Jacques Smith : « Il faut couper les subventions publiques à l’UNEF, en pleine dérive idéologique : racialisme, islamo-gauchisme, indigénisme »

Jacques Smith son

L'UNEF est le seul syndicat étudiant à avoir un membre siégeant au Conseil économique, social et environnemental (CESE), alors qu'une note récente de l'Élysée incrimine certaines pratiques du syndicat qui vont à l'encontre des valeurs de la République.

Au micro de Boulevard Voltaire, réaction de Jacques Smith.

 

 

Alors que le gouvernement se penchait sur la possibilité de couper les subventions du syndicat UNEF, une information vient contrecarrer cette volonté. L’UNEF est le seul syndicat étudiant à avoir un membre siégeant au conseil économique, social et environnemental. N’y a-t-il pas une sorte de contradiction ?

 

C’est plus qu’une contradiction c’est un scandale. Pas plus tard que mardi, une note de l’Élysée disait que beaucoup de valeurs républicaines étaient attaquées par différentes pratiques du syndicat étudiant l’UNEF. Le lendemain, on apprend que l’un de leurs représentants est nommé au CESE. Quoi que l’on en pense, c’est tout de même une institution de notre pays qui peut émettre des avis sur nos lois. Tout le monde est au courant des dérives idéologiques de ce syndicat.

 

 

Le premier secrétaire du parti socialiste, Olivier Faure a quant à lui déclaré qu’il ne considérait plus l’UNEF comme étant lié au parti socialiste. L’UNEF s’est d’ailleurs fait connaître pour des prises de position pour avoir notamment balancé le nom de deux professeurs qui, selon elle, auraient été islamophobes. Comment expliquer qu’un syndicat comme l’UNEF ait pu tomber dans ces « pièges » ?

 

Mélanie Luce, présidente de l’UNEF assume en direct qu’il se tient des réunions non mixtes organisées par l’UNEF où les hommes et les blancs peuvent être interdits. Cela a engendré différentes réactions surtout de droite. Ce syndicat n’est plus du tout représentatif du monde étudiant. On se demande aujourd’hui pourquoi le ministère pense encore que ce syndicat peut représenter les étudiants. En réalité, il y a les dérives idéologiques, du racialisme, de l’indigénisme et de l’islamo-gauchisme. Cela fait des années que nous combattons sur le terrain, dénonçons et essayons d’interpeller nos élus et les différents acteurs de notre vie politique à propos des dérives très dangereuses de ce syndicat. Il est bien dommage qu’il faille une interview sur Europe 1 pour que tout le monde se réveille.

Aujourd’hui, il faut clairement couper les subventions publiques de ce syndicat. Je vous rappelle que durant le projet de loi sur le séparatisme, Gérald Darmanin disait clairement qu’il ne fallait pas donner un euro aux ennemis de la République. La note de l’Élysée vient de dire que certaines pratiques de l’UNEF allaient à l’encontre de ces mêmes valeurs. Il faut que Gérald Darmanin soit clair et cohérent en coupant les subventions publiques de l’UNEF.

A Grenoble, la section locale affiche clairement le nom et le prénom de ces deux pauvres professeurs et appelle au lynchage de ces professeurs pour une prétendue islamophobie. C’est le camp de l’anti-France et de la haine de la France.

 

 

Appelez-vous toujours à la dissolution de l’UNEF ? Selon vous, ce syndicat n’est-il plus républicain au sens politique ?

 

L’UNEF n’est absolument pas dans les valeurs de ce qu’est la France et affiche même des valeurs anti-France. Leur prochaine présidente se présente voilée dans les auditions à l’Assemblée. Ils détestent tout ce qui représente la France et ne se cachent pas pour le dire. Il faut que le gouvernement soit clair et coupe ces subventions. La nomination au CESE révèle qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ont bien choisi leur camp, celui de la gauche et de l’anti-France.

Jacques Smith
Jacques Smith
Délégué national de l'UNI

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