Cambriolage chez François et Julie : « Au secours, on a volé mon casque ! »
Après que François Hollande eut cédé sa place au jeune Macron, la rumeur courait que l’ex-Président allait s’installer dans le XXe arrondissement de Paris. Dans le même temps, à l’angle de la rue des Pyrénées et de la place de l’Ermitage s’ouvrait un charmant restaurant nommé Mr Culbuto. Si ça n’est pas un indice, ça y ressemble… L’endroit était discret, engoncé dans la verdure, accessible en trottinette et en scooter.
Plus récemment, on a appris que notre Président déchu venait d’acquérir, à Tulle, une sorte de gentilhommière. La grosse bâtisse trône au milieu d’un parc de 3.000 mètres carrés, sur la rive droite de la Corrèze. Elle exprime l’opulence d’une bourgeoisie cossue dans un XIXe siècle finissant, celle qui portait montre à gousset et gilet serré sur une bedaine triomphante.
Si François Hollande avait pour ennemi la finance, il a assurément pour ami l’immobilier. L’actualité nous apprend, en effet, qu’il va s’installer avec Julie Gayet non point cité de l’Ermitage, mais dans « la campagne à Paris », près du parc Montsouris. On ne fait pas plus chic que ce coin du XIVe.
Un peu plus récente que la maison de Tulle mais pas moins grandiose, la villa du square Montsouris - 180 mètres carrés, avec jardin et terrasse - a coûté 2 millions d’euros à sa nouvelle propriétaire. C’est Julie qui l’a achetée, a dit François Hollande, au Point. Les tourtereaux ne l’occupent pas encore car elle est en travaux, cela, pour un coût de 400.000 euros aux frais de l’ancienne propriétaire.
Hélas, en ces temps où les immigrés illégaux, les gilets jaunes énervés et les sans-dents affamés arpentent les rues de Paris, cette belle demeure suscite les convoitises. D’aucuns s’y installeraient volontiers, nonobstant les travaux. Deux trois matelas, un petit réchaud… c’est toujours mieux que les camps de migrants de la porte d’Aubervilliers.
Un audacieux s’est risqué à forcer la porte, a brisé une fenêtre. Devant cet horrible effraction, Julie Gayet s’est rendue au commissariat du XIVe, avenue du Maine, afin d’y déposer plainte. Le Point raconte : « Le poste de police de l'avenue du Maine étant en travaux, la comédienne a cru qu'il était fermé. Elle rebrousse chemin. François Hollande charge son fidèle officier de sécurité (OS), resté à son service après son départ de l'Élysée, de joindre la police. » Dans l’instant, « l'unité de traitement des délits en temps réel du parquet de Paris est également et rapidement prévenue, de même que sa permanence criminelle ». Plus vite encore que dans les séries américaines, les cotons-tiges entrent en scène : « Bien que la victime n'ait pas encore porté plainte, ordre est donné aux policiers de terrain de faire intervenir illico leurs experts techniques et scientifiques pour des prélèvements sur le lieu du délit. »
« C'est l'OS de l'ex-président de la République qui fait le guide », nous dit-on, cela, en toute illégalité puisqu’il « n'a pas le droit de se mettre au service d'un tiers, fût-il de sa famille ». En droit pénal, c’est un détournement de biens publics. Condamnable, donc. Qu’importe : en moins de temps qu’il en faut pour le dire, l’enquête est bouclée. Un paquet de cigarettes trouvé à l’étage permet l’analyse des empreintes. Le coupable est un Algérien de 19 ans, aussitôt interpellé dans le centre de rétention « où il avait été conduit après avoir commis des délits similaires début janvier à Paris ». Où l’on comprend, aussi, qu’un centre de rétention ne retient rien du tout…
L'homme, placé en détention provisoire, dit Le Point, devrait rejoindre son pays d'origine à l'issue de sa peine. On peut imaginer que celui-là sera mis dare-dare dans l’avion.
Juste pour rire : j’ai été victime d’un vol avec violence, un soir de février 2017 : 10 jours d’ITT. Les convocations pour l’enquête, suite à ma plainte, sont arrivées deux mois plus tard. On m’a dit qu’un juge d’instruction serait nommé. Nous sommes le 7 février 2020. J’attends toujours…
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
BVoltaire.fr vous offre la possibilité de réagir à ses articles (excepté les brèves) sur une période de 5 jours. Toutefois, nous vous demandons de respecter certaines règles :