[Santé] Daisy Strongin, détransitionneuse, mutilée à vie

Daisy Strongin détrans

« Ce ne sont pas des larmes de joie. C'était sa toute première tétée. 40 minutes » : les commentaires de cette jeune accouchée qui s'affiche en photo avec son enfant dans les bras laisse un sentiment mêlé de compassion, joie, tristesse et de profond malaise. Car Daisy Strongin, avant d'être « épouse de 25 ans et mère de 2 enfants, femme catholique grincheuse (croyez moi, la vie est meilleure maintenant [précise-t-elle dans sa biographie] », était peu d'années avant « un transboy aux yeux écarquillés », comprenez un jeune trans. Un processus qui, à l'époque où elle « faisait semblant d'être un garçon », l'a conduite à se faire mutiler par des médecins sans doute trop pressés de lui faire plaisir en lui permettant l'ablation des seins. Geste irréversible qu'elle regrette amèrement maintenant que, redevenue femme (« female detransitioner ») capable - malgré tout ce que son corps a subi - de donner la vie, elle ne peut définitivement plus allaiter ses bébés. Une détransition qui s'est d'ailleurs accompagnée de sa conversion au catholicisme.

En grande majorité, les filles

Une pratique barbare, définitive et qui se multiplie, nous l'évoquons régulièrement dans ces colonnes : les traitements médicaux pour changer de sexe (médicamenteux à base de prise d'hormones ou de bloqueurs de puberté et chirurgicaux, pour les garçons comme pour les filles) sont administrés à un nombre croissant de jeunes touchés par cette vague de contagion sociale savamment entretenue par l'idéologie transactiviste via les réseaux sociaux, remplissant les poches d'un certain nombre d'intérêts financiers. Selon les spécialistes, les filles sont majoritairement concernées (plus de 75 % des demandes de transition émanent d'elles), au point que la très militante féministe et lesbienne Marie-Jo Bonnet, auteur de Quand les filles deviennent des garçons (Éditions Odile Jacob), parle d'une « nouvelle forme de féminicide social ».

Mutiler avant 25 ans ?

Un constat s'impose, évoqué par Marie d'Armagnac dans ces colonnes : la santé mentale des jeunes est plus qu'inquiétante et les filles particulièrement concernées. Majoritairement insatisfaites de leur image (à 40 %, contre 20 % pour les garçons), elles sont particulièrement touchées par des syndromes de dépression (22 % des filles de 15-24 ans pour 11 % chez les garçons), plus « vulnérables au syndrome dépressif » (la proportion d’adolescentes dépressives a doublé de 2014 à 2019 et doublé à nouveau entre 2019 et 2020) et aux tentations suicidaires (les chiffres de la DREES pointent de brutales augmentations des hospitalisations des jeunes filles pour « geste auto-infligé » depuis 2021 : +63 % pour les 10-14ans, +42 % pour les 15-19ans et +32 % pour les 20-24 ans).

Face à ce mal-être, des spécialistes diagnostiquent avec une trop grande célérité une dysphorie de genre (se sentir dans un corps de l'autre sexe), précipitant leurs jeunes patients dans des processus de changement de sexe sans « évaluation psychologique sérieuse qui demande du temps », précise le psychiatre Vincent Rouyer. Avec, à la clé, des solutions irréversibles et dramatiques ; après la jeune Kaira Bel à l'origine de la fermeture du Tavistock Centre anglais, c'est aujourd'hui Daisy Strongin qui témoigne. La France n'est pas épargnée, elle fait peu à peu connaissance avec ces jeunes « détransitionneurs » comme Mila qui se confiait au Figaro : « Comment est-ce possible de laisser des mineurs prendre ce type de décision ? C’est une aberration totale. »

Ce qui devrait être évident - ne pas accéder aux désirs des jeunes d'accéder à des traitements irréversibles - ne l'est plus. De nombreux spécialistes alertent, allant jusqu'à dénoncer une nouvelle « forme de marchandisation du corps des enfants qui pourrait bien apparaître demain comme un des plus grands scandales sanitaires et éthiques, que nous aurions regardé arriver sans mot dire ».

« L'adolescence est une période à risque, de grande vulnérabilité » pendant laquelle le système nerveux du cerveau se construit lentement sans parvenir à maturation avant l'âge de 25 ans, prévient le psychiatre Maurice Berger, spécialiste de la violence chez les enfants. Il poursuit : « Cet état de vulnérabilité temporaire qui s’accompagne d’une perte de repères affectifs, moraux et corporels fait que certains adolescents sont particulièrement influençables et perdent la capacité de penser par eux-mêmes, de critiquer ce qui devrait l’être. Ici peut intervenir le rôle nocif de certains groupes sur les réseaux sociaux » (étude relayée ici).

On marche sur la tête !

Pourtant, signe éclatant d'inversion complète des valeurs, ceux qui tentent d'alerter l'opinion sont pourchassés car coupables de se mettre en travers de l'idéologie transactiviste. Citons, pêle-mêle : ce père de famille condamné à 6 mois de prison au Canada pour avoir refusé la transition de sa fille, le journaliste américain Matt Walsh, auteur d'un passionnant reportage sur la question (What is a woman?), banni des réseaux sociaux et de la chaîne YouTube, ces médecins poursuivis par SOS Homophobie devant leur Conseil de l'ordre pour avoir alerté sur les délires wokistes de la CAF (homme enceint et lexique trans), ce gynécologue de Pau accusé de transphobie pour avoir refusé de prendre en charge un homme trans ou encore la blogueuse Dora Moutot, ciblée par une plainte pour incitation à la haine pour avoir osé affirmer que l'élue transgenre Marie Cau est une femme. Là encore, on marche sur la tête !

