Ce mercredi 5 janvier, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé, sur Twitter, la dissolution du groupuscule des Zouaves Paris.
Dissous pour appel « à la haine et à la violence »
Le ministre de l'Intérieur a partagé un communiqué, ce matin, détaillant les motifs de cette décision. « Le groupement de fait "les Zouaves Paris" a été dissous ce matin en Conseil des ministres, conformément aux instructions du président de la République. Comme le détaille le décret que j’ai présenté, ce groupement de fait appelait à la haine et la violence », explique-t-il.
Le groupement de fait « les Zouaves Paris » a été dissous ce matin en conseil des ministres, conformément aux instructions du Président de la République.
Comme le détaille le décret que j’ai présenté, ce groupement de fait appelait à la haine et la violence. A lire👇 pic.twitter.com/mD7Omv5iUl— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) January 5, 2022
Le mouvement, apparu en 2017, regroupe une vingtaine de membres, il est qualifié d'« ultranationaliste violent ». Le communiqué fait état de « nombreuses actions violentes dirigées principalement contre les antifascistes » et relate une communication « sur les réseaux sociaux [qui] vise systématiquement à valoriser et cautionner ces actions violentes en les légitimant ». Les Zouaves sont accusés, en outre, de « propager un discours ouvertement raciste ».
Beaucoup d'internautes ont réagi
Plusieurs internautes ont réagi sur Twitter, se félicitant de la dissolution du groupuscule. Thomas Portes a ainsi salué la décision prise en Conseil des ministres : « Le groupuscule néonazi "les Zouaves Paris", milice de la Zemmourie lors du meeting de Villepinte, a été dissous ce matin en Conseil des ministres. Bonne nouvelle. »
L'avocat Gilles-William Goldnadel a, quant à lui, tweeté : « Mais pas question d'emmerder les Antifas. »
Mais pas question d’emmerder les Antifas . https://t.co/PBlg3LGXKD
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) January 5, 2022
Outre la dissolution des Zouaves Paris, le gouvernement a également prononcé la dissolution des deux associations qui gèrent la mosquée d'Allonnes, près du Mans. Motif : elles « incitaient à la haine et entretenaient des relations avec la mouvance islamiste radicale ».
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