Que veulent les zadistes du Triangle de Gonesse ?
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À cause de la crise sanitaire, on les avait un peu oubliés, nos amis les zadistes… Mais voici qu’ils se rappellent à notre affectueux souvenir, ou plutôt à celui du TGI de Pontoise, puisqu’ils y comparaîtront le 19 février, sur plainte de Valérie Pécresse, ès qualité de présidente de la région Île-de-France, et donc copropriétaire (via l’établissement public foncier d’Île-de-France) du « Triangle de Gonesse » illégalement occupé, relate Libération.
Cette zone au nord de Paris avait déjà été l’objet d’une polémique lors du projet d’installation du complexe Europacity qui, sur 80 hectares, devait faire sortir de terre bureaux et commerces, et générer une dizaine de milliers d’emplois.
Sept ans de plaintes, recours et manifestations plus tard, Emmanuel Macron envoie le projet aux oubliettes, à la satisfaction des pétitionnaires dont, à vrai dire, certains griefs n’étaient pas dénués de bon sens.
Hélas, on sait d’expérience que, quoi qu’on fasse pour leur complaire, les écologistes ne s’estiment jamais complètement satisfaits. Or, malgré l’enterrement d’Europacity, la ligne 17 du métro Grand Paris Express et la gare du Triangle restent bien à l’ordre du jour, et les travaux ont commencé.
Les zadistes ont donc ressorti braseros et tentes Quechua™ pour protéger ces hectares de terres, occupation illégale pour laquelle ils doivent comparaître.
À l’exception de l’agriculture, quasiment toute activité productive - du cabinet médical à l’usine, en passant par l’épicerie - nécessite une emprise au sol, que la dialectique écologiste appelle « bétonnage ». Sauf, vous l’aurez remarqué, pour les éoliennes et leurs énormes socles qui, eux, « protègent la planète ».
On savait déjà que ces gens avaient horreur des automobiles. Il semble, aujourd’hui, qu’ils ne veulent pas du métro non plus. Alors, sans transports individuels ni transports collectifs, force est de conclure que confiner chacun sur son lopin, avec potager et poulailler (si possible communautaire), éoliennes et panneaux solaires, c’est bien le destin final auquel les écologistes politiques nous vouent.
Et ils trouvent que le sobriquet de Khmers verts dont on les affuble est très exagéré ! Vraiment ?
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