Le saviez-vous ? L’opération américaine visant à éliminer al-Baghdadi portait le nom d’une jeune fille : Kayla Mueller.

Âgée de 24 ans, altruiste et idéaliste, elle avait quitté son Arizona natal pour aller porter secours en Syrie, dans le cadre associatif, aux familles forcées de fuir l’État islamique. Enlevée à Alep en août 2013, elle avait été remise à Baghdadi, fin 2014, qui en avait fait son esclave sexuelle, la torturant et la violant avant, semble-t-il, de la tuer.

Les jeunes yazidies qui partageaient son triste sort évoquent une jeune fille courageuse, qui les « réconfortait dans l’épreuve » et les avait « prises sous son aile ». (Le Figaro, 16 août 2015).

Dans la lettre qu’elle avait pu écrire à ses proches durant sa captivité, au printemps 2014, et dont le Washington Post s’était fait l’écho, elle avait écrit : « JE NE VEUX PAS que les négociations pour ma libération deviennent un fardeau » et encore « Je sais que vous voudriez que je reste forte. Et c’est exactement ce que je fais. » Elle y parlait aussi longuement de sa foi en Dieu, qui la portait.

Lorsque Donald Trump a annoncé la mort du chef djihadiste, il lui a rendu hommage, évoquant une « belle jeune femme », partie en Syrie pour « aider les gens ». Des mots dont ses parents Carl et Marsha Mueller - qui ont été personnellement appelés par le président - se sont dits « profondément touchés ».

Un modèle de courage et de don de soi jusqu’à l’ultime sacrifice face à un terroriste que Donald Trump décrit, dans ses deniers instants, comme lâche et transi de peur, n’hésitant pas à faire de ses propres enfants un bouclier.

Make America Great Again, c’est aussi sans doute cela : laver l’honneur des jeunes filles courage, et quand le méchant a payé, leur rendre un vibrant hommage. Cette ode à la bravoure et la justice renoue avec la posture, la légende et les accents qui ont fait les westerns : qu’on le sache, nul ne s’attaque impunément aux jeunes Américaines.

Dans un monde de pusillanimité, la fermeté et l’implacabilité de Donald Trump ne sont évidemment pas pour rien dans sa popularité.

Dans un monde d’anti-héros et de valeurs inversées, et alors qu’en Syrie, les seules Occidentales citées dans les médias sont les islamistes usant aujourd’hui de leur féminité et de leur maternité pour porter plainte contre la patrie qu’hier elles ont bafouée, le visage doux et touchant de Kayla Mueller éclaire singulièrement l’actualité.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 09/01/2020 à 21:01.

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31 octobre 2019 à 11:03

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