Élections de mi-mandat aux États-Unis : les candidats républicains anti-Trump balayés 

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C’est une victoire trumpiste qui s’est déroulée mardi 16 août, dans le Wyoming ! La candidate républicaine Liz Cheney, fille de l’ancien vice-président Dick Cheney, a perdu la primaire face à son adversaire ouvertement pro-Trump. Harriet Hageman remporte l’investiture du parti, avec 66 % des voix. Elle devient ainsi la candidate officielle du parti républicain pour les élections de mi-mandat dans l’État du Wyoming. Une large victoire qui inscrit encore davantage les républicains dans l’ombre de Donald Trump.

Dans le camp conservateur, cette élection s’est jouée autour de l’ancien président. D’un côté Liz Cheney, porte-voix des républicains anti-Trump, s’est promis de « tout faire » pour que l'ancien président n'accède plus jamais à la Maison-Blanche. La femme de 56 ans a fait de l’anti-trumpisme son cheval de bataille. Elle a rejoint la commission parlementaire enquêtant sur son rôle dans l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021, ce qui a profondément agacé l’ancien locataire de la Maison-Blanche. De l’autre côté, une femme, également : Harriet Hageman, mais soutien inconditionnel de Donald Trump. Ce dernier s’était promis de faire échouer Liz Cheney ; pari réussi. « Elle devrait avoir honte d'elle-même, de la façon dont elle a agi », a-t-il affirmé sur son réseau social, Truth Social. « Maintenant, elle peut enfin tomber dans les oubliettes de la politique. »

Ce résultat n'est pas si surprenant. Il suffit de regarder les résultats de la présidentielle, où 70 % des suffrages du Wyoming sont allés pour Donald Trump. Mais alors, cela signifie-t-il que l’avenir des républicains ne peut se faire qu’avec Donald Trump ?

Élections de mi-mandat : les pro-Trump en bonne position 

Les midterms seront-elles remportées par les candidats républicains ? Il est trop pour le dire ; en revanche, le parti conservateur est en bonne position. Depuis janvier 2022, les primaires républicaines sont dominées à 53 % par des personnalités proches de Donald Trump. Parmi elles, on peut citer Doug Mastriano et Kari Lake, nominés pour les postes de gouverneur de Pennsylvanie et d'Arizona ; ou encore Peter Thiel, Blake Masters (Arizona) et J.D. Vance (Ohio), en lice pour le Sénat. De plus, le camp républicain va bénéficier de la très faible popularité de Joe Biden : seulement 38 % des Américains approuvent sa politique.

D’après un décompte réalisé par le Washington Post dans les six États où s'est jouée l'élection de 2020 — Arizona, Géorgie, Michigan, Nevada, Pennsylvanie et Wisconsin —, les trumpistes ont remporté 62 % des votes lors des primaires pour les midterms. L’engouement républicain pourrait bien se concrétiser en 2024 lors de la présidentielle. Si Donald Trump reste assez populaire auprès de sa base militante, « beaucoup de républicains ont envie de se débarrasser de Trump, comme les démocrates ont envie de se débarrasser de Biden, assure le spécialiste des États-Unis Jean-Eric Brana au micro de Sud Radio. Ils sont trop vieux. Il se trouve que la relève est déjà là, on parle de Ron DeSantis qui défend le même programme mais qui a 43 ans. »

Illustration : Liz Cheney

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Kevin Tanguy
Journaliste stagiaire à BV, étudiant en journalisme

Vos commentaires

13 commentaires

  1. avouons le, c’est assez jouissif lorsque le « bon peuple », de l’amérique ou de la france profonde, se rappellent au bon souvenir d’une classe dirigeante qui s’obstine à nous dire ce qui serait bon pour nous et est expédiée au tapis à l’occasion d’une élection. Bravo, continuez.

  2. Nous sommes bien placés pour savoir qu’avec une côte de popularité minable, on peut être réélu. DOMINION a été inventé pour cela.

  3. Après la Biden mania qui a failli amener la Guerre en Europe, à toute l’Europe, et sous religion du Wokisme, les défauts de Trump c’est que dalle….! et ses discours sont avec humour…

  4. Les mid term américaines … mais aussi les élections italiennes du 25/09 marqueront vraisemblablement un tournant. Biden et ses sbires abracadabrantesques sont en chute libre …. et l’affaire ukrainienne est en train, pour eux, de tourner au fiasco. L’Allemagne pourrait de son côté se réveiller avec une sérieuse gueule de bois et même de charbon de bois ….

    • Et malheureusement pour nous Français pas que l’Allemagne. Si seulement les événements pouvaient s’accélérer aux US nous débarrassant par contre coup de toute cette clique européaniste qui nous mène à la ruine, j’en rêve…

  5. Tout d’abord, permettez moi de féliciter le journal pour le retour des commentaires à ses articles sans passer par les GAFAM.
    Pour une fois, je serais d’accord et tout feu tout flamme pour que les français copient, prennent exemple sur le sursaut américain. Que le bon sens l’emporte enfin : sur les calculs politiques, sur les stratégies, les ambitions qui nous ont mené à notre perte. Un espoir !

  6. Les conservateurs américains ressemblaient à l’UMP/LR française, càd qu’ils se disent de droite mais appliquent souvent des mesures collectivistes de gauche. Seul Trump a réussi à cliver et à ramener les conservateurs vers un vrai programme de droite (comme Zemmour en France). C’est ce que le peuple a vu et c’est pour çà qu’il va vers lui. Plutôt que de voter pour un conservateur gauchiste et franc-maçon, autant voter pour la gauche directement

  7. De Santis, 43 ans… Quel argument ! On voit ce que ça donne avec le zigoto du même âge chez nous…

  8. Il faut croire que les americains sont moins idiots que nous et ne se laissent pas avoir par les campagnes de diabolisation !

  9. Les ennemis de Trump ont du souci à se faire .
    Non seulement aux États-Unis mais où qu’ils se trouvent dans le monde .
    « Trump- le Retour  » va faire très mal aux tricheurs et aux va t-en guerre en tous genres .
    Il n’a jamais quitté « la partie » le Patriote pacifique du Camp du Bien .

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