L’encombrant François Hollande

Gros Hollande

Comment se débarrasser de l'encombrant M. Hollande ? L'homme promène sa rondeur d'un plateau à l'autre, donne son avis sur ceci et cela, puis se rend dans un lycée pour disserter sur la démocratie, signe ses chefs-d’œuvre dans les librairies, repart sur les chapeaux de roue livrer sa tribune au journal Le Monde dans laquelle il encense les accords de Paris, et tiens, il a une idée pour le nouveau nom du PS. Jamais fatigué, jamais patraque. Covid, connaît pas.

Comment l'arrêter ? Comment lui faire comprendre que ses diverses déclarations sont décomptées sur le temps de parole dévolu au PS ? Qu'il attire trop l'attention sur un épisode peu reluisant de la gauche. Les instances du parti assistent, impuissantes, aux allers et retours de la tornade corrézienne. En recherche d'un rôle original et très tendance, l'ex-Normal se vivrait, selon ses derniers états d'âme, en diplomate du climat. Envoyé sur Terre pour négocier avec les éléments. Intermédiaire entre les grands de ce monde et les forces occultes qui réchauffent la planète.

Il serait une sorte de pape climatique chargé de coordonner les actions de chacun. Déplacements dans une véranda roulante, une voiture vitrée surchauffée l'été, glaciale l'hiver. Martyr de la cause. Porteur du thermomètre sacré, témoin de sainte Greta Thunberg. Au-dessus de la mêlée et des nuages qui l'ont tant arrosé. Nanti de ce viatique, pourquoi ne pas apparaître comme le héros de la gauche à l'échéance 2022 ? Le plan mûrit dans la tête de l'ex-tout. II a fait part aux médias de sa nouvelle formule : « Le futur, c'est tout de suite. » Les affiches seraient clinquantes. Photo de dos. Candidat quasi incognito. Costume de prélat en référence à sa fonction de représentant officiel des dieux réchauffants. EELV doublé sur sa droite, le PS débordé, les autres ignorés… Iznogoud de la présidentielle. Macron à la place de Macron. Le plan est machiavélique.

Pendant ce temps-là… Au siège du PS, les cheveux arrachés jonchent le plancher. Rien ne semble pouvoir arrêter le lapin Duracell de la gauche. Les conseils de raréfaction de la parole n'ont rien donné, l'homme aime à commenter. Aaah, sans lui, comme ils seraient… ils diraient… quoi, au fait ?

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

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