On nous lave le cerveau… comme en Pologne communiste ?

danger-brainwashing

On nous lave le cerveau. C'est un Polonais, ancien membre de Solidarnosc, qui vous le dit. L'ancienne technique de brain washing est mise en route. C'étaient les Chinois, déjà, qui, dans les années 50, pendant la guerre de Corée, l'expérimentaient sur des prisonniers non communistes, évangélisation spéciale de conversion idéologique. Les moyens étaient : un isolement dans les camps, des discours, projections audiovisuelles sur une supériorité du système communiste, etc. ; les résultats étaient contrôlés, conditionnés avec régime alimentaire, permission des promenades, etc.

Tout ça vous rappelle quelque chose ?

Nous sommes confinés, fenermés dans une/deux chambres et on écoute le monsieur calculateur Jérôme Salomon pour être au courant des derniers chiffres des hospitalisés, décédés chez nous et ailleurs.

Nos espérances sont somnolentes. Nous sommes parfois réveillés par des dates incohérentes de sortie théorique et diluées en logorrhée bureaucratique - mais pas longtemps. Il faut manger, trouver des produits de plus en plus chers (tout est fermé, il n'y a pas d’offre et les derniers épiciers ouverts ne sont pas solidaires). On sort faire les courses ou on se promène autour de murs vides angoissés par la crainte d'une amende (chaque prétexte est bon). Sur le chemin du retour, il arrive que l'on croise ces populations parfois sans papiers qui s'autorisent une sortie. Il y a des gens plus égaux...

Et il y aura des changements au travail, chômage et désespoir pour plusieurs.

À l'époque de l'état de siège en Pologne, les citoyens en ont eu assez des sermons communistes : ils exposaient des écrans vides de télévision devant les fenêtres pour que les autres sachent qu'ils refusaient de regarder des émissions tendancieuses (au risque d'une amende pour cela aussi).

En ces temps de confinement, tous les ingrédients sont réunis pour la méthode du lavage de cerveau : isolation, solitude, désinformation (programmée ?) incertaine et « modulable », mise en pseudo-ordre (pas pour tous), intimidation en coopération des médias mainstream, punitions pour non-obédience et manipulation par décrets imprécis.

Les gens après lavage deviennent passifs, sans énergie et perdent leur liberté mentale. On peut légitimement se poser la question de savoir si ce n'est pas là un but de la gestion de Covid-19. Une manière, également, de reconquérir une clientèle passive en vue des élections ?

Heureusement, d'après des études américaine, un lavage de cerveau ne marche pas toujours.

Stanislas Romankiewicz
Stanislas Romankiewicz
Psychologue, ancien journaliste pour Solidarnosc

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois