Retour aux fondamentaux : la beauté féminine, meilleur argument contre le wokisme

Sydney Sweeney capture d'écran

« Le wokisme est mort. » Cette annonce de Richard Hanania a fait 61,7 millions de vues sur X en trois semaines. Un extrait vidéo de Sydney Sweeney, blonde de 26 ans au charmant sourire et au décolleté ravageur, présentée comme responsable de la fin du wokisme par sa seule beauté, n’est pas étranger au succès du tweet.

Sweeney est actuellement à l’affiche d’un film d’horreur (Immaculate), du dernier Marvel (Madame Web) et d’une romance (Tout sauf toi). C’est dire si elle a le vent en poupe, aux États-Unis, et au-delà, désormais, grâce au tweet susdit. Le National Post (Canada) proclame que « le wokisme ne fait pas le poids face à la beauté indéniable de Sydney Sweeney ». The Spectator (Royaume-Uni) note que « notre fascination pour la figure féminine n'a jamais disparu ».

Et Dieu créa la femme

En France, Les Inrocks sont tristounets : « Sydney Sweeney, obsession des conservateurs malgré elle ». Richard Hanania, l’auteur du tweet, est en effet un conservateur. Pire : cet Américain issu d’une famille palestinienne chrétienne a « des liens avec l’extrême droite », disent Les Inrocks. Il a publié Les Origines du wokisme et créé le Center for the Study of Partisanship and Ideology (Centre d’étude de l'esprit de parti et de l’idéologie). Ce think tank se donne pour but, entre autres choses, d’étudier le wokisme - de lutter contre lui. Le wokisme a toujours un coup d’avance et ne se place jamais sur le terrain du débat, puisqu’il n’agit que par condamnation. Cela rend le combat difficile. D’où l’intuition d’Hanania que la beauté pourrait être le meilleur argument contre lui.

Sydney Sweeney représente tout ou partie de ce qui est péché irrémissible aux yeux des wokistes. Née dans une famille conservatrice, elle avait été prise à partie en 2018 après avoir publié des photos des 60 ans de sa mère, une soirée « cow-boy » où un invité portait un tee-shirt pro-police « Blue Lives Matter ». Elle est chrétienne, hétéro, blanche et blonde. Elle assume son genre biologique et les plus visibles « caractères sexuels secondaires » qu’elle met en valeur. Bon, ce n’est pas Scarlett Johansson (ah, Scarlett Johansson dans Match Point, de Woody Allen), mais sa beauté quelque peu stéréotypée est exactement celle que les wokistes définiraient comme « patriarcale ». L’idéal woke - fille à la peau terne, non épilée, hérissée de piercings, aux cheveux bleus ou roses, hargneuse, misandre - ne tient pas la route face à la féminité de Sydney Sweeney.

Une icône anti-woke

Argument avancé contre Hanania de la part des wokistes comme de certains conservateurs : Immaculate. Dans ce film d’horreur, Sweeney tient le rôle principal, une religieuse enceinte. Il est jugé par beaucoup comme blasphématoire et pro-avortement. Ce genre de dégueulasseries antichrétiennes sur lesquelles jouent bon nombre de films d’horreur est en effet regrettable. Dans le débat qui nous occupe, ce n’est pas le sujet, qui est que Sydney Sweeney est désormais revendiquée comme icône anti-woke - ce qu’elle s’est gardée de commenter. Depuis son tweet, Hanania a remis ça : « Oui, la poitrine de Sydney Sweeney est anti-woke ». Les Inrocks en sont malades, l’actrice est devenue « une véritable Marianne, une Che Guevara des tapis rouges avec pour mission le retour des codes de beautés sexistes et hétéronormés d’antan ».

Pour la petite histoire, Sydney Sweeney a failli succomber à l’attrait d’une réduction mammaire. Sa mère l’a dissuadée de rien changer à ses seins. « Je suis tellement contente de ne pas l'avoir fait. Je les aime bien. Ce sont mes meilleurs amis. » Alors, vive l’amitié ! Et vive la beauté, celle des corps ou celle des œuvres, la plus à même de faire crever de dépit le wokisme, qui n'est qu'aigreur et laideur.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 29/03/2024 à 0:03.
Samuel Martin
Samuel Martin
Journaliste

Vos commentaires

29 commentaires

  1. Quand on voit à la TV ce que le wokisme publicitaire produit comme « femmes » volontairement laides ou difformes dans d’indécentes tenues, on comprend mieux la pédérastie tout en ménageant ses arrières .

  2. La femme est l’avenir de l’homme dit la chanson. Cette jolie jeune-femme nous fait grâce de sa beauté féminine. Elle représente tout ce qui fait le charme de la civilisation occidentale. Elle suggère mais n’exhibe rien, le regard de l’homme se pose sur elle et en magnifie la sensualité tout en la respectant et s’amusant d’en avoir été distrait.

  3. Les seins sont le symbole de la féminité. Rien au monde n’est plus beau que le corps d’une femme.

  4. Si seulement on se dirigeait vraiment vers la « fin du wokisme » ?? Ce serait une excellente nouvelle …

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