La décision prise par Trump de stopper, pendant un mois, tout vol en provenance de l’Europe se décode ainsi : mettons-nous un instant à la place du président des États-Unis !

L’Angleterre, ce n’est pas l’Europe : moi, président Trump, je vous rappelle que le Royaume-Uni, en cas de crise existentielle, est le seul et véritable partenaire stratégique des États-Unis. Les Européens ne sont pas des partenaires mais des « alliés », autrement dit des vassaux. Aussi, on ne peut pas leur faire confiance pour gérer une pandémie. Et l’actuelle cacophonie d’un continent-passoire et politiquement correct illustre ce phénomène. Un continent dont le système hospitalier risque (l’Italie le démontre) d’exploser.

L’Union européenne ne marche pas. Moi, Trump, je parie donc sur le fait que la situation de ce syndicat de la parole autant que des décisions antidémocratiques discrètes va s’aggraver drastiquement pour de multiples raisons, dont l’une est la face cachée du politiquement correct : la multiplication de zones ingérables de non-droit. Avec ma décision sur l’Europe, je prolonge donc ma « ligne Maginot » là où sont les facteurs de risques. Cependant que les dinosaures de l’establishment politique, aveuglés par leurs donateurs fixés sur leurs comptes d’exploitation et l’urgence d’un retour à la normale avec la Chine, courent comme des poulets sans tête, nourris de ce prêchi-prêcha qui fatigue les masses.

C’est la guerre : je vous annonce de facto que mon administration vient officiellement d’entrer en guerre. Une guerre contre, le dis-je, « le virus étranger », fruit du mondialisme. Je suis un président visionnaire. Je fais montre, depuis janvier, d’un continuum. Premier « Occidental » à restreindre l’accès à nos frontières pour ceux en provenance de la Chine, la Corée du Sud et du Japon, je m’étais fait traiter de raciste. Or, j’ai bel et bien retardé l’implantation du virus sur notre territoire. Si j’ai quelque peu cafouillé, faute d’informations appropriées, je me ressaisis, bien que pris dans le maelström du bal des hypocrites, ceux-là mêmes qui m’ont tourmenté non-stop pendant trois ans. En fermant, aujourd’hui, la porte aux vecteurs européens, je démontre qu’au lieu de réagir j’anticipe en votre nom.

On ne peut pas faire confiance au parti démocrate : je le dis souvent, le parti des parasites sociaux (grand capital et clientèles électorales « achetées ») me hait plus qu’il n’aime l’Amérique. C’est le parti de la déconstruction sociale, celui, bien plus encore que l’establishment républicain que j’ai marginalisé, de la soumission à une future gouvernance mondiale, organisée sur ce « modèle européen » défaillant qui avait été mis en place par nous, Américains, après la Seconde Guerre mondiale. Mais, par cet embargo, je veux aussi forcer les loups démocrates à sortir du bois, à montrer combien ils sont partisans et incompétents en cette situation « d’urgence » qui va s’aggraver encore.

Réélisez-moi en novembre : mon devoir est de garantir votre sûreté physique et économique, au-delà des partis et des lobbies. Non seulement nous nous sommes ressaisis face à cette crise devenue guerre durable à l’intérieur du territoire, non seulement nous avons orienté les bureaucraties vers l’efficacité, non seulement nous installons notre antivirus aux frontières, mais, surtout, je vous présente un plan de stimulation économique et sociale qui vous protégera et que je lancerai par ordonnance présidentielle si le Congrès et ses donateurs cupides refusent de vous aider.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 19/03/2020 à 10:55.

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12 mars 2020 à 17:28

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