Aux États-Unis, une nomenklatura progressiste a pris le contrôle des partis politiques, des médias, de la justice, de l’université et mêmes des organes de sécurité. Ces élites progressistes, d’une avidité sans limite, constituent désormais un réseau qu'on pourrait qualifier de mafieux. L’impeachment de Trump en est la meilleure preuve.

L’« affaire ukrainienne » de Trump commence en 2014, après la révolution ukrainienne, dans laquelle, du reste, le milliardaire « progressiste » Soros reconnaîtra dans une interview donnée à CNN en avril de cette même année que la fondation qu'il avait créée en Ukraine avait joué un grand rôle dans ces événements. Obama, alors président des États-Unis, désigne son vice-président, Joe Biden, représentant de la Maison-Blanche en Ukraine. Simultanément, en avril 2014, Burisma (société énergétique ukrainienne aux pratiques douteuses) nomme à son conseil d’administration le fils de Joe Biden, Hunter, et lui verse environ 50.000 dollars par mois directement et 16.000 dollars par mois à sa société. Sans que l’on sache réellement pourquoi, et alors que Hunter ne parle pas ukrainien et n’a aucune compétence dans le domaine énergétique. Deux jours après l’embauche de Hunter, Burisma verse de fortes sommes à des lobbyistes américains qui font des donations à des sénateurs démocrates. En 2015, Viktor Shokin est nommé procureur général d’Ukraine et mène une enquête sur la corruption au sein de Burisma ; en 2016, il s’apprête à convoquer Hunter. Mais, selon ce procureur, le président ukrainien lui demande, par patriotisme, d’arrêter cette enquête ou de démissionner ; car le vice-président Biden refuse une garantie d'un milliard de dollars à l'Ukraine s’il continue d’enquêter sur Burisma. Ce chantage est confirmé par Biden en personne. Lors d’une conférence (filmée), le vice-président déclarera être allé à Kiev dire au président ukrainien : « Nous ne vous donnerons pas le milliard de dollars [...] si vous ne virez pas le procureur, vous n’aurez pas l’argent. Eh bien, ce fils de pute s’est fait virer. » Cette intervention de Biden est "un événement public, connu de tous", comme l'écrit Céline Lussato dans une article de L'Obs de septembre dernier.

Selon l’avocat du président Trump, Rudy Giuliani, cette affaire de corruption présumée impliquerait aussi « Hillary Clinton (...) le parti démocrate (...) Soros » et des hauts fonctionnaires américains qui auraient, notamment, détourné une partie de l’argent de l’aide américaine à l’Ukraine via des ONG de Soros. Ces propos ont été tenus ces quatre derniers mois dans les rares médias qui ne censurent pas Giuliani (les deux premiers parce que conservateurs et le dernier car Giuliani a été maire de New York) : Fox News, Blaze et New York Magazine. Il faut se rendre compte qu’il y a dix ans, Giuliani, ex-procureur américain et maire de New York, était cité en exemple par tous les criminologues et encensé par toute la presse pour avoir nettoyé New York de la corruption et des criminels. Depuis que Giuliani attaque Soros, il est blacklisté par les médias progressistes.

En juillet 2019, Trump, qui se savait enregistré, demande, notamment, au nouveau président ukrainien l’entraide judiciaire sur les agissements des Biden. Sur la base de cet échange, en décembre 2019, les démocrates, majoritaires à la Chambre des représentants, dévoient la Constitution américaine et votent l’impeachment du président pour abus de pouvoir.

Pour résumer : les démocrates ont peut-être mis en place un énorme réseau de corruption, l’ont financé via l’argent public américain, ont utilisé leurs réseaux au sein de la haute administration et dévoyé la Constitution pour décrédibiliser celui qui fait enquêter sur leurs turpitudes : le président des États-Unis d’Amérique.

Cet impeachment de Trump révèle l'ampleur de la morgue et de la corruption de la nomenklatura progressiste américaine. Grâce à des journalistes et leaders d’opinion incompétents ou complices (l’un n’excluant pas l’autre), cette caste amorale a réussi à faire croire qu’elle agissait pour une noble cause alors que son seul but est de rester au pouvoir via la culpabilisation de la majorité et la criminalisation de ses opposants.

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06 janvier 2020 à 19:34

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