La cantatrice est chauve, Arnaud Gauthier-Fawas n’est pas un homme, le combat féministe est non discriminatif, l’immigration une richesse, le racisme anti-Blanc une lubie, le vivre ensemble joli, disposer du corps fœtal un « droit »… On ne pige pas toujours ; or, l’important, c'est plutôt piger qu’il n’y a plus rien à piger car, « plus le mensonge est gros, plus il passe », comme le stipulait le genré national-socialiste Joseph Goebbels. Dans le registre international-progressiste, en plein maccarthysme phallophobe, la taille semble prendre de plus en plus d’importance – celle du bobard, évidemment.

Le dernier en date nous vient des campus de rééducation universitaires états-uniens où trois chercheurs left wing, conscients de la pourriture intellectuelle au royaume académique progressiste, ont publié une analyse titrée "Études plaintives académiques et corruption universitaire". Ces gauchistes déçus ont pondu une vingtaine de papiers bidon basés sur des études fictives, qu'ils ont soumis à de prestigieuses revues de référence traitant des sciences humaines (genre, race, sexualité, colonisation, féminisme...) tenues par des professeur.e.s de renom dans le but d'y mettre en exergue le relativisme mortifère endémique et le renoncement à toute honnêteté intellectuelle dès lors qu'il s'agit de dénoncer les oppressions subies par les minorités.

Les thèmes étaient variés. "Réactions humaines à la culture du viol et performativité queer au sein des parcs à chiens de Portland", qui dénonce l'oppression systémique dont sont victimes certaines races canines. "Passer par la porte de derrière : défier l'homo-hystérie masculine et la transphobie à travers l'usage de sextoys pénétratifs" et