Allemagne : l’AfD bien placée en Bavière et en Hesse
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Les élections qui avaient lieu, ce dimanche, en Bavière et en Hesse ont confirmé la mainmise des partis conservateurs sur ces régions. La Bavière est dirigée depuis 1957 sans interruption par la CSU (Christlich-Soziale Union in Bayern, Union chrétienne-sociale en Bavière) ! Le parti y obtient 37 % des voix. En Hesse, le parti « frère » de la CSU, la CDU (Christlich Demokratische Union Deutschlands, Union chrétienne-démocrate d'Allemagne), obtient 34,6 % des voix.
Par contre, les partis de la coalition de centre gauche au pouvoir à l’échelon national, dirigée par Olaf Scholz, font grise mine. Sociaux-démocrates (SPD), Verts et libéraux du FDP cumulent laborieusement 26 % des voix en Bavière et 35 % en Hesse. Mais ce qui fait les titres en France, c’est évidemment… que « l'extrême droite progresse » (Le Figaro), qu’il y a « poussée de l’extrême droite » (France Info). Nos médias veulent parler de l’AfD (Alternative für Deutschland), qui arrive en troisième position en Bavière (14,6 %, +4,4 points) et en deuxième position en Hesse (18,4 %, +5,3 points). L’AfD confirme son implantation. Entré au Bundestag en 2017 avec 94 députés, le parti a fait élire son premier maire en juillet dernier et progresse donc en régions. Pas mal, pour un jeune parti, créé en 2013 !
Un extrémisme tout relatif
« Néonazi, populiste ou d'extrême droite... Comment qualifier l'AfD, le sulfureux parti politique allemand ? » s’interrogeait Ouest-France en se faisant des nœuds dans les neurones à propos d’un parti qui ne paraît pas bien extrémiste. Les positions du parti sur l’Union européenne et l’euro ont pu varier, une chose est sûre : l’AfD entend lutter contre les réformes écologiques qui apportent avec elles coûts et contraintes, mais aussi, et surtout, contre l’immigration. Cela a toujours été la principale raison de la progression de ses résultats électoraux, à l’époque de Merkel et aujourd’hui avec Scholz aux manettes. Sous haute pression migratoire en France, on oublierait presque que nos voisins allemands la subissent eux aussi. L’AfD a d'ailleurs choisi, pour mener la campagne aux élections européennes de 2024, le député européen Maximilian Krah, qui n'hésite pas à parler de Grand Remplacement (Großer Austausch).
En matière d'immigration, quantité ne rime pas avec qualité
Le Frankfurter Allgemeine a beau nous dire que le Grand Remplacement appartient aux « Rechtsradikale Verschwörungstheorien » – comprenez : aux théories du complot de la droite radicale –, les chiffres sont là. Lors de la crise migratoire de 2015, l’Allemagne a accueilli 1.540.000 migrants, 1.030.000 l’année suivante. En 2020 : 728.000. Toutes ces arrivées sont supposées fournir la main-d’œuvre nécessaire au fonctionnement d’un pays vieillissant. Comment appeler cela, sinon Grand Remplacement ? De plus, quantité ne signifie pas toujours qualité. Les populations exogènes sont surreprésentées dans les statistiques des crimes et délits, comme le démontrent les chiffres officiels mis en diagramme par le statisticien Marc Vanguard, sur X (Twitter). Les agressions sexuelles de la Saint-Sylvestre 2015 à Cologne sont toujours présentes dans les esprits.
Merci à @marc_vanguard
Analyse des statistiques officielles de la criminalité en Allemagne : les étrangers sont très surreprésentés, certains continents d'origine le sont bien plus que d'autres (2/2) - https://t.co/B33ZW0dW58 pic.twitter.com/kY8CAuh5Ls
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) June 22, 2023
Le nouvel arrivage massif de clandestins à Lampedusa s’est déroulé en pleine campagne électorale en Bavière et en Hesse, apportant de l’eau au moulin de l’AfD à qui, comme au RN en France, les faits donnent raison. Au point qu’au lieu de s’étonner d’une « poussée », on est surpris à chaque élection que cette poussée reste finalement limitée, eu égard aux enjeux civilisationnels.
Samuel Martin
Journaliste
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14 commentaires
Enfin le bon peuple commence à ouvrir les yeux.
Merci pour l’info.
Wait and see les élections européennes du 9 juin 2024 car un espoir est en train de naitre, ne boudons pas notre satisfaction.
Un ami allemand me raconte toutes les semaines que les Allemands en on assez de l’immigration ,
Et de voir les prix de l’énergie doubler voire tripler à cause de cette stupide guerre d’Ukraine dans laquelle les dirigeants ont cru bon de s’engager.
Oui, mais ce matin en Allemagne le litre de diesel est à 1,72. Et pas à « prix coûtant » si cher à nos commercants, mais à prix normal.
Pourquoi dire que les Allemands
« subissent »… des millions d’entre eux en ont assez des épiciers qui dirigent le pays, ou plutôt font semblant.
on parle d’immigration pour une main-d’oeuvre ?? les projets des industriels : 20 millions d’emplois de supprimmer au profit de la robotique toutes azimuts , certe s depuis la donne a changer car il est question de délocalisation mais l’un comme l’autre on voit bien que cette neccésité etait completement bidon
Attendre l’inéluctable les bras croisés est un crime contre l’humanité. Heureusement une poignée de convaincus du grand remplacement oeuvrent pour réveiller les masses. Ce qui se passe en Israël devrait nous interpeller davantage .
C’est très révélateur de constater que les médias mainstream voient des « néonazis » partout (France, Allemagne …) sauf là où leur présence est bien réelle, à savoir l’Ukraine ! Les nostalgiques de Stepan Bandera et autres Azov ne sont pas une vue de l’esprit, que je sache.
bien vu !! et merci de le dire !
En effet !
Je jubilais de voir les rombiers du SPD, des Grüne- , de die Linke -ensemble ottomanisé- expliquer leur défaite. La CDU CSU tirait le museau. Les journalopes étaient quelque peu pincés. Je me retrouvais en France, il y a 40 ans. Ouest Rance est une bonne larve du régime Macron.
L’AFD naquit en réaction à la politique pro européise de la CDU CSU et non des nostalgiques du national socialisme. Belle soirée.
Partout en Europe les populations commencent a voter pour les partis qui veulent arrêter cette immigration sauvage qui ne fournit pas la main d’oeuvre qui manque , qui est source de nombreux problèmes de sécurité et qui coute cher aux contribuables .
Nul besoin d’être d’un parti ou d’un autre, tout repose sur un constat simplement visuel , réaliste et seuls certains partis ont ces qualités et rencontrent des adhésions ou des soutiens constants, logique! Il en est de même pour l’ensemble de l’Europe que cela plaise ou non aux opportunistes, aveugles, de circonstance.