Attentats : l’islam n’est pas la racine du problème

À la suite de chaque attentat, au sein de la droite dans sa globalité, nous sont livrées des explications et analyses intellectuelles pointant le problème de l'islamisme.

Cependant, l'islamisme (ou l'islam) n'est certainement pas à la racine des attentats islamistes se produisant en Europe. D'ailleurs, la dimension religieuse n'est qu'un prétexte dans ce conflit civilisationnel au sein du territoire français.

De nombreux patriotes mettent en avant la haine des musulmans contre les chrétiens, sous-entendant une guerre strictement religieuse. Ce n'est là qu'une demi-vérité.

Il ne faut pas confondre l'identité et la religion, élément spirituel au sein des civilisations, qui ont une identité restant constante.

Pour n'importe quel individu ayant vécu ou grandi dans des quartiers ou zones à forte population immigrée africaine et nord-africaine, la raison est bien plus simple que cela. Il s'agit d'un problème identitaire.

Surestimer l'islam au sein du cerveau des terroristes est une erreur. L'intégralité des terroristes islamistes, de Charlie à Nice en passant par le Bataclan, sont d'anciens délinquants. En clair, l'islam se trouve entre la vodka, le shit et la BMW. Rien de bien transcendant.

Il n'existe aucune profondeur spirituelle chez ces gens-là, puisqu'ils ont été éduqués dans l'Occident moderne, athée, individualiste, matérialiste. Et se comportent en bons élèves ; en témoignent les nombreux fast-food et centres commerciaux qui pullulent dans les "quartiers sensibles". Ils devraient donc se sentir à l'aise (théoriquement) dans cette société.

Pourtant, le malaise identitaire est bien une réalité. L'Histoire fait que ces populations venant d'une civilisation étrangère ne se sont, dans leur grande majorité, pas intégrées à la civilisation européenne (ou du moins ce qu'il en reste). Pour s'y intégrer, en effet, il faut accepter l'idée de renoncer à ses valeurs civilisationnelles d'origine.

L'islam, chez les jeunes originaires d'Afrique et du Maghreb, n'est pour la plupart d'entre eux qu'un outil de revendication identitaire, comme si ces derniers souhaitaient afficher leurs traditions distinctes de celles des Européens. L'islam fait partie du packaging culturel djellabah-islam-kebab. C'est bel et bien un outil, et non la racine du problème. Au lycée, je demandai à une fille d'origine égyptienne pourquoi elle portait le voile (alors que sa mère ne le portait pas) : elle me répondit : "Pour que les gens sachent que je suis une blédarde." Cela ne l'empêchait pas d'aller au McDonald's et d'écouter du rap fort peu spirituel.

Si, demain, tous les musulmans de France se convertissent au catholicisme (ou à la laïcité), le problème disparaîtra-t-il ? Il est évident que non. Le malaise, sous l'exhibition religieuse, est avant tout identitaire.

Le problème est le multiculturalisme, créateur de revendications identitaires qui ne provoquent que des conflits sur un même territoire géographique.

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