Ramadan : la FFF tient bon ; pour combien de temps, encore ?
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C’est une décision de bon sens, mais néanmoins courageuse, dans notre société trop souvent veule et soumise. Alors que la période du ramadan a commencé, la Fédération française de football (FFF) et la Commission fédérale des arbitres (CFA) ont tranché : interrompre une rencontre pour permettre aux musulmans de rompre le jeûne est interdit. Les deux instances, à rebours de leurs homologues anglais ou allemands, continuent de résister aux pressions religieuses, s’appuyant sur le règlement officiel. « Sont interdits, à l'occasion de compétitions ou de manifestations organisées sur le territoire de la Fédération ou en lien avec celles-ci : tout discours ou affichage à caractère politique, idéologique, religieux ou syndical, tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale ou tout acte de prosélytisme ou manœuvre de propagande », stipule l'article 1.1 des statuts de la FFF.
La Fédération a décidé de ne pas transiger. Dans un message envoyé aux arbitres, elle rappelle clairement l’interdiction et menace de « poursuites disciplinaires et/ou pénales » toute personne contrevenant à ces dispositions.
L’islamosphère en larmes
Depuis l’annonce de cette décision, c’est un torrent de larmes et de sang qui coule sur les réseaux sociaux. Tout ce que X compte d’islamistes et d’influenceurs communautaires crie à « l’islamophobie ». Leur rhétorique est parfaitement mensongère mais efficace sur les esprits faibles : ils prétendent que la FFF aurait tout simplement interdit aux joueurs musulmans de pratiquer leur religion. « La laïcité à la française, c’est une fédération de football qui dit à ses joueurs de ne pas jeûner s’ils veulent être sélectionnés. L’islamophobie n’est pas juste une réalité, elle est systémique ! », s’emporte ainsi Amine Snoussi, auteur et collaborateur de la députée LFI Ersilia Soudais. « Le ramadan a été interdit », résume à sa manière la sociologue Kaoutar Harchi. Encore plus offensif, Jalal Kahlioui, rédacteur en chef du site rap Booska P, n’est pas loin d’appeler au soulèvement des musulmans : « Imagine, tu es joueur de foot pro, tu as choisi de représenter la France, et on t’empêche carrément, on t’interdit de jeûner pour le ramadan. Et vous voulez qu’on pète pas les plombs ? État raciste, gestion coloniale des musulmans. »
Imagine t’es joueur de foot pro, tu as choisi de représenter la France, et on t’empêche carrément on t’interdit de jeûner pour le Ramadan. ET VOUS VOULEZ QU’ON PÊTE PAS LES PLOMBS ? ÉTAT RACISTE, GESTION COLONIALE DES MUSULMANS. GELEK « L’ISLAMOPHOBIE N’EXISTE PAS »
— Jalal Kahlioui (@JalalKahlioui) March 20, 2024
Cette colère serait notamment partagée par un certain Mahamadou Diawara, milieu de terrain de l'OL. Selon les informations de RMC Sport, le jeune footballeur aurait ainsi décidé de se retirer de l'équipe des Bleuets afin d’exprimer son désaccord. Il faut croire que la rupture du jeûne passe avant la sélection en équipe nationale. Sur les réseaux sociaux, le sportif est d’ailleurs en passe de devenir le porte-étendard des bigots à barbe. Les éloges se comptent par dizaines : « Qu’Allah te récompense, mon frère », « Toute la nation islamique est avec toi », « Tu as sûrement perdu une place importante mais t’as gagné le cœur de tout les musulmans. Qu’Allah t’accorde le meilleur ici bas et dans l’au-delà », « Nous sommes fiers de toi, mon frère. Nous demandons à Allah de te fortifier, de t'accorder la victoire et d'accepter ton sacrifice. Ta fermeté est un exemple à suivre pour nous »...
Une FFF condamnée à se soumettre ?
Évidemment, personne n’interdit en France aux musulmans de faire le ramadan. Ils peuvent même jeûner les douze mois de l’année, s’il leur plaît. En revanche, il est illégitime d’exiger de certaines instances qu’elles modifient leurs conditions d’exercice pour des raisons religieuses.
Ces arguments sont hélas sans effet sur les populations dont la religion n’est pas seulement une foi privée mais un mode de vie qui s’exerce et se manifeste à chaque instant de la journée. Pour l’instant, la FFF tient bon, mais qu’en sera-t-il lorsque l’islam sera la première religion de France et les Mahamadou Diawara majoritaires dans les équipes de foot ? Cette question, comme tant d’autres, relance le débat sur l’immigration sans frein qui condamne la France à multiplier les « accommodements raisonnables ». Jusqu'où ?
24 commentaires
Mais qu’attencent tous ces musulmas de stricte observance pour rejoindre les pays où ils pourront respecter leurs rites en toute tranquilité (Qatar, Arabie, Séoudite, Iran, Afghanistan, etc.) ?
Une question m’obsède, à laquelle je n’ai pas de réponse : pourquoi ces tristes personnages qui haïssent la France continuent d’y vivre ? Je n’ose pas croire qu’ils souhaitent nous soumettre et nous coloniser !!!
Déjà, ce n’est pas « jeûner » que de s’empiffrer dès la tombée de la nuit et puis il faut rappeler à tout ces bons croyants que quand on veut pratiquer un sport il faut en accepter les règles. Si ce jeune Diawara a décider de se retirer de la petite équipe de France, c’est tant mieux, ça en fait un de moins !!!!
L’Islam, globalement, est une idéologie totalement contraire à la culture européenne. Point c’est tout. Ce n’est pas un problème d’individualités, ou de personnes, c’est un antagonisme collectif. Et il ne faut pas croire que l’Islam « s’adaptera ». La force de l’Islam, admirable d’un certain point de vue, c’est précisément son absolue intransigeance dont le Coran témoigne abondamment. Et les sociétés islamiques de même.
« L’islam [est] le plus lourd boulet qu’ait jamais eu à traîner l’humanité » Ernest Renan
Tous ceux qui veulent imposer le ramadan au foot il faut les virer des clubs ou ils jouent .
Si on avait conservé des joueurs avec une religion correspondant à notre pays nous n’aurions pas ces problèmes !! Mais c’était avant !!