Réchauffement climatique : entre infantilisation et éco-anxiété
Se cloîtrer dans l'obscurité dès 26 degrés Celsius n'apparaît pas très raisonnable.
Panique en Grande-Bretagne, le week-end dernier, où la météo annonçait des températures de 24 à 26 degrés. Il est vrai que nous sommes sur une île peu réputée pour son climat, mais enfin… Si la moyenne nationale ne dépasse pas 20°, « en été, les températures maximales se situent entre 20 et 30 °C dans la majeure partie de l’Angleterre », nous dit le Guide du routard. Malgré leur précocité, ces températures de 24 à 26° n’ont rien d’incongru, outre-Manche. Pourtant, les médias ont abondamment tiré la sonnette d’alarme. Le 10 mai, l’un d’eux titrait : « Les ménages anglais sont priés de garder les fenêtres fermées jusqu'à mercredi ». Un début de confinement climatique !
La NHS (Santé publique), les fournisseurs d’énergie tels que British Gas ou OVO, y sont allés de leurs conseils pour affronter la mini-canicule. Rester à l’intérieur, fermer les volets, baisser les stores, tirer les rideaux. British Gas a joué les Valérie Damidot en recommandant d’installer comme rideaux des tissus épais et clairs. Sans jeter les anciens ! « Conservez toutefois les stores et rideaux foncés que vous remplacez pour pouvoir les remettre en place dès que la température baisse et conserver la chaleur. » Valsez, tentures ! Pour ceux obligés de sortir : crème solaire, chapeau, vêtements légers… En cas de coup de chaud, la NHS conseille « des compresses froides enveloppées dans du tissu sur des endroits comme les aisselles ».
Les jeunes vont cuire
Il y a plus grave. « Émergence mondiale d'une exposition sans précédent tout au long de la vie aux extrêmes climatiques », telle est l’étude publiée, le 7 mai, par la revue Nature. Ni les rideaux ni les stores les plus épais ne serviront. Pour les chercheurs, c’est sans appel : les personnes nées en 2020 seront, plus que tout être humain auparavant, exposées « aux vagues de chaleur, aux mauvaises récoltes, aux crues fluviales, aux sécheresses, aux incendies de forêt et aux cyclones tropicaux ». On se croirait dans les quatrains de Nostradamus, qui regorgent de tempêtes, d’inondations et de séismes… Des prédictions que certains, de nos jours n’hésitent pas à mettre en relation directe avec le réchauffement climatique. C'est quasi scientifique, puisqu'il s'avère que le réchauffement joue sur les séismes.
Étonnons-nous que l’éco-anxiété se développe ! Le mois passé, l’ADEME, qui n’a pas pour seule utilité de nous dire quand laver notre slip et notre jean, a publié une étude sur le sujet. Le profil de l’éco-anxieux ? La trentaine, diplômé, habitant en région parisienne. 5 % des Français sont fortement éco-anxieux, 5 % des Français très fortement éco-anxieux au point de devoir bénéficier d’un suivi psychologique avec, pour 1 % d’entre eux (420.000 Français), un risque sévère de basculer vers une psychopathologie.
La fin du monde
Mais comment ne pas le devenir, éco-anxieux, avec des alertes canicules dès 26° qui infantilisent les citoyens et des modèles prédictifs apocalyptiques qui les vouent à la fureur des éléments ? D’autres études, d’ailleurs, prédisent la fin de la Terre et de toute vie. C’est pourquoi Elon Musk veut coloniser Mars : « À terme, toute vie sur Terre sera détruite par le Soleil. Notre planète finira réduite en cendres. » Ce que la journaliste de Futura appelle « jouer une fois de plus avec nos peurs » — il s’agit de décrédibiliser le patron de SpaceX. Mais enfin, l’étude de Nature ne joue-t-elle pas avec nos peurs ? De même cette étude du Journal of Cosmology and Astroparticle Physics, résumée ainsi par Geo : « La fin du monde devrait survenir beaucoup plus vite que prévu, d’après une étude. »
Ce que Futura reproche à Elon Musk, c’est de détourner l’attention du « réchauffement anthropique ». Si l'administration Trump fait figure de climato-sceptique, elle en reconnaît l'existence, n’en contestant que l’origine - et encore, le site officiel climate.gov affirme que ce réchauffement est bien dû aux activités humaines. Mais le gouvernement américain ne cultive ni l'infantilisation ni l'éco-anxiété. Et cela, aux yeux des écolos, est impardonnable.
Samuel Martin
Journaliste
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79 commentaires
Il faut être très naïf pour ne pas comprendre que cette climato-anxiété n’a été créée QUE pour dominer le peuple en lui faisant peur et en le culpabilisation. Le gros problème, c’est que celà a été une excuse pour créer des tas des postes de fonctionnaires et de technocrates qui, pour justifier leur poste et ses émoluments, nous submergent de lois et de normes toutes plus ridicules les unes que les autres
Ces écolos du dimanche n’ont rien à faire dans la journée alors ils faut qu’ils se fassent entendre pour défendre leurs thèses complètement stupide. De plus il a eu toujours des mouvements climatiques depuis que le monde existe
Entre infantilisation, éco-anxiété … et mensonge éhonté !
Le réchauffement climatique est un phénomène cyclique ;les hommes et les vaches n’ont que peu d’influence sur son évolution et son ampleur.
Exact