Sabine de Villeroché
Sabine de Villeroché
Journaliste à BV, ancienne avocate au barreau de Paris

Vos commentaires

32 commentaires

  1. L’Etat accompagne cette perversité sous-jacente en permettant à des associations décalés d’intervenir dans les écoles. A l’origine de ces « besoins  » de transformation, la faiblesse des caractères .Les jeunes ne croisent plus aucune résistance dans leurs premiers émois, ils donnent donc suite à leurs désirs. Les parents ont un rôle capital. Mais bien souvent, ils sont aux abonnés absents, ils évitent une confrontation qui les solliciterait trop. Sait-on que c’est en période de guerre que l’on comptabilise le moins de suicides ? La seule raison, l’esprit préoccupé, le corps mobilisé pour sa survie, le caractère sollicité.

  2. Arès les testicules au réfrigérateur que l’eunuque devenu veut récupérer après divorce avec son partenaire, voici les seins mis en congélation pour finalement allaiter le nouveau-né avec un biberon, lui qui aurait préféré la douce mammelle.
    Plutôt que d’ablations irréversibles ces individus auraient besoin d’une greffe de cerveau, un vrai !

  3. Le Tavistock Centre de Londres, plus exactement : The Tavistock and Portman NHS Foundation Trust, situé juste à l’angle d’une avenue menant à Hampstead, juste à côté du Musée et de la statue de Freud (ça s’invente pas) n’est plus que l’ombre de lui-même après l’énorme scandale qui a secoué le monde trans britannique.
    On en parle peu, mais aux USA ce n’est pas mieux, ou pire, c’est selon, il y a plusieurs centres similaires, qui depuis le scandale sus-cité, sont eux aussi sur la brèche…
    Quelle tristesse, que de drames, quelle boucherie, dont personne ne parle, ou n’ose parler, car les concernés, ou serait-ce consternés, refusent même d’en parler.
    Tout ça n’est qu’une folie monstrueuse.

  4. Affligeant, ces gens qui ne savent pas ce qu’ils sont et cherchent désespérément à être ce qu’ils ne sont pas.

  5. Ces cinglées n’inspirent aucune compassion de ma part .
    Allez voir de vrais psychiatres et réveillez vous que diable !

  6. « Comment est-ce possible de laisser des mineurs prendre ce type de décision ? C’est une aberration totale. »

    Mais comme chacun sait, c’est le progrès. Et aujourd’hui, qui n’est pas progressiste est forcément de droite, extrême, évidemment, et n’est rien d’autre qu’un fasciste.

  7. Étrangement en Éthiopie, Madagascar ou au Darfour ces idéologues mortifères ( combien de pourcentage de suicide chez les trans?) sont absentes ….comme quoi dans la vie il faut choisir ses combats vivre ou s’apitoyer sur son sort forcément injuste

  8. Un bizness juteux est derrière. Big Pharma va mettre tout son poids dans la balance. Et les sceptiques seront poursuivis par le fameux article 4.

  9. Ce phénomène qui détruit de nombreux futurs tendrait à diminuer en faisant une belle publicité avec ce qui vient d’arriver à cette personne. Les effets néfastes de cette barbarie devraient tourner en boucle sur le net et sur les écrans tv.

    • L’utilisation du conditionnel avec votre « tendrait » est tout à fait éclairant car en vrai justement les « pubs » sont gangrènées par ces lobbys de tous poils ! … Regardez bien celle de la SNCF ou même une pour un « chewing-gum » on nous colle deux « déconstruites » ! …

      Et pour ceux qui attendent une législation pour « protéger » les enfants, allez voir les « représentations minoritaires » de certains sinistres qui composent les différents « gouverne-et-ments » ayant été installés par ce coucou poli-tocard et peut-être qu’ils comprendront que le vers est dans le fruit … Même le « Roi-du-col-roulé » a changé son approche ! … A quand sa cuti ? ! … La société française est vraiment mal barrée dans tous les sens du terme …

  10. Et combien, comme cette jeune femme, vont regretter une décision complètement folle qui auront des conséquences toute leur vie. Mais où sont les parents ? Nous avons tous traversé cette période d’adolescence délicate, mais le maintien du lien, même fragile, la discussion, la patience avec les parents, peut aider nos adolescents à s’assumer pleinement. Ces excès de ces nouveaux lobbys LBGT-trans etc… nous imposant leur diktat , sont insupportables, et finissent par dégoûter les plus tolérants d’entre nous !

  11. Vivement des JO pour tous ces « déconstruits-reconstruits-en-décomposition » ! … « Ca » en est terrible de réalité tout ce qui rattrape les délires idéologiques de ces « déconstruits » ! …

  12. Certains sont prêts à tout pour se remplir les poches . Au lieu de voter pour l’IVG ou l’euthanasie ils feraient de promulguer une loi qui interdit tout acte médical sur une personne non majeure pour changer de sexe . Mais les grands coupables restent toutefois les parents qui laissent faire .

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