21 mars : Journée mondiale de la trisomie 21

Sitôt l’arrivée du printemps, elles fleurissent sur nos gambettes et arrivent de bon pied en photo sur les réseaux sociaux. Colorées et décomplexées, elles n’ont même pas peur de s’afficher, pourtant dépareillées ! Elles ? Ce sont nos chaussettes, dont les clichés n’ont pas fini de nous amuser, nous surprendre et nous interpeller.

Mais qui sont ces drôles de personnes osant arborer des pieds ainsi déguisés ? Dans le métro, au resto ou au bureau, pourquoi assument-elles cet accoutrement si (d)étonnant ?

Parce qu’en ce 21 mars, nous célébrons la Journée mondiale de la trisomie 21. Une journée au moins, et c’est peu, au cours de laquelle nous est donnée l’occasion, pas si simple, d’expérimenter la différence dans le regard des autres. Initiée par l’association Down Syndrome International (DSI) et relayée par Trisomie 21 France, l’opération « porter des chaussettes dépareillées » a pour objectif de valoriser la diversité et rappeler que toute vie a du prix.

François, 21 ans, témoigne : « Je suis un homme comme vous, j’ai un cœur comme vous, j’ai tout comme vous et j’ai un chromosome en plus ! Ma vie est belle même avec la trisomie 21. » Saluons et encourageons les nombreuses initiatives de plus en plus populaires en faveur des personnes porteuses de handicap, des plus récentes (Cafés joyeux, Tombée du nid, Grand shooting de la trisomie 21…) aux plus persévérantes au service de la dignité humaine (Alliance VITA, Fondation Jérôme-Lejeune…).

Pas d’inquiétude, donc, si, le temps d’une journée, notre société en proie à l’indifférence retourne sur le chemin de l’enfance avec ce petit grain d’insouciance, ce zeste de fantaisie, comme pour manifester que, quels que soient nos pieds, ils nous permettent toujours d’avancer…