Aymeric Caron se rallie à l’oracle Mélenchon

Lassé par les écologistes de pacotille, Aymeric Caron rejoint Jean-Luc Mélenchon. Un vrai, un pur et dur, un sauveur de planète dernière génération converti sur le tard mais qui rattrape le temps perdu avec force mises en scène et déclarations pétaradantes. Le gaillard est devenu l'homme qui porte le monde sur ses épaules, l'Atlas de la gauche, Aymeric est sous le charme. Lors du débat avec Éric Zemmour, le leader Insoumis annonçait Bordeaux sous les eaux en 2050, Dunkerque, la Camargue, le Marais Poitevin, le Café de Flore... Aymeric chausse ses bottes en caoutchouc et rejoint l'oracle. « La candidature de Jean-Luc Mélenchon est la seule à être porteuse d'espoir », déclarait-il dans le JDD du 23 janvier.

Fini le temps où il recommandait de ne pas tuer la maman moustique en quête de sang frais pour ses progénitures ; chez LFI, on tape à coups de marteau sur la tête des opposants. Qu'ils aient des poux sur la tête ou non. Pas de quartier.

Que l'on ne s'y méprenne pas, le nouveau venu initiera Jean-Luc Mélenchon à la nourriture vegan. Fanes de radis, feuilles de laitue... l'initiation sera longue. L'animal politique ne se laissera pas amadouer facilement. Quelques coups de griffe sont à redouter, des morsures, des rugissements. « Remballe-moi cette saloperie ! » se fera entendre dans la sonorisation d'un meeting quelques instants avant l'entrée en scène du héros. Aymeric aura encore fait chou blanc avec sa décoction de fleurs de navet censée doper le candidat.

Au-delà du ralliement, Aymeric Caron vise le Graal. Une place au chaud dans le palais Bourbon. Annonceur de fin du monde à l'Assemblée nationale. Pour parvenir à ce poste prestigieux, l'ex-chroniqueur sera sur la ligne de départ des législatives de juin sous l'étiquette de la Révolution écologique pour le vivant (REV). La stratégie mélenchonnesque consistant à s'engouffrer sur le créneau climatique pourrait signer l'agonie de la ligne Jadot. Celui-ci deviendrait alors chroniqueur dans une émission de Ruquier... Si les chaises d'Anne Hidalgo son inoccupées, celles des écolos sont musicales.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

24 commentaires

  1. S’engouffrer sur le créneau de Melanchon s’est fait et il récupère en plus un extrémiste de gauche vulgaire, pervers, ignoble, agressif en gros tous les superlatifs venant des abîmes.

  2. je ne supporte pas ce type …imbu de son savoir ( pour lui ..) mais où allons nous ,? avec des idiots pareils !

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