Production électrique : l’ère des alternatives

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En ce moment, sortant de la concentration de la parole, Macron met soudain beaucoup d’énergie à nous parler d’électricité ! Il a décidé plusieurs aides pour favoriser la survie, voire le sursaut, de l’industrie de la voiture, via ce courant. L’état de Renault n’y est pas pour rien...

C’est d’abord un effort récent de 8 milliards consenti à la filière, rapporte Le Figaro. Ce chiffre couvre chômage partiel, emprunts garantis et, désormais, développement. Il accorde également des bonus très conséquents pour l’achat de voitures neuves, en même temps que des primes de mise à la casse de véhicules anciens. Bien entendu, la conversion doit se faire vers des automobiles électriques et hybrides, objectifs loués de notre avenir routier ! Par ailleurs, des aides sont annoncées pour Airbus. Seront-elles également dédiées au développement d’avions utilisant cette énergie propre et silencieuse ?

La Fée Électricité est donc la nouvelle égérie et l’avenir d’une société écologiquement et économiquement responsable. Elle se génère dans des centrales qui vont donc devoir produire encore davantage que par le passé. Las, dans le même temps, il est prévu d’abaisser la production par le nucléaire. Après tergiversations et nouveaux délais - qui avaient causé la désertion brutale de l’écolo Hulot du gouvernement -, la production grâce à cette source sera réduite à 50 % en 2035, contre plus de 70 % actuellement.

La belle tradition hydraulique hexagonale permet encore de subvenir à 11 % des besoins. Mais avec les assèchements menaçants qui sont annoncés, cette contribution pourrait se réduire drastiquement. L’éolien, tant vanté pour notre futur vert, produit pour l’instant moins de 7 % d’énergie, et de manière aléatoire, à un coût défiant les bourses des consommateurs , mais bénéficiant grandement aux promoteurs. Plus de 8.000 pylônes « enrichissent » les paysages terrestres de leurs élégantes rotations et de leur ronronnements, aux vents portants. Mais ce n’est pas suffisant ! Les projets de grandes stations en mer fleurissent en vue d’une véritable, sinon durable, conversion.

Combien en faudrait-il pour satisfaire les besoins dans quinze ans ? La transition souhaitée vers les énergies dites renouvelables par les adeptes inconditionnels souffre cependant d’un énorme paradoxe national. En effet, la production de ces modernes moulins à vent est étrangère et toutes sont importées. Comme les panneaux photovoltaïques, d’ailleurs, également appelés à la puissante rescousse énergétique. Merci pour l’empreinte carbone due aux transports et pour le déficit commercial !

Ne serait-il pas préférable de maintenir le nucléaire avec les nouvelles centrales modernes et soutenir la recherche pour des énergies moins polluantes et éphémères que les éoliennes ?

PS : pour nous préparer au coût du courant entièrement vert, dernière nouvelle du mois «  le prix de l'électricité va  évoluer à la hausse. À partir du samedi 30 mai, il augmentera de 5,9% » .

Henri Gizardin
Henri Gizardin
Ancien pilote de chasse - Son blog.

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