Absence de politique familiale : l’Europe disparaît !
Dans les pays baltes, la population s’effondre. La Lettonie, entre 1990 et 2018, est passée de 2,5 à 1,9 million d’habitants du fait de la basse natalité et de l’émigration vers l’Ouest. Le gouvernement ne réagit pas. Pareil en Estonie ou en Roumanie (de 22 à 19 millions d’habitants). À l’Est, seule la Russie est en croissance grâce à la politique familiale du président Poutine, et la Biélorussie, alliée de la Russie, est stable.
Les individualistes occidentaux ignorent le collectif et la notion de capital culturel ou social. Pour eux, l’individu né orphelin n’a pas d’enfants et reste célibataire ! Les notions de famille, de nation sont ignorées ! Les gouvernements individualistes sont donc indifférents à la disparition de leur peuple. Ils sont coupables de génocide par indifférence !
Ce comportement est surtout celui des élites. Les peuples réagissent par la révolte (face à l’immigration de masse) ou par le « sauve qui peut » individuel (pays baltes).
Comme la nature a horreur du vide, cela annonce le remplacement des anciennes populations par des étrangers : c’est donc une trahison nationale. La classe politique officielle est complice !
Debré l’avait compris. Giscard beaucoup moins, encore qu’il dénonçât une invasion immigrée !
La Commission de Bruxelles n’a aucun projet sérieux de politique familiale et encore moins nataliste. Elle est dominée par l’idéologie laïque et perçoit famille et natalité comme des survivances religieuses archaïques. C’est suicidaire. Avec 1.000 ans d’expérience, les religions sont toutes natalistes et servent la transmission de la vie. Les pays qui ont un renouveau religieux avec la bienveillance de l’État, comme la Russie, connaissent aussi une remontée nataliste. En Russie, l’État donne à la naissance du 2e enfant environ 6.500 euros de subvention. On veut, ainsi, aider le logement d’une famille plus grande et l’éducation. L’inconscience des Occidentaux est criminelle face à la pression démographique africaine ou orientale.
Il y a donc plusieurs façons de pratiquer un génocide. La tuerie est la plus violente. L’indifférence plus une propagande antinataliste jouent aussi un rôle énorme. On a remplacé le mot « childless » - sans enfants - par « childfree » - libre d’enfants - comme si les enfants brimaient la liberté !
Face à cette indifférence, on a un climat culturel hostile. Il faut donc revivifier les traditions. De ce point de vue, l’Europe de l’Ouest est assez mal partie. J’ai vu, à Sotchi (Russie), des mères de famille en robe longue danser sur une piste de danse d’hôtel avec leur bébé dans les bras. Elles étaient fières et heureuses. On ne voit pas ce spectacle en France.
Le nombre des avortements, en Russie, a été de 548.000 en 2015, contre quatre millions en 1990 et un million en 2014, soit quatre fois moins ! Poutine n’a rien interdit mais c’est le climat culturel qui a changé sous l’impulsion du patriotisme et aussi de la religion orthodoxe ! C’est un exemple intéressant pour nous. Tout ne se fait pas par la loi, comme le croient nos juristes technocrates.
Les historiens sont de meilleur conseil. Pour sauver notre avenir, il faut non du droit glacé mais de chauds sentiments. Cela passe par la diffusion du roman national appuyé par l’Histoire. L’expérience du Puy du Fou est, grâce à Philippe de Villiers, un excellent exemple à généraliser.
Du génocide de Vendée au génocide par indifférence des Français de souche, c’est un même crime contre notre avenir et celui du peuple ! Il faut le dénoncer !
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