L’apocalypse des bobos : cessons de confondre la planète avec l’humanité !

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Depuis que les politicards de la gauche française, pseudo-idéalistes en mal d’idées pour continuer d’assurer leurs petites carrières, sont devenus les représentants des bobos et des gogos, les préoccupations écologiques et le salut de la planète sont devenus les thèmes récurrents de leurs discours…

Tous ces « cadavres à la renverse » de la gauche rabâchent la même chose, une sorte d’écolo-sociétalisme où l’on combattrait pour la sauvegarde la planète, sans toutefois remettre en cause le mode de vie libéral-libertaire, ses gaspillages, ses smartphones, ses voyages en avion, ses cargos venus d’Extrême-Orient apporter la pacotille made in China, ses milliards entassés par quelques oncles Picsou, et toute une économie pourvoyeuse de plastique, d’emballages et de déchets divers, recouvrant des pans entiers de nos océans. Une économie où le pillage des ressources et la surpopulation ont atteint les limites du supportable, mais dont l’essence est précisément de continuer sans fin dans cette voie.

Ainsi, tous ces porteurs de nobles idéaux planétaires, empêtrés dans les exigences de l’ultralibéralisme mondialiste, et d’un capitalisme dont le principe marchand induit, a contrario, une pollution sans fin, se mobilisent et veulent mobiliser pour leurs carrières autour de la sauvegarde de la planète, le nouveau combat épique depuis que celui des libérations est en train de s’épuiser à chercher des minorités de plus en plus minoritaires à défendre et des discriminés fantasmatiques à sauver de leur épouvantable condition.

Les montagnes de plastique, la destruction des espèces, la transformation de nos lieux de vie en égouts et en décharges publiques menaceraient donc notre planète. Mais est-ce véritablement la planète qui est menacée et qu’il faudrait s’employer à sauvegarder, comme le proclament tous ces discours pleins de compassion pour elle, ou plutôt l’humanité ?

L’homme ne détruit pas la planète, il se détruit lui-même !

Car, enfin, réfléchissons un instant. Si l’humanité, gardant le même cap, achève de s’autodétruire, parce qu’elle se sera privée de tout ce que la planète lui donne, la planète, elle, continuera tranquillement son bonhomme de chemin à travers les millénaires, qui sont un temps relatif à l’homme, non à l’univers.

Les dinosaures ont régné sur la Terre aussi souverainement que les hommes, et bien plus longtemps qu’eux, et plus intelligemment. Il a fallu une comète pour qu’ils disparaissent entièrement. La planète a continué sans eux, elle a généré d’autres espèces…

Il en sera certainement ainsi avec les hommes, s’ils persistent dans l’esprit bobo et le mondialisme marchand : manifestations pour le climat ou pour tout ce qu’on voudra ou non, ils disparaîtront de la surface de la Terre. Mais la planète, elle, en quelques petits siècles ou millénaires, aura effacé toute trace de l’humanité et de ses nuisances, de son orgueil, de sa bêtise et de sa cupidité, et elle continuera, allégée, soulagée, pourvoyeuse de paysages magnifiques que les hommes ne verront plus, jusqu’au terme de son cycle cosmique.

Jean-Pierre Pélaez
Jean-Pierre Pélaez
Auteur dramatique

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