[Satire à vue] Miracle du folklore : Greta Thunberg exige le démantèlement d’un parc éolien

Capture d'écran
Capture d'écran

Aux côtés du peuple des Samis, Greta Thunberg affiche sa mauvaise humeur légendaire. Ceux qui, par le passé, étaient appelés « Lapons » protestent contre la non-application de l'ordre de démantèlement du parc éolien situé au nord de la Norvège. Sur cette terre, ils élèvent des rennes et entendent bien voir disparaître les 151 pylônes qui perturbent leur activité. Gretha adhère à la revendication et déclare solennellement : « La transition climatique ne peut pas être une couverture au colonialisme. Une transition climatique qui viole les droits de l’homme n’est pas digne de ce nom. » Voilà la diablesse soufflée par un vent contraire. Sur son axe la girouette a pivoté. L'instant est à apprécier sans tarder. Ne change rien, Greta. Pas un mot, pas une virgule.

Qu'une main magique soulève la militante et la pose sur la plage de Dieppe, face au projet d'installation de 62 éoliennes. Le discours est parfaitement adapté. Merci, Greta, et en route pour une autre région. Provence, Languedoc, Rhône-Alpes... Bientôt d'autres pays. Quelle tournée ! Que d'arguments à remettre à l'endroit !

Pour parvenir à ce retournement de situation, les agriculteurs et riverains devront, à l'image des Samis, revêtir leur tenue folklorique. En sabots et chapeaux ronds, les habitants intitulés « autochtones » accueilleront la fée des terroirs. Au son de la cornemuse ou de l'accordéon, elle les accompagnera pour un sit-in devant le ministère de la Transition écologique comme elle le fit à Oslo. Et digue digue don, les éoliennes virons, et digue digue don... Gretha Thunberg a besoin de ces touches pittoresques pour se mobiliser contre les nuisances des énergies dites renouvelables. À la vue d'une coiffe alsacienne ou d'une tenue traditionnelle laponne, son cœur chavire, le bon sens lui revient. Agissant en véritable médicament, la bourrée auvergnate réveillera les ardeurs de Sandrine Rousseau à préserver la beauté des paysages.

Parlant du peuple sami, la Cour suprême norvégienne a décrété que ces hélices géantes allaient à l'encontre de leurs droits et de leur culture. L'égalitarisme forcené de la gauche ne peut faire valoir une culture supérieure à une autre. Pour peu que les pêcheurs normands remontent des troupeaux de rennes de leurs filets, EELV rejoindra Greta Thunberg dans son combat. L'écolo ne peut se reconvertir trop vite à la cause de la nature. Il lui faudra cette fameuse transition pour laquelle, n'en doutons pas, Emmanuel Macron a créé le ministère.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

35 commentaires

  1. elle a lutté pour et maintenant elle lutte contre les éolienne et toujours au nom de l’écologie. C’est une girouette

  2. On veut faire la Guerre, mais elle est déjà en notre sein, par une Présidence complètement à côté de la plaque…Pour le dire autrement « qui marche à côté de ses pompes » et obéit à un Organisme U E qui prend ses Ordres au delà ,et d’une Cheffe Impératrice d’U.E. qui ne veut même pas montrer des sms…!

  3. Oui, mais c’est pas pareil. Les Samis sont un peuple exotique, minoritaire et étranger…. Les Normands ne sont que Francais….

  4. Certes. Mais cette « fameuse transition », compte tenu du mépris dans lequel nos dirigeants tiennent l’opinion publique, risque fort d’aboutir à l’existence d’un nouveau paysage, champs de panneaux solaires, forêts d’éoliennes ( pourquoi pas multicolores pour faire plus joli…). Quel beau spectacle en perspective! Oui, mais la « planète » sera sauvée, paraît-il.

    • Les éoliennes sont moches et détruisent les fonds sous-marins, la Greta a pour une fois raison. On ne peut pas se tromper 100% du temps. Il y a pire : les éoliennes, et les panneaux photovoltaïques pour une autre raison, sont néfastes aussi bien pour l’environnement que pour l’économie. Pour quelle raison ? Parce que leur production varie énormément de façon incontrôlable. Il faut donc mettre en place des moyens de compenser ces variations erratiques. Soit, on utilise des moyens dédiés, des turbines d’aviation au gaz russe dont la production peut varier très rapidement, mais le gazoduc nord-Stream a été dynamité. Soit, on compense les variations par le parc nucléaire, mais cela l’use prématurément et augmente le coût du MWh nucléaire (la production diminue, les dépenses restent à peu près les mêmes).
      Comme d’habitude, les « solutions écologiques » sont contre-productives : elles aggravent le problème.

  5. Qu’importe les peuples européens mettent la main à la poche, et les multinationales font de juteux bénéfices, c’est toujours comme cela que ça se passe, et ce n’est comme le vent pas prêt de s’arrêter.

    • Greta reste inculte : elle parle de ce qu’elle n’a pas les moyens de comprendre, alors elle répète le catéchisme de sa secte malthusienne prétendûment naturolâtre, mais réellement fasciste et antihumaniste.

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois