Retraites : ce qui manque au mondialiste Macron pour demander des efforts aux Français

macron

Le dossier des retraites, flou, variable, plus flexible qu’une canne de bambou au printemps, illustre à nouveau la méthode du Président. On tente de satisfaire les intérêts de tous en commençant par ceux qui crient le plus fort. Sur les retraites, c’est l’Europe qui exige des réformes. Mais les syndicats sont écoutés aussi : on réduit le départ à 64 ans. On écoute encore LR, dont les voix seront nécessaires à l’Assemblée. Le tout après avoir annoncé une campagne éclair et reculé indéfiniment l’échéance. L’aiguille du baromètre n’a jamais montré de direction très claire, elle s’agite aujourd’hui sans fin, elle est devenue folle. « En même temps ». La formule macronienne décrit décidément le mieux possible l’incapacité du Président à prendre un cap, à déterminer la hiérarchie des priorités, à choisir et à trancher.

La Macronie ne domine pas le vent tournant des intérêts particuliers, elle tente de s’y frayer un chemin. Logique. Que faire d’autre quand on a soigneusement détruit l’idée de nation, celle d’un intérêt commun ? Que faire d’autre quand on a renvoyé l’identité nationale et les frontières au rang de vieilles lunes pour esprits attardés ? Comment faire différemment quand on a accusé les Français inquiets pour l’avenir de leur terre et de leur peuple de fascisme, de nazisme, de populisme, de poujadisme, d’incompétence, et on en passe ? Que faire quand on a méthodiquement détruit tout ce qui faisait l’unité de la nation : la conscience de l’Histoire, la culture, le savoir commun, la langue. Lorsque Staline voulut demander aux Russes les efforts terribles nécessaires pour faire face à l’armée allemande, ce despote adepte du communisme sans frontières réveilla… le patriotisme.

Pour faire passer sa réforme des retraites, Macron aurait besoin d’un sentiment d’appartenance commune, d’un lien entre Français, au moins un lien d’intérêt. Un lien que lui-même et ses amis mondialistes ont patiemment combattu.

Reste la mêlée indescriptible des intérêts particuliers des médecins, des infirmières, des professeurs, des manifestants de tous ordres qui s’emportent, souvent avec raison, contre le désastre d’un État qui gère des pans entiers de la vie des Français et les gère de plus en plus mal. La santé l’illustre au-delà des mots. Macron est bien un héritier. L’héritier du mondialisme destructeur et sans cap qui plonge des pans entiers de la population dans la pauvreté, l’angoisse et la misère. Industrie, agriculture, immigration, sécurité, transports… Macron s’inscrit bien dans le sillage des cinq déplorables, ces Présidents (Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande) qui ont succédé à Pompidou et nous ont jetés à tous les vents de la mondialisation après avoir consciencieusement saboté nos défenses naturelles.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2023 à 22:01.
Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

43 commentaires

  1. C’est sûr qu’avec « l’aiguille d’un barométre », Macron ne pourra jamais trouver la bonne direction. Tout s’explique ! Donc, « ce qui manque au mondialiste Macron », c’est tout simplement….une boussole.

    • pardon « Dinausore » mais c’est exactement le contraire ! … macron en a une boussole: détruire tout ce qui fait la Nation FRANCE ! …
      Aller se « montrer » avec des handicapés et déficients de la façon que « ça » a été monté est justement une énième preuve de son machiavélisme total … Après « ses voeux » aux boulangers, aux « soignants », on le « valorise » devant un panel de « déficients » … A VOMIR ! …
      Qu’il aille devant des « Gillets Jaunes » historique et des « quidams » NON triés … ou des « suspendus » et on verra une autre facette de ce coucou politicard qui nous coûtait ( quand il était avec sarkozy et hollande ), qui nous coûte ( depuis mai 2017 ) ET qui nous coûtera un pognon de dingue encore très très longtemps …

  2. Macron n’est pas hésitant, il suit parfaitement les stratégies élaborées et alambiquées de Mac Kinsey.
    Nevrevez pas, regardez le monde, les détenteurs du pouvoir sont prêts aux pires extrêmes pour rester en place. Je dis LES PIRES.

  3. Il serait si simple de déterminer le nombre d’années de travail suivant la pénibilité de celui-ci et non de l’âge.

  4. Macron s’accroche à ses idées destructrices , il a beau serrer les poings en récitant ses longs monologues préparés par ses conseillers en communication, il sent bien que pour lui c’est peut-être le début de la fin, espérons le.
    Que n’a t’il prévu pendant les précédentes six années de gouvernement des mesures concrètes qui auraient empêchés le chaos français. Bien entendu ses propositions auront del’effet en 3 ou 4 ans, le temps de préparer la future élection pour y placer un de ses sbires. Le peuple est à bout, en colère et semble se réveiller.

