[Satire à vue] Roussel et Philippot détruisent le barbecue de Sandrine Rousseau

FABIEN ROUSSEL

Le Français ayant utilisé son barbecue tout l'été se trouva fort dépourvu lorsque Sandrine Rousseau fut venue. Avec son charbon de bois et ses grillades, il avait fait étalage de sa virilité. La viande rouge, la chasse, la nostalgie des cavernes... À ses côtés, madame n'osait broncher. On n'arrête pas un aoûtien en proie à ses pulsions carnassières.

La fin des vacances venait mettre un terme aux démonstrations de force de l'estivant Cro-Magnon. Sur les haut-parleurs de la soirée méchoui, la redresseuse de torts écolo accusait : « Il faut changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité. » L'épouse le savait. Pour faire le malin, son mari avait refusé de faire griller des pousses de soja... Joli personnage ! « Cette viande rouge renvoie à tout une masculinité autour de la viande », insistait-elle. La gent féminine avait compris. À l'avenir, leurs partenaires s'occuperaient du barbecue simplement vêtus d'une robe à fleurs et d'escarpins fantaisie. Assez de virilisme tapageur, assez de merguez à la symbolique odieuse... Le dossier « barbecue » semblait enfin réglé.

Que nenni. « La nourriture des hommes émet 41 % de plus de gaz à effet de serre que celle des femmes. » Sandrine Rousseau remettait le couvert. Le cassoulet n'était pas en cause, mais la préférence de l'homme pour l'alimentation carnée. Ces irréductibles viandards réchauffeurs de planète et de charbon de bois participaient de la montée des températures. Le complot devait être dénoncé.

Au micro d'Europe 1, Fabien Roussel, communiste et glouton de service, réagit aux propos de l'herbivore à lunettes. Il n'est pas d'humeur à se laisser déconstruire : « On mange en fonction de ce que l'on a dans le porte-monnaie et pas de ce que l'on a dans sa culotte ou dans son slip. » La fin de l'abondance annoncée par qui nous savons ne prête pas à philosopher devant la cuisinière à gaz. Florian Philippot tape également du poing sur la table : « On a à la tête du pays un fou furieux qui veut nous couper le chauffage cet hiver et nous entraîner dans une guerre, mais non. On débat... de viande au barbecue ! »

La distraction estivale paraissant terminée, dans les foyers chacun se relaie devant le téléviseur pour guetter le prochain sketch de Sandrine Rousseau. Les chrysanthèmes, la dinde, les sapins morts, les citrouilles d'Halloween. Le calendrier est chargé. L'automne abonde en événements réchauffeurs, l'hiver les multiplie... Nous ne sommes pas sortis de l'auberge rouge.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

42 commentaires

  1. la Droite ferait mieux de faire cause commune pour abattre définitivement la lèpre wokiste. C’est bien là qu’on voit qu’on a la Droite la plus bête du monde !!!…

  2. On ne connaît pas Monsieur Rousseau . Enfin , il n’apparaît pas dans les médias . Peut-être que sa virago ( un mot plus juste ?) le confine au foyer … Avec cette furie , on peut s’attendre à tout …
    J’ai lu dans la presse écrite quelques extraits bien choisis de son petit livre ( 60 p) , écrit avec trois amies . Si ce n’est pas un pavé , il n’en reste pas moins indigeste . Quelle indigence de la pensée ! Qui va lire ça ? Des phrases tarabiscotées , un vocabulaire abscons voire des « néologismes » au sens qu’elle leur donne … Je ne pense pas qu’avec ce torchon elle obtienne un jour le prix Nobel …

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