Ces soldats espagnols qui « changent de sexe » pour avoir plus d’avantages : ils ont tout compris !

La folie woke nous réserve quand même de belles tranches de rigolade et permet même à certains petits malins de tirer leur épingle du jeu. Ainsi de ces soldats espagnols qui ont observé une concordance pleine de promesses dans la parution, presque simultanée, de deux nouveaux règlements militaires au sein de l’Ejercito : l’un permet aux militaires de « changer de sexe » sur leurs papiers d’identité sur simple déclaration (sans opération ni traitement) ; l’autre annonce des mesures incitatives pour les femmes militaires – notamment une discrimination positive pour les postes à responsabilité, une solde supérieure de 15 % à celle des hommes ou encore des chambres privées, contre des dortoirs pour les militaires du rang masculins.

Il n’en fallait pas davantage. Sur la base de Ceuta, située du côté marocain du détroit de Gibraltar, et où Francisco Franco passa jadis quelques années, pas moins de 41 soldats ont déclaré se sentir femme. Un petit tour au secrétariat, et hop ! Les voici devenus demoiselles en bonne et due forme, même s’ils conservent souvent leur pilosité faciale et, pour presque tous, ne prennent même pas la peine de changer de nom. Certains arguments ne manquent pas d’humour : « De l'extérieur, je me sens comme un homme hétérosexuel, mais à l'intérieur, je suis lesbienne », a par exemple déclaré un certain caporal Perdigones, qui porte désormais les cheveux longs et des boucles d’oreille. Cet homme, devenu femme lesbienne par simple déclaration, a tout compris : « C’est ce dernier point qui compte. C’est pourquoi j’ai fait le changement juridique pour devenir une femme. » Et voilà.

Depuis, la vie quotidienne du caporal (féminin, donc) a changé. Meilleure solde, donc, mais aussi carrière plus intéressante (il dit, d’ailleurs, qu’on lui a conseillé de « changer de sexe » pour obtenir des postes plus enviables) et, last but not least, une chambre individuelle avec sa propre douche. La jeune fille à barbe s’en explique : « C’est parce que je ne peux pas être avec des hommes puisque je suis une femme, et je n’ai pas jugé approprié d’être avec des femmes biologiques par respect pour elles. » Madame est trop bonne.

Ces soldats ont tout compris. Ils ont bien raison d’en profiter. La politique des quotas favorise les femmes ? Les grilles salariales les avantagent injustement ? Les conditions de vie sont meilleures ? Eh bien, puisque c’est possible, faisons-nous passer pour des femmes. Pas d’opération à prévoir, même pas besoin de se raser, puisque c’est le ressenti qui compte. La discrimination positive, couplée à la théorie du genre, offre d’intéressantes perspectives à ces petits malins. Qui, d’ailleurs, osera leur jeter l’opprobre ? Une meute de wokistes haineux se tient, tapie dans l’ombre, des fois que quelqu’un oserait rappeler l’évidence : on ne peut pas « changer de sexe », on peut tout au plus se faire mutiler en accord avec ses lubies. Et tant qu’on ne dira pas ce genre d’évidences, il y aura très probablement de plus en plus de « femmes » de cette sorte qui jouent habilement avec les absurdités de notre Occident qui marche sur la tête.

Bravo, donc, à ces « femmes militaires », et on souhaite à l’armée espagnole encore beaucoup d’autres déclarations de changement de sexe du même acabit pour arriver, enfin, à une armée 100 % « féminine », certaines de ces femmes étant des femmes « biologiques » (une autre expression woke), d’autres un tout petit peu moins. Le pays du Cid et de Don Juan a un peu changé, mais honnêtement, regardons-nous à notre tour avant de critiquer…

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