  5. Déjà résoudre le problème de l’emploi des séniors, 2 sur 3 ne sont plus au travail après 60 ans , revoir aussi les conditions du calcul de la retraite , privé 25 meilleures années , public 6 derniers mois. Une fois ces problèmes résolus , alors on peut revoir l’âge de départ . N’oublions pas non plus que nous avons plus 3 millions de chômeurs , ça en fait des cotisations de perdues . Et aussi , à quand une politique encourageant la natalité, l’immigration ce n’est pas la solution .

  6. Giscard , Mitterrand, Chirac , Sarko, hollande et maintenant le summum , en pensant naïvement qu’en ce domaine on avait atteint le firmament avec hollande alors qu’il restait à la France de découvrir le pire , l’actuel , car là c’est certain nous avons le pire

  7. La réforme est indispensable et 65 ans est un âge bien précoce pour honorer notre système construit en dépit de la crise des maternités . Si on ne réforme pas, tout va s’écrouler parce que le principe repose sur la progression de la population active dans un monde où l’on produit de plus en plus tard . Il y a plus de 30 ans que l’on aurait du décider de revoir le mode de calcul et d’inciter les familles à accepter d’avoir des enfants . Pilule et avortement ont tué la retraite.

  8. Détruire ce qui existe et l’offrir au monde mafieux des USA. Continuer à faire payer les travailleurs les montant actuels revalorisés chaque année pour payer les retraites de Fonctionnaires, les retraites spéciales et les grosses rentes des politiques déchus. Pour le reste débrouillez-vous avec les fonds de pension des USA qui ont besoin de fric pour payer les retraites des Américains et après on verra s’il reste quelque chose pour les crétins de France et plus largement pour les crétins de l’UE qui se font encore et toujours dépouiller de leur industrie de pointe au profit des USA comme Exxelia vital pour l’armement et la haute technologie Française vendu le 6 janvier par Macron et sa clique. Et puis il faut bien que le pays le plus taxé au monde conserve sa place, ses loisirs et la distribution de chèques gratuits ce que le nouveau monde pense être leur avenir.

  9.  » L’héritier du mondialisme destructeur et sans cap qui plonge des pans entiers de la population dans la pauvreté, l’angoisse et la misère ». Vous avez oublié  » et dans l’autoritarisme arbitraire » : confinement, injection, suspension de salariés, bannissement de toute pensée divergente (Ukraine, climat…) Et pourtant après 5 ans, les français en on redemandé…J’en déduis que les français préfèrent être asservis, cajolés, bienpensants et moutonniers au prix de leur identité et de la liberté.

  10. Concernant la retraite, est il utile de rappeler qu’en 1981 lorsque Mitterand est arrivé au pouvoir, l’âge de départ était à 65 ans, et personne n’en mourait, quoi que disent les syndicats, s’ils veulent que le système par répartition perdure, il est mathématiquement obligatoire de reporter l’âge de départ à 65 ans, comme en 1980.

    • Vous avez totalement raison.
      Pour ma part, Praticienne hospitalière aimant mon métier, je suis partie à 66 ans, et n’en suis pas morte pour autant (il est vrai que partie avant la plandémie de covidémence, et donc ayant pu refuser la soupe toxique, je suis en bonne santé)

  11. Ne rien croire. campagne de propagande. ils promettront et feront le contraire. Ciotti a déjà baissé culotte.

  12. Rien que de lutter contre la fraude financière, sociales : fausses cartes vitales, allocs et retraites bidons, la gabegie migratoire, cela nous rapporterait des milliards et des milliards et l’on n’aurait pas besoin de changer le régime des retraites avec tout ce pognon de dingue. Même, on pourrait construire des ponts, résoudre la crise hospitalière, etc.

    • La stratégie est bien plus fourbe …diviser au mieux les français pour qu’eux puissent se goinfrer au mieux . Ça fonctionne au-delà de leurs espérances d’ailleurs car la France a atteint un niveau jamais égalé , même sous la IVe République, les politiques tout aussi incompétents , n’avaient pas le temps de se gaver comme aujourd’hui, les gouvernements se suivaient a la,queue leu leu..Aujourd’hui LRM est un gang de mis en examens , d’incompétents notoires et d’anti France …et ils restent en poste , contrairement sous la IVe République

  13. « la mêlée indescriptible des intérêts particuliers »: ils n’ont pas plus de vue d’ensemble ni de sens du bien commun que le déconstructeur .effet de génération consumériste ?

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