[SATIRE A VUE] Un routard des lieux d’aisance dénonce les pictogrammes

Le psychiatre Serge Tisseron dresse un portrait peu flatteur des pictogrammes indiquant les toilettes dans divers pays. Le symbole masculin ressemble à un homme, le féminin à une femme. Les stéréotypes de genre sont avérés.
Un wokiste nous emmène une fois de plus aux toilettes. Devant les pictogrammes « homme-femme », c'est encore le questionnement métaphysique qui l'emporte sur l'envie d'entrer. Doit-on s'identifier aux silhouettes qui désignent le genre de personnes autorisées à ouvrir la porte de gauche plutôt que celle de droite, et inversement ? La réponse nous vient du psychiatre Serge Tisseron, explorateur des lieux d'aisance à travers le monde. Au terme d'une grande tournée qui le mena jusqu'à des WC reculés des États-Unis, le spécialiste dresse un bilan terrifiant des signalétiques utilisées depuis la nuit des temps. Sa conclusion glace les miroirs des lavabos : « Les pictogrammes ont reflété et alimenté les stéréotypes de genre pendant des décennies. »
L'homme en pantalon, la femme en robe
Les clichés qu'il réalisa en divers pays sont la preuve des idées reçues véhiculées par les petits personnages figurant sur les portes. De tous côtés de la planète, l'homme est représenté en pantalon. Il a les épaules carrées. Madame porte jupette. Elle a un large bassin « évoquant la maternité ou la séduction ». Bonjour l'ambiance ! Il peut arriver qu'elle soit en chaussures à talons hauts et que l'homme ait un revolver à la ceinture.
L'analyse du routard des cabinets apporte du vent au moulin des wokistes. Leur besoin pressant d'en finir avec les stéréotypes est satisfait par ce énième scandale : « On retrouve la force et la violence pour les hommes et la douceur et la délicatesse pour les femmes. » Il est inutile de commenter ce triste penchant des créateurs de pictogrammes. Nous connaissons l'entêtement des graphistes à représenter le ciel dans des variantes de bleu et leur habitude à teinter les feuillages de vert. La coloration systémique qui amène à peindre en blanc le cheval blanc d'Henri IV doit cesser. Pour les réveillés de fraîche date, un nouveau combat commence.

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36 commentaires
Consternant de voir qu’arrivent à vivre (aux frais de qui ?) des gens ineptes à ce point ?
Il faut aller oir le fléchage des toilettes de l’ Intermarché e Rochefort-sur-mer.
On y voit les symboles « hommes » et « femmes » fléchés come partout, mais ily a une autre indication
« LGBT » fléché à la fois vers hommes et vers femmes
Les gaucho-woke ont deux obsessions : la couleur de peau et le contenu du slip.
Pourquoi ne pas utiliser pour les « petits coins » comme pictogrammes, un pénis, d’une part, une chatte d’autre part ?
Là il n’y aurait plus de possibilité d’ergoter, à part une infime minorité au sexe (physiquement) ambigu.
Personnellement, j’ai connu une personne née comme ça et croyez-moi qu'(il-elle) en était très malheureux et aurait bien voulu appartenir à 100% une ou l’autre des deux catégories.
C’est vraiment le seul cas ou l’on aurait pu utiliser l’horrible écriture inclusive et le pronom affreux « iel »
Ce gars n’a pas du aller en arabie Saoudite ou j’ai vécu et travaillé, car il y aurait vu des pictogrammes en abayas. Et ceci même pour des passages piétons !
Ce Docteur Maboul pèse des oeufs de mouche dans une balance en toile d’ araignée!
« Un wokiste nous emmène une fois de plus aux toilettes. » C’est son lieu de préférence, manifestement.
Qu’un psychiatre soit devenu plus fou que ses patients c’est hélas fréquent, encore une victime d’accident du travail. Coluche revient qu’on se marre!
Alphonse Allais écrivait :
« Entre les internes et les internés ne se dresse qu’un accent aigu »
Je l’ai constaté à chaque fois que j’ai croisé des psys !
« Le symbole masculin ressemble à un homme, le féminin à une femme »
Il y a vraiment matière à une étude approfondie !
Pour ma part à mon âge le problème est avant tout de repérer ces lieux d’aisance que de faire de la masturbation intellectuelle pour savoir si le logotype correspond bien à l’évolution de notre société…
Effectivement il ne faut pas oublier les autres, il faut à tous prix (quoi qu’il en coûte bien évidemment) lancer un concours pour leur trouver un pictogramme. Scandale, la nature a depuis toujours ignoré ce distinguo cher à M. Serge Tisseron, il lui reste la possibilité de financer ce concours, qu’on s’amuse un peu.
Plus difficile que d’humilier Zalensky !