Le calme et la tranquillité qui caractérisent la petite commune de Saint-Macaire en Gironde risquent bien de disparaître d’ici quelques semaines. Depuis quelques jours, c’est déjà l’effervescence. Et pour cause : les habitants de cet ancien village médiéval de 2.000 âmes viennent d’apprendre l’arrivée prochaine d’une vingtaine de « mineurs migrants », gracieusement logés dans l’ancienne gendarmerie.

D’après des sources locales, ces étrangers en situation probablement irrégulière, provenant principalement d’Afrique et d’Europe de l’Est, seront installés début avril dans leur nouvelle demeure, aux frais du contribuable. Pour autant, aucune concertation avec la population n’a été menée à ce jour et leur arrivée s’organise dans un silence assourdissant.

Devant ce passage en force totalement antidémocratique des autorités publiques, les Macariens ont tous en tête les expériences désastreuses vécues avec des « migrants » partout en Europe depuis 2013 : tentative de viol à Menton en septembre 2015 par un clandestin somalien, viol d’une employée à Calais en novembre 2017 par un migrant érythréen, tentative de viol par deux Afghans dans un train entre Paris et Dreux en décembre 2015, deux étudiantes violées par sept « migrants » à Ouistreham en avril 2017, et la liste est non exhaustive…

Ces faits dévastateurs pour les familles des victimes sont à mettre en parallèle avec les viols collectifs en Suède ou en Allemagne de janvier 2016, et à tant d’autres exemples de viols et de meurtres qui mettent en cause des étrangers en situation irrégulière. Comme l’exemple similaire de Fribourg, en Allemagne, où des problèmes sont apparus en raison de « réfugiés mineurs » non accompagnés dans la ville.

Bien sûr, tous les « migrants » ne sont pas des violeurs ou des meurtriers, mais l’inquiétude des familles d’élèves de Saint-Macaire est légitime quand on sait que le village compte près de 300 élèves scolarisés, dont près de 200 jeunes filles regroupées entre un internat privé (quelque 150 jeunes filles) et une école élémentaire de 130 enfants. Qui nous assure, d’ailleurs, que ces mineurs le sont bien ?

Rappelons, ici, que madame Emmanuelle Ajon, adjointe au conseil départemental chargée de la protection de l'enfance, expliquait fin 2017 que, sur les 800 à 900 jeunes qui se disaient mineurs en Gironde cette année, seulement 10 à 15 % ont été reconnus comme tels. Soit près de 90 % de faux mineurs sur l’année 2017 ! Il y a de quoi être inquiet.

Nos enfants doivent pouvoir continuer à aller à pied à l’école sans crainte de ne jamais y arriver. « Gouverner, c’est prévoir », disait à juste titre Émile de Girardin. L’expérience, le bon sens, ainsi qu’une certaine forme de principe de précaution voudraient que le préfet de Gironde ne fasse pas loger des migrants dont on ne sait rien à quelques mètres de deux écoles. Il en va de sa responsabilité, il en va de la responsabilité de l’État qu’il représente sur notre territoire, il en va de la sécurité de nos élèves. Demain, il sera trop tard ! Plus, encore, avec le projet de loi immigration qui prévoit un regroupement familial automatique pour les mineurs bénéficiant du droit d'asile.

Non, nos enfants ne doivent pas être les prochaines victimes d’un laxisme d'État.

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23 février 2018 à 10:24

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