L’ultra-gauche, un fanatisme idéologique qu’il serait temps de considérer comme tel !

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"Toute révolution a pour corollaire le massacre des innocents", a écrit Charles Baudelaire. Et, en matière de massacres, l’ultra-gauche a de belles références, elle qui doit, en ce moment même, fêter comme il se doit le centenaire du coup de force des bolcheviques en octobre 1917.

Hélas, les autorités ont longtemps regardé cette violence, soit avec négligence, soit avec bienveillance – aidés, en cela, par des intellectuels nostalgiques de Mai 68 –, car ces gens-là étaient des révoltés romantiques farouchement ennemis de l’extrême droite, cet épouvantail que les uns et les autres agitent comme une mère, excédée par sa progéniture, convoquerait le père Fouettard. En 2016, Libération, dans le déni de réalité, qualifiait même l’ultra-gauche d’"obsession gouvernementale", parlant d’une "menace moindre par rapport à l’extrémisme de droite". On croit rêver !

Aujourd’hui, les autorités prennent donc conscience de la nocivité de cette « nébuleuse » – définie ainsi par les forces de l’ordre – d’environ 2.000 sujets, dont la violence est exponentielle, comme l’atteste "cette “chasse au DRH” dans le bois de Boulogne, lancée comme une mauvaise blague, qui aurait pu très mal tourner" (Le Parisien).

Autrefois plus secrète – et non moins dangereuse : voir les assassinats perpétrés sur des personnalités par Action directe dans les années 1980 –, l’ultra-gauche s’affiche avec de moins en moins de complexes, gangrenant des métropoles telles que Rennes et Nantes, où elle organise notamment des squats au profit des migrants, ces nouveaux prolétaires désignés.

L’ultra-gauche entend s’attaquer au système, mot fourre-tout qui désigne aussi bien l’État et ses représentants, le monde économique que les opposants à sa doctrine révolutionnaire d’un autre âge. Le Comité invisible – auteur d’essais politiques sous anonymat – le déclare sans ambages : "Nous autres révolutionnaires ne sommes liés par aucune obéissance." Ce qui augure le pire si ces groupuscules ne sont pas neutralisés. Des groupuscules qui affichent, par ailleurs, une indéniable complaisance à l’égard du radicalisme islamique.

De plus, rapporte Le Parisien, "le profil de ces “révolutionnaires” évolue. “Jusqu’à la loi El Khomri, nous avions affaire à des individus âgés entre 30 et 40 ans, marginaux sans trop de ressources, constate une source policière. Depuis l’an dernier, on assiste à une diversification des origines sociales avec une prédominance de militants issus des classes moyennes”, notamment des lycéens et des étudiants. Autre phénomène nouveau : la montée en puissance des femmes." Ce qui signifie, avec des membres plus instruits, que les mouvements extrémistes de gauche se structurent mieux et deviennent d’autant plus dangereux.

Che Guevara, icône de l’ultra-gauche, affirmait que "dans une révolution, on doit triompher ou mourir". De la Vendée aux charniers de Katyń et du Cambodge, on sait ce que triomphe veut dire à la gauche de la gauche !

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