Les médecins libéraux se mettent en grève durant une semaine

Pour la deuxième fois depuis le début du mois de décembre, les médecins généralistes libéraux sont appelés à fermer leurs cabinets à partir du lundi 26 décembre et jusqu'au 2 janvier. Ils réclament une hausse du tarif des consultations et de meilleures conditions de pratique, relate le JDD.

Relancer l’attractivité de la médecine générale

Une manifestation nationale, initiée par les Médecins pour demain, est également prévue à Paris, le 5 janvier prochain. Les médecins grévistes souhaitent obtenir une hausse du tarif des consultations de base de 25 à 50 euros ainsi qu’une amélioration de leurs conditions de travail dans le but de relancer l’attractivité de la médecine générale, de plus en plus boudée par les futurs médecins. Des revendications soutenues par plusieurs syndicats professionnels comme UFML, FMF, SML et Jeunes Médecins.

Les organisations de médecins se sont aussi inquiétées pour leur liberté d’installation entravée par une année supplémentaire d’internat qui serait à effectuer dans un désert médical.

Réquisitions de grévistes en cas de besoins urgents

Face à cette grève, les autorités ont demandé « l’union sacrée des professionnels de santé » pour faire face à la triple épidémie qui touche le pays : le Covid-19 , la bronchiolite et la grippe. Le ministre de la Santé, François Braun, a félicité certains syndicats n’ayant pas appelé à la grève en soulignant leur « responsabilité au vu de la situation critique des urgences hospitalières ».

Selon les situations engendrées par la grève, le JDD précise que « les ARS pourront procéder à des réquisitions de grévistes en cas de besoins urgents ».

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