Le 29 novembre, deux hommes radicalisés ont été interpellés en région parisienne. Mis en examen pour terrorisme, le 3 décembre, ils ont finalement été écroués. L'un des suspects a avoué avoir projeté de mourir en martyr en tuant des passants pendant la période de Noël, rapporte Le Parisien.

Une nouvelle affaire de projet d'attentat a été déjouée, dernièrement, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête préliminaire, mi-novembre, et, le 29 novembre, deux hommes radicalisés âgés de 23 ans étaient interpellés à Meaux (Seine-et-Marne) et au Pecq (Yvelines) par la DGSI. Le 3 décembre, ils ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », avant d'être placés en détention provisoire.

Les enquêteurs ont en effet reçu un renseignement selon lequel les deux jeunes projetaient de commettre un attentat d'ici Noël, au cours de cette période propice aux rassemblements. Les deux suspects ont été interpellés et l'un des deux a avoué qu'ils avaient prévu de se munir de couteaux afin de tuer au hasard des « mécréants ». Les deux terroristes présumés souhaitaient mourir en « martyrs », prévoyant d'être abattus par les forces de l'ordre appelées en intervention.

Un des suspects avait déjà été condamné pour terrorisme

Selon le Centre d’analyse du terrorisme (CAT), l'un des deux suspects avait déjà été condamné à quatre ans de prison, en 2019, pour terrorisme, alors qu'il était encore mineur. Là encore, il s'agissait d'un projet d'attentat au couteau. À cette époque, le mineur disait vouloir rejoindre les rangs de Daech en Syrie et se disait prêt à commettre des braquages afin de financer des attentats en France.

Le second jeune a, quant à lui, nié tout projet d'attentat, désavouant les propos de son ami. Il a cependant avoué une fascination pour l'État islamique. Lors des perquisitions au domicile des deux suspects en région parisienne, un couteau, des téléphones et des ordinateurs ont été saisis : Le Parisien précise que « leur exploitation a révélé une abondante littérature djihadiste et des vidéos violentes estampillées Daech ».

Il s'agit du quatrième projet d'attentat déjoué par la DGSI depuis le début de l'année 2021, signe que la menace terroriste est encore bien réelle en France.

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09 décembre 2021 à 14:25

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