Emma Watson, actrice de 32 ans célèbre pour son rôle de Hermione Granger dans la saga Harry Potter, s’est vue proposer de nouveau ce rôle après le dernier film sorti en 2011. L’actrice britannique n’a pas refusé, mais donne une seule condition pour revenir : que la créatrice de la saga, J. K. Rowling, ne participe pas au projet.

J. K. Rowling est hautement suspecte, il est vrai. Elle est accusée de transphobie depuis maintenant deux ans, à la suite de plusieurs tweets.

La scénariste avait partagé son avis le 6 juin 2020 à propos de la charmante expression pour désigner les femmes comme « personnes menstruées ». Car il faut exclure l’idée qu’il y aurait deux genres différents, la femme et l’homme, et que ce sont les femmes qui ont leurs règles. Of course. L'écrivain a péché par ironie : « Je suis sûre qu'on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu'un m'aide. Feum ? Famme ? Feemm ? » Prenant le sujet visiblement un peu trop à la légère, J. K. Rowling s’est attiré les foudres d’une partie de sa communauté. Elle a reçu durant plusieurs mois des menaces de mort, provenant selon elle de militants pour les droits des transgenres. «J’ai maintenant reçu tellement de menaces de mort que je pourrais en tapisser la maison, et je n'ai pas cessé de m’exprimer », a expliqué l'écrivain. Perseverare diabolicum...

Le 15 juillet 2021, la scénariste s’attire de nouveau les foudres des internautes. Elle apporte en effet son soutien à Milli Hill, une femme auteur qui s’était exprimée sur les réseaux sociaux au sujet de la violence obstétricale. Pour les deux femmes, les violences durant la grossesse et l’accouchement ne concernent que les femmes, puisque ce sont les femmes qui portent et accouchent de l’enfant. Basique ? Leurs tweets, jugés transphobes, ont encore une fois joué en la défaveur de J. K. Rowling et le hashtag #JKDoesntSpeakForMe est monté en tendance sur Twitter grâce au relais des réseaux LGBTQI.

Transphobe, la scénariste ? Emma Watson s’y est mise aussi. Le 13 mars 2022, lors de la 75e cérémonie des BAFTA, l’actrice de 32 ans a taclé discrètement J. K. Rowling. Rebel Wilson, maîtresse de cérémonie, a présenté Emma Watson sur le ton de l’humour : « Voici Emma Watson. Elle se dit féministe mais on sait tous que c’est une sorcière. » Ce à quoi l’actrice a répondu : « Je suis là pour TOUTES les sorcières, au fait. » Sa phrase n’était autre qu’une référence aux propos « transphobes » de l’auteur de la saga Harry Potter, accusée de n’accepter que les femmes et les hommes dans la société. Elle a ajouté : « Je veux que mes abonnés trans sachent que moi et beaucoup d’autres dans le monde vous voient, vous respectent et je t’aime pour qui tu es. »

Difficile pour la scénariste, entre les menaces de mort et les tacles en public…

Après qu’Emma Watson a annoncé ne pas revenir dans la saga si J. K. Rowling y restait, certains internautes ont soutenu l’actrice : « Soutien total à Emma Watson qui a le droit de ne plus vouloir travailler avec une créatrice transphobe », poste ainsi un tweetos.


D’autres ont plutôt soutenu la scénariste « Ptdrr Emma Watson sans jk Rowling elle aurait son PayPal en bio sur ses RS, l'ingratitude c'est grave surtout pour un débat qui, scientifiquement et génétiquement, ne lui donne pas raison ».

Les studios Warner ont désormais le choix entre l’actrice célèbre du film et l’auteur des romans, créatrice de l’histoire, à l’origine même de la célébrité d’Emma Watson. Suspense...

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30 juin 2022 à 20:36

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14 commentaires

  1. Je suis pour le respect de tous : tout le monde a le droit de ne pas avoir de cerveau, même Emma Watson.

  2. Comme pour Disney, boycottons totalement ces dégénérés dégenrés (c’est drôle, presque pareil !)

  3. J.K. Rowling est un génie et une magnifique personne, elle est bien assez riche, si j’étais à sa place j’enverrais promener ces acteurs qui lui doivent toute leur carrière, et je retirerais mon accord pour toute exploitation de mon oeuvre pendant un bon bout de temps !

  4. J’aime bien les enrichis qui crachent dans la soupe. Ils sont absolument trop délicats pour moi. Vive JK !

  5. La bêtise crasse le dispute à la méchanceté …sans fond .
    Sans la créatrice littéraire tous ces gens ne seraient rien !!

  6. Dieu ou la Nature selon que l’on ne soit pas croyant a inventé l’homme et la femme, le mal et la femelle, mais il y a aussi les hippocampes ! Dans la Nature le monde animal en grande majorité c’est le mal et la femelle. Que recherche les « transgenres » a créer une nouvelle « race » ? ! A dominer le Monde au delà de la stratosphère ? A tuer les Religions pour la Leur et assurer leur Hégémonie ? Il y a eu des guerres pour moins que ça ? !! Assurément en étant tous transgenre, l’humain disparaitra.

  7. Décidément tous ces gens, quels qu’ils soient ont un problème profond avec leur sexualité, ce qu’ils ont entre leurs jambes ou qu’ils n’ont pas les perturbent profondément, ou alors il s’agit peut être d’un égo démesuré !!

    1. « tous ces gens » ont simplement besoin d’un « engagement » médiatique pour une cause ou une autre. Ça fait partie de la panoplie d’une célébrité.
      Comme il est devenu terriblement « classique » voire ringard, de soutenir des actions contre la maladie, la faim ou la pauvreté, se reporter sur des minorités clivantes aide à faire le « buzz » à obtenir des « followers » et à recueillir des « like ».
      Ici, c’est les trans, demain pourquoi pas des Ouïghours albinos. La connerie humaine adore ça.

  8. « Sur quelque préférence une estime se fonde
    Et c’est n’aimer personne que d’aimer tout le monde »
    Merci Molière…
    (Excusez moi de ne pas brader mon affection pour tous ces crétins en mal de reconnaissance.)

  9. Sans la créatrice, l’interprète ne serait rien. Mais l’interprète est trop stupide pour le comprendre.
    Et d’ailleurs, elle devrait avoir honte de faire de l’argent sur l’œuvre d’une transphobe.
    Décidément, ce monde de dingos n’est pas le mien.

    1. Son engagement devrait d’ailleurs la conduire à reverser à une oeuvre caritative tout l’argent qu’elle a perçu en interprétant un personnage de la saga issue de la créativité d’un auteur jugé « transphobe ».
      Ça, ça aurait du panache.
      Mais bon, gageons qu’elle sait faire la différence entre ses intérêts financiers et son « combat » médiatique.

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