Boris Johnson prend tous les risques pour plonger dans la polémique sur les sportifs transgenres

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Un mètre quatre-vingt, des biceps plein les manches, je crève l'écran de mes nuits blanches... Claude Nougaro conclurait aujourd'hui sa chanson par : « Et je peux m'inscrire dans une compétition sportive féminine. » Outre-Manche, Boris Johnson, cheveux en bataille façon « j'ai énormément réfléchi », se lance sur le sujet au risque de sombrer dans la transphobie la plus éliminatoire. Bravant tous les interdits progressistes, le Premier ministre anglais déclare : « Je ne crois pas que les hommes biologiques devraient concourir dans les épreuves sportives féminines », relève L'Équipe. Inconscient des dangers qui menacent, le malheureux argumente sa prise de position : « C'est peut-être un sujet de controverse mais cela me semble juste sensé. »

En cela, Boris Johnson fait référence à la cycliste transgenre, Emily Bridges, non autorisée à prendre place sur les lignes de départ des courses féminines par l'Union cycliste internationale (UCI), alors que celle-ci y avait été autorisée auparavant par la fédération anglaise.

Après cette sortie de route à haut risque, l'homme de Downing Street se raccroche aux branches et parvient à rejoindre le peloton en ajoutant : « Cela ne signifie pas que les personnes voulant changer de genre ne bénéficient pas de mon immense sympathie et il est vital qu'on leur apporte tout notre amour et notre soutien dans leur prise de décision à ce sujet. » Lui-même, s'étant inscrit à un concours de canevas, se trouve fort embarrassé par la réalité qu'il vient d'énoncer.

Suite ou non à ces diverses affaires qui firent grand bruit, telle la nageuse à la carrure de bûcheron, ex-monsieur, qui devança ses concurrentes lors d'une compétition universitaire à Atlanta, le projet de conférence visant à promouvoir les droits LGBT qui devait se tenir en Angleterre est abandonné. L'annonce du boycott de ce sommet par des associations caritatives en désaccord sur les thérapies de conversion serait la cause de ce renoncement. Cheveux en bataille suffisant à ses propres tourments, nul doute que Boris Johnson fut pour le moins enchanté d'apprendre qu'il n'aurait pas à débattre avec des poids lourds de la natation synchronisée ou des tennismen réclamant le droit au filet en macramé. Il l'a échappé belle ! Euh... beau !

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

26 commentaires

  1. Inénarrable Boris qui rentre dans le dur sans protection sur un sujet très glissant, dans la foulée du vieillard d’Outre-Atlantique qui lui sert de mentor. J’attends avec impatience l’envoi par Joé de ses brigades d’élite, redoutables pom-pom-girls transgenres, pour combattre celles de Poutine, ceci afin de restaurer les valeurs progressistes du nouvel ordre mondial, et tout à la fois pour convertir enfin les hordes de brutes sibériennes aux pratiques trop viriles vers des goûts plus raffinés.

  2. On oublie qu’il y a 50 ans, le sport a déjà été confronté à ce sujet avec les nageuses est-allemandes, gonflées aux stéroïdes et aux produits virilisants.

    • Les malheureuses !
      Il n’ y aura eu personne pour évoquer les séquelles des traitements qui leur étaient infligés. raison d’ état. Cela comprenait aussi la grossesse …

    • Mais à ce moment là, on s’indignait, maintenant on promeut, si ça change ça change disait un tonton flingueur.

  3. En France, les lobbies transgenre sont plus malins. En pleine campagne électorale, le bulletin de la Mutuelle Générale de l’Efucation Nationale (MGEN), dans un numéro consacré au « débat sur la fin de vie », interviewe un certain Pierre devenu une femme par des oestrogènes et une opération et qui proclame son grand bonheur. Ce n’est pas la mutuelle qui paye. Est-ce la Sécu qui paye en douce ?

    • Pas « en douce » du tout ! Il y a quelques années, la sécu a même été obligée de rembourser une opération de changement de sexe faite en Suisse, au motif ne personne ne pouvait (ou ne voulait) la pratiquer en France…

  4. Quand certains préfèrent les substituts au vraies femmes, on peut parler de déviance psychologique, ou c’est, là aussi, complotiste ?

  5. Une chose me semble incontestable : le fait de changer de sexe ne change pas la morphologie donnée par la nature. Donc pratiquer un sport dans une « catégorie » qui n’est pas celle attribuée par la nature s’apparente à de la tricherie.

  6. Tôt ou tard, il faudra bien « traiter » un problème qui ne touchent que les pseudo-démocraties en quête de conneries…
    Présentement, notre amateur-président est loin de partager ces idées avec l’ami Boris…et pour cause…le chef de file des admirateurs « LGTB » est bien français.

  7. Il y a une épidémie de « déglingués du bulbe » depuis quelque temps. J’espère qu’ils ne se reproduisent pas…

  8. Le sexe est déterminé par les chromosomes XX ou XY, on peut se travestir, bourrer d’hormones, se faire opérer, on ne peut pas changer ses chromosomes.

  9. oh décadence quand tu nous tient.
    Et dire que ce sont tous ces imbéciles qui nous gouvernent de part le monde.

  10. Enfin une parole sensée.
    Les paroles très fortes des quataris vont peut-être faire réfléchir en haut lieu à tous ces adepte de la genouflexion et aux rampages en tous genres…
    Les instances sportives ont toujours fait une différence entre les femmes et les hommes, alors qu’elles continuent en créant une catégorie hybride moyennant un nombre minimum d’inscrits comme pour les autres catégories.
    Autre solution… légaliser le dopage !!!

  11. Sujet à haut risque où l’on ne peut savoir qu’elle est l’intention réelle de celui qui souhaite changer de genre. Même si l’on réservait des épreuves entre transgenres à combien de sous groupes cela conduirait il?

    • C’est leur problème et pas celui des athlètes biologiquement définis dès la naissance.
      Libre à chacun certains choix sans interférer sur la vie en collectivité…

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