Sur les réseaux sociaux, le Hamas et la république islamique d’Iran peuvent inciter à la violence contre Israël en toute impunité !

Ayatollah_Ali_Khamenei

Les échanges de tirs sporadiques quasi quotidiens ont laissé place à un déluge de feu. Depuis lundi 10 mai, le conflit israélo-palestinien s’est embrasé comme jamais auparavant, faisant de Jérusalem et de Gaza le théâtre de violents affrontement entre les forces de sécurité israéliennes et les militants palestiniens du mouvement islamiste du Hamas. Alors que les appels de la communauté internationale à la désescalade s’enchaînent tout en restant lettre morte, la violence contre Israël est encouragée en toute impunité sur le réseau social Twitter. Les auteurs ne sont pas des excités de la gâchette pro-Trump, islamophobes, mais les principaux dirigeants du Hamas et l’ayatollah iranien Khamenei.

L’un tire les ficelles de l’émotion et verse dans la martyrologie, l’autre galvanise la résistance des combattants palestiniens. Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, a publié, le 12 mai, sur son compte Twitter, la photo d’un enfant tué sous les tirs israéliens en faisant de lui un « martyr » moins de la cause palestinienne que de la « criminalité, de la terreur de la brutalité du colon sioniste israélien occupant ».

Un autre haut responsable du Hamas, Mousa Abu Marzook, incite dans un tweet à « ne pas coexister avec l’occupation ».

La semaine dernière, dans un tweet datant du 8 mai, ce dernier avait brandi la menace de la vengeance en proclamant que « l'occupation paiera le prix de ce qu'elle fait à Jérusalem et à Al-Aqsa ». Dans cette déclaration prémonitoire du déclenchement des hostilités et des milliers de tirs de roquettes envoyés depuis Gaza en direction de Tel Aviv, lundi soir, il s’adresse à tous les islamistes arabes et appelle à résister par « tous les moyens ». La violence en fait donc partie !

Mais la palme revient au guide suprême iranien, l’ayatollah Khamenei, qui utilise également la plate-forme Twitter pour galvaniser ses abonnés à continuer et à intensifier le combat contre Israël. Ses tweets du 7 et du 11 mai sont révélateurs non seulement de l’incitation à la violence à l’encontre d’Israël mais également de la volonté de nier son existence. « Israël n’est pas un pays » mais une « base terroriste », fulmine celui qui a confirmé à plusieurs reprises la fatwa prise par l'ayatollah Khomeiny, en 1989, contre le romancier Salman Rushdie pour avoir blasphémé contre le prophète. Cette affirmation rappelle celle de l’ancien président iranien, l’ultra-radical Mahmoud Ahmadinejad, connu pour avoir exprimer clairement sa volonté de « gommer Israël de la carte » durant son mandat.

Ce renversement des rôles qui fait de l’État israélien une organisation terroriste et du mouvement islamiste Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza la victime des colons sionistes prouve, comme l’explique Gil Mihaely, dans son article du 12 mai sur le conflit, publié sur Causeur, qu’une solution politique n’est et ne sera jamais à l’ordre du jour des organisations terroristes islamistes (Hamas, Daech, Hezbollah…) qui ne cherchent qu’une seule chose, sous le paravent de la libération de la Palestine : détruire Israël.

En janvier dernier, après l’intrusion dans le Capitole des partisans pro-trumpistes, dont la grande majorité étaient des hurluberlus complotistes revêtus de peaux de bête, Twitter avait pris la décision de couper le sifflet à Donald Trump en fermant son compte. « En raison du risque d'une nouvelle incitation à la violence », pouvait-on lire dans le communiqué de Twitter.

Force est de constater que Twitter ne pratique pas le même ostracisme préventif à l’égard des dirigeants du Hamas et de l’ayatollah Khamenei, dont les comptes continuent d’engranger des abonnées déjà au nombre de 42,6 K pour Ismaël Haniyeh, 363,1 K pour Mousa Abu Marzook, 890,2 K pour l’ayatollah Khamenei.

Doit-on en conclure que Twitter préfère fermer les yeux sur l’incitation à la violence envers Israël et pratiquer la censure à géométrie variable pour préserver ses parts de marché ? Après tout, les 1,8 milliard de musulmans, soit 24 % de la population mondiale, représentent un marché plus juteux que les 14,7 millions de juifs dans le monde, dont 6,7 millions de juifs vivants en Israël.

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