Le coût de la vie augmente depuis plusieurs mois, ce qui inquiète de plus en plus les Français pour leur pouvoir d'achat, rapporte Le Parisien. Ainsi, les prix ont augmenté en moyenne de 1,9 % en un an, et de 0,6 % simplement sur le mois d'août.

 

Une inflation qui flambe partout

Jeudi 30 septembre, une estimation provisoire sur l'inflation a été publiée par l'INSEE et rapporte que « la hausse des prix a été tirée par les services (+1,5 %) et l’énergie (+14,4 %), tandis que celle des produits manufacturés (+0,4 %) et dans une moindre mesure de l’alimentation (+1 %) et du tabac (+4,8 %) a ralenti », résume Le Parisien.

Outre l'énergie, ce sont des denrées habituelles comme le pain ou encore les jouets qui voient leurs prix s'envoler, comme en témoignent des enquêtes de France Info ou de RTL. France Info rapporte ainsi l'inquiétude du président de la Confédération nationale de la boulangerie pâtisserie française, Dominique Anract, qui rappelle que le prix de la baguette a augmenté de 23 centimes en 20 ans. Une dynamique qui n'est pas en passe de ralentir, en raison de la hausse de la matière première : le blé. « En 20 ans, la baguette a pris 23 centimes, par rapport au prix du paquet de cigarettes qui a été multiplié par trois, ce n'est pas la même chanson. Là, tous les feux sont au rouge : prix du blé, farine, énergie, plus les salaires, plus les produits d'emballage. Au niveau des coûts de revient, chaque boulanger est responsable des tarifs qu'il met, mais cela serait logique qu'il y ait une augmentation. »

Pour les jouets, la flambée des prix n'est pas négligeable non plus : « 70 % des jouets affichés dans les catalogues voient leur prix augmenter par rapport à 2020, avec une hausse moyenne de 4,97 euros pour les jouets concernés », rapporte RTL, après avoir comparé les prix de 6.000 jouets à partir de 1.200 pages de magazine.

 

Encore des chèques pour pallier le problème ?

Le gouvernement a déjà mis en place le chèque énergie en mars 2021 avec un montant variant entre 48 et 277 euros, puis fixé, en décembre, à un montant de 100 euros, le Premier ministre a également annoncé des boucliers tarifaires pour bloquer les prix du gaz et de l'énergie. Une prime d'activité avait déjà été lancée, le 1er janvier 2016, pour soutenir le pouvoir d'achat des travailleurs percevant moins de 1.500 € nets par mois.

Reste à voir ce que proposera le gouvernement pour que les Français les plus modestes puissent continuer à acheter quotidiennement leur pain et fêter décemment Noël.

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25 octobre 2021 à 15:01

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