Nantes : le procès d’un incendiaire
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Ce mercredi s’est ouvert le procès d’Emmanuel Abayisenga pour l’incendie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes en juillet 2020. Un premier procès pour celui qui est aussi le principal suspect dans l’assassinat d’un prêtre à Saint-Laurent-Sur-Sèvre. Pendant cette première journée, l’homme a essayé d’expliquer son geste.
Un incendie choquant
Les Nantais la connaissent bien, cette cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de la cité des ducs de Bretagne. Son style aurait pu relever d’une anomalie historique, car les travaux, commencés en 1434, se sont achevés en… 1891. La tradition lie l’origine de l’emplacement de cette cathédrale à une chapelle bâtie sur l’ordre de saint Clair, au IIIe siècle, le premier évêque de Nantes, pour abriter un clou qui serait provenu de la croix sur laquelle fut supplicié l’apôtre Pierre, premier pape. L’érection de cette cathédrale se sera donc échelonnée au travers des siècles : elle aura survécu aux guerres de Religion, à la Révolution française, aux bombardements de 1944 et, surtout, à un terrible incendie en 1972. La faute à un chalumeau manié par un ouvrier couvreur qui mit le feu à la toiture. L’alerte était donnée à 16 h 18, l’incendie éteint vers 21 h 30, mais l’opération ne prit véritablement fin qu’à 10 h 30, le lendemain.
Le fait que cette cathédrale ait survécu tient presque du miracle. Or, le 18 juillet 2020, les Nantais revivent le même épisode. Trois départs de feu dévorent la cathédrale de l’intérieur. Le foyer principal touche les grandes orgues situées au niveau de la façade occidentale, à l’entrée de la cathédrale. Les deux autres se déclarent de l’autre côté de la cathédrale, l’un à droite de la nef, l’autre à gauche de l’autel. « Entre le grand orgue, qui est sur la façade au premier étage, et les autres feux, vous avez quasiment toute la distance de la cathédrale », selon le procureur de la République. « Avant qu’elle ne brûle, j’avais toujours été marqué par sa silhouette qui semblait veiller sur la ville tel un géant endormi. » Arnaud, joint par BV, ne cache pas son émotion. Ce chef d’entreprise en bâtiment avait fait partie des premiers riverains arrivés sur les lieux de l’incendie de 2020. « Depuis peu, ils ont enlevé les palissades et on retrouve enfin cette façade si belle », confie le père de famille trentenaire qui n’a pas manqué de remarquer que cette réfection est concomitante au procès de son incendiaire.
Un suspect révélateur de manquements graves !
Les salariés du diocèse et l’équipe pastorale sont tombés des nues lorsque l’incendiaire présumé a été arrêté : Abayisenga, réfugié rwandais, qui y officiait comme bénévole. Chargé de fermer la cathédrale, il était hébergé dans un foyer du diocèse et était sous le coup d’une expulsion du territoire. La presse et ceux qui le côtoyaient dépeignent un homme doux et renfermé poussé par le désespoir, ce qui l’aurait amené à commettre cette « trahison ». Naïveté ? Candeur ? Il refait parler de lui et de manière encore plus abominable lorsque l'on découvre le cadavre du père Olivier Maire, le lundi 9 août 2021, à Saint-Laurent-sur-Sèvre, en Vendée, à quelques dizaines de kilomètres de Nantes. Un homme s’est rendu à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre un peu plus tard… Cet homme, placé depuis lors en soins psychiatriques, n’est autre que l’incendiaire de la cathédrale sorti de détention provisoire et hébergé, par pure charité, par le curé qu’il a assassiné. Derrière cet acte teinté d’un désespoir sur fond de politique migratoire absurde, c’est un peu plus d’Histoire de France qui part en fumée. Un individu dangereux que les pouvoirs publics laissent en liberté et qui assassine un homme de Dieu qui lui a ouvert sa porte.
Le 3 mars 2021, Emmanuel Abayisenga rencontre également deux experts psychiatres. Les expertes parlent «d'événements gâchette » ayant révélé le psycho-traumatisme. Ces événements auraient révélé une dangerosité psychique et criminologique. Au moment de l'évaluation, le prévenu exprimait des regrets et ne présentait pas de risque de récidive. Les services psychiatriques qui ont déterminé qu’il ne risquait pas de rallumer un incendie n’avaient pas prévu qu’il pourrait assassiner un prêtre, quelques mois plus tard. En bref, le parcours d’Emmanuel Abayisenga est celui d’un survivant ayant peu à peu sombré dans la folie. Un homme que la République a souhaité expulser, le laissant libre de poursuivre son itinéraire macabre sans protéger les autres. Dans ce procès, on ne sait plus vraiment si Emmanuel Abayisenga était le seul incendiaire ou la conséquence affreuse de l'impéritie d’un État pyromane.
15 commentaires
Je continue..mon message a subitement disparu.. je ne vais pas recommencer..Je résume : 1) que sont les « migrants » pris dans une géopolitique qui les dépasse et dont ils sont les « sous-fifres » ? 2) La perte, le renoncement à une identité constitutive d’un sujet ne contient elle pas des germes de violence pour « survivre » malgré tout ? 3) La « main tendue généreuse » devient « insupportable » dans un contexte de détresse individuelle où une étincelle de chaleur humaine devient une confirmation de l’absence irrévocable (conflictuelle) vécue dans une trajectoire de vie !
J’ai lu dans je ne sais plus quel journal que nos juges étaient marqués au coin de l’idéologie de la gauche extrème .Je ne sais si c’est exact;…. en tous les cas leurs jugements semblent donner raison à cette analyse.
Certe ils ont le droit mais ..pauvre de nous
Verdict plus que clément en raison des problèmes psychiatriques de l’auteur ! Tout attaquant de ce qui reste en France de la civilisation chrétienne dont elle est l’héritière depuis 1600 ans environ (le baptême de Clovis) est dorénavant considéré a priori par la « justice » comme ayant des problèmes psychiatriques. Le bon investissement à faire est dans ces conditions dans les établissements de soins dans ce domaine. On va à l’évidence manquer de place dans l’existant !
4 ans de prison, qui se traduiront en 1 an, puis ce gentil incendiaire disparaîtra dans la nature, avant qu’on ne l’ait rattrapé et mis dans un avion pour le Rwanda !
Plutôt que d’accuser les anglais de tous les maux aux Stade de France, les autorités françaises, tel Darmanin, feraient bien de s’enquérir auprès du gouvernement britannique, afin de savoir comment ce dernier s’organise pour renvoyer tous ses « indésirables » sur une plaque tournante organisée au Rwanda, non ?
Il ne porte pas bien son prénom ce pyromane , de plus il a été accepté par cette paroisse qui avec l’assistance de leurs associations caritatives et qui plus est religieuses sont en pâmoison devant ces nouveaux arrivants (çà se vérifie de partout) , alors si cet individu mérite son sort , que les braves ouailles de cette paroisse nantaise fasse leur acte de contrition , et de le réitérer à souhait.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, si tout ces gens venus d’ailleurs sont frappé de folie momentanée ou durable, le déclencheur de leur état serait – il commun a leur croyance, de soit disant paix et d’amour, sans doute pour les leurs, mais en aucun cas pour autrui – çà devient lassant de toujours écouter qu’ils sont dédouanés pour des raisons qui finalement relève de leurs choix et de leur culture. Pourquoi venir en occident si c’est si insupportable à vivre ?
Pour pouvoir nous exploiter, escroquer, en utilisant toutes les aides et allocations possible et détruire par leur nombre croissant notre liberté et démocratie; à la fin, en nous imposant leur loi, la charria, lorsqu’il y aura un président musulman en France pour bientôt.
45 églises démolies depuis l’an 2000 , une du XIIe siècle, 17 du XIX siècle, 23 du XXe siècle. C’est pas rien comme destruction de notre patrimoine historique. Actuellement à Armentières une église est en cours de démolition, en fait 4000sont prévus. Certaine sont remplacé par un centre commercial, autre culte peut être. Un pays qui laisse se détruire son histoire ,n’a pas d’avenir. Si la Justice n’était pas tant partisane, bien des choses ne se seraient pas fait.
Encore un non lieu psychiatrique en perspective pour le second procès .
Merci Chateaubriand !
Ce n’est pas la seule cathédrale où église incendiée et Notre Dame àParis en sait quelque chose.
Il ne convient pas de monter la population contre la délinquance étrangère , cela nuirait à la politique concernant les migrants. Donc nous avons immanquablement affaire à’ des fous ou des personnes dérangées momentanément dont on tait soigneusement le nom et qu’on remet en libertè ensuite.
Histoire de prôner le « vivre ensemble » et accepter les tueries aveugles dans les rues où a domicile.
Ben voyons un incendiaire, un criminel ayant ôté la vie d’un prêtre, encore un fou, mais nous n’avons que des fous, même notre Président l’est peut-être. Que faire, soit on les absout, soit on les envoie au paradis, puisque pour certains ils auront droit à 70 vierges. La deuxième solution serait la meilleur , à mon humble avis.
L’Eglise en France est en état de grande faiblesse, Chateaubriant, homme politique du XIXe en s’adressant à ses pairs anticléricaux l’a dit « si vous chassez la christianisme vous aurez l’islam ! » il ne pu imaginer que des émigrés pourraient salir son pays, notre pays, ses églises et égorger des hommes de Dieu.
Et Notre-Dame de Paris ? Attentat ou incendie criminel ? Le coup de la cigarette, on nous l’a fait si souvent.
>>> le parcours d’Emmanuel Abayisenga est celui d’un survivant ayant peu à peu sombré dans la folie. <<<
C'est pourtant clair ! A défaut de pouvoir imputer la responsabilité de cette catastrophe au mégot qui incendiaire de Notre Dame de Paris, ce qui finirait par faire jaser, il faut maintenant que la bien-pensance politiquement correcte trouve un expédient pour dédouaner le "supposé innocent" de la cathédrale de Nantes !!!
Et pendant ce temps-là, d'autres pièces de notre patrimoine traditionnel, ici et là, continuent à être volontairement détruites et à disparaître les unes après les autres.
La faute à une justice trop laxiste et un état défaillant et combien se promènent ainsi sur notre territoire , n’y a t »il pas suffisemment de français qui ont laissé la vie par la faute de ces élus .