êtes bien trop sympa, l’eau est indispensable Sandrine Rousseau, Non .
      Disons, Sandrine Ruisseau alors, et dans le mauvais sens du mot Ruisseau ….

  2. Elle veut moins de carbone qu’elle se taise, qu’elle arrête d’ouvrir la bouche pour dire des âneries !!!

Commentaires fermés.

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