Paris, Lille, Maraussan… après Crépol, les agressions se poursuivent

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L'assassinat dramatique du jeune Thomas, survenu à la fin du mois de novembre dernier, aura été l'occasion pour nos politiques de faire, une nouvelle fois, preuve d'une clairvoyance peu commune. La palme revient à Olivier Véran qui, lors d'une interview sur BFM TV, a démontré par a + b que le racisme anti-Blanc n'était qu'un leurre. « Vous invitez un sociologue qui vous expliquera que le racisme, c’est quand une communauté qui est forcément minoritaire subit des oppressions. Les Blancs ne sont pas minoritaires. » CQFD. « On est là pour planter des Blancs » ne serait donc, pour le porte-parole du gouvernement, qu'une information comme une autre.

On se passera donc de son avis pour cette nouvelle agression clairement dirigée, une nouvelle fois, contre les « Blancs », survenue pas plus tard que ce week-end. C'est Michel Bimier, antiquaire d'Affaire conclue sur France 2, qui a cette fois-ci fait les frais de ce qu'il est interdit d'appeler racisme. Celui-ci a rapporté sur les réseaux sociaux avoir été traité d « encul.. de Français » alors qu'une personne lui demandait, à un feu rouge, de lui donner de l'argent. En plus de s'être fait insulter, Michel Bimier a également été tailladé au visage par l'inconnu.

L'antiquaire a publié, avec son témoignage, une photo de son visage ensanglanté. « C'est pas trop grave », relativise-t-il. Sur l'échelle de la violence à laquelle nous avons été habitués, ces dernières années, effectivement, on peut dire que Michel Bimier s'en sort « pas trop mal ». Mieux, par exemple, que cette quinquagénaire qui a été retrouvée à son domicile laissée pour morte, le 28 novembre dernier, à Maraussan (Hérault). Trois individus se sont en effet introduits chez elle et l'ont rouée de coups avant de retourner son appartement. La victime souffre d'un traumatisme crânien, de nombreuses factures, et son visage a été particulièrement atteint.

La France d'Emmanuel Macron

La même semaine, c'est un témoignage particulièrement sordide que partageait Éric Zemmour sur les réseaux sociaux. Une femme est en effet venue le voir pour lui raconter l'agression sauvage dont sa belle-sœur, sexagénaire, avait été victime à son domicile à Lille, le 18 octobre. Cette dernière, infirmière à la retraite, a été retrouvée égorgée dans une mare de sang. Elle aurait été violée et était lardée de 36 coups de couteaux au moins. Un suspect a été interpellé : il s'agit d'un jeune homme de nationalité ivoirienne, qui se dit mineur, entré illégalement sur le territoire national en janvier 2022.

Des visages tuméfiés, ensanglantés, des proches qui racontent en tremblant les scènes terribles dont ils ont été témoins, des familles brisées à vie et, pour finir, des accusations de récupération lancées par l’extrême gauche… Voilà ce qu'est devenue, aujourd'hui, la France d'Emmanuel Macron. Une sorte de remake un peu cru de la Guerre des boutons ou de Roméo et Juliette, disent les uns. Un « peuple français en danger », pleurent les autres.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 07/12/2023 à 9:27.
Marie-Camille Le Conte
Marie-Camille Le Conte
Journaliste à BV

Vos commentaires

74 commentaires

  1.  » Ma détermination ne faiblit pas » dixit Borne ce jour dans le Figaro. Le but de la macronie est de se maintenir au pouvoir. Et pour ça elle reprend la bonne vieille tactique instaurée par Mitterrand en 1983. On invente un diable. à l’époque Jean Marie Le Pen n’avait même pas obtenu ses 500 signatures pour se présenter à la présidentielle. Puis avec les médias complices on agite ce diable sous le nez de l’opinion publique. Et c’est là que se joue le coup de Trafalgar. On érige un « cordon sanitaire » entre ce qui est républicain et ce qui ne l’est pas. Cet interdit moral (sic) est tellement intériorisé par la fausse droite RPR-UMP-LR que celle-ci refusera encore et encore de s’allier avec le RN, alors même que celui-ci est devenu tout à fait présentable et démocratique. Mais quand on est c… on est c…
    Cette volonté présente du pouvoir actuel de nous expliquer que Crépol, Cherbourg, les émeutes de Juillet et aujourd’hui l’assassinat atroce de cette dame de 67 ans par un guinéen à Lille, ne sont que des faits divers et non des faits de société et que le diable n’est pas le nazislamisme, ni ses collabos mélenchonistes, mais l’estrêêême- drooooooooaute, tout cela montre une extrême fébrilité chez un président dont le courage n’est pas la première des vertus.
    Si depuis 40 ans la gauche a réussi à berner les Français, les réactions actuelles du gouvernement montrent que celui-ci est de moins en moins convaincu que ce piège-à-c… va continuer à fonctionner. D’où cette campagne de désinformation qui n’est pas autre chose qu’un signal de panique de Macron et de ses séides.

  2. La France à un très gros problème, un problème mortel: le président de la république actuel. Il se fout comme du guigne du peuple qu’il devrait s’employer à protéger. Il est pour le peuple français comme un champignon vénéneux. Il doit partir, d’une façon ou d’une autre, mais il doit partir. C’est une nécessité absolue. Et que partent, avec lui, tous ceux de son gouvernement qui sont pires que les racailles; ils nous pourrissent la vie de la même façon, sinon pire.

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