La première mission assignée aux dirigeants politiques est de protéger la nation dont, en démocratie, ils tirent leur légitimité. Les deux poids deux mesures des positions prises, ces jours-ci, par le Président et son gouvernement interrogent sur l’effectivité de cette mission.

Ce mardi 2 mars 2021, le chef de l’État a reconnu qu’un militant FLN, Ali Boumendjel, durant la guerre d’Algérie, en 1957, avait été assassiné par l’armée française. Cette reconnaissance constitue un nouvel acte de repentance qui exacerbe inutilement les tensions mémorielles. Une telle attitude participe à la fracture de la nation, laquelle se répand dangereusement dans le pays. S’il est de bon ton de reconnaître l’assassinat d’un militant du FLN pendant la guerre d’Algérie, que le Président va-t-il dire aux milliers de Français pieds-noirs et de harkis assassinés, le lendemain des accords d’Évian, le 12 mars 1962, ou plus généralement aux familles des 23.000 militaires morts et des 65.000 blessés français en Algérie « au nom de la France ».

Mais le deux poids deux mesures apparaît également, ce 3 mars 2021, à travers la dissolution, en Conseil des ministres, de l’association Génération identitaire. Factuellement, ce mouvement de jeunes Français patriotes ne recherche d’autres objectifs que de combattre l’immigration illégale et de soutenir l’identité française. Ces jeunes patriotes défendent la France, ses frontières, son histoire, sa culture, sa civilisation, ses modes de vie. Où est le crime ? Ainsi, pourquoi s’en prendre à cette association Génération identitaire pendant que d’autres personnes ou mouvements peuvent s’exprimer contre la France et ses intérêts, sans contrainte.

Par exemple, quelles mesures ont-elles été mises en œuvre quand les activistes de la Ligue de défense noire africaine affirment ne pas « regretter la mort » de deux soldats français tués au Mali par des djihadistes, le 2 janvier 2021, les qualifiant même de « terroristes militaires français ». Quelles sont les sanctions prononcées à l’encontre de l’association pro-migrant Utopia 56 qui défie l’État en multipliant les coups d’éclat. L’occupation d’une école abandonnée ou l’installation de tentes sur la place de la République à Paris en constituent les derniers exemples connus. Le but de cette association est de réclamer des logements pour des clandestins sans papiers, qui devraient être expulsés par le ministre de l’Intérieur. Enfin pourquoi, en plein confinement, avoir laissé les amis d’Assa Traoré se réunir ?

Finalement, la réponse à la question « protègent-ils leur pays » se trouve dans la déclinaison de cette nouvelle technique de gouvernement constituée subtilement d’un mélange d’anarchie et de tyrannie. Anarchie, car à la fin des fins, les délinquants, les séparatistes islamistes et, d’une manière générale, ceux qui sèment le désordre dans le pays sont peu ou pas punis. Tyrannie pour ceux qui contreviennent au politiquement correct ou à la bien-pensance par des mesures d’interdiction ou privatives de libertés. En fait, il s’agit d’être sévère avec des Français qui, sans violence et pacifiquement, s’expriment contre l’idéologie en cours, au premier rang la lutte contre le développement d’une immigration de masse, et complaisant avec les violents qui concourent, par leurs actes et leurs discours, à la disparition programmée de la nation française et de son identité, si rien n’y personne ne s’y oppose.

Il est vraiment temps de renverser l’ordre des choses, de stopper la repentance qui divise le peuple, de soutenir ceux qui respectent les lois et les valeurs de la République et, pour tout dire, protéger effectivement la France éternelle que nous chérissons.

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04 mars 2021 à 17:00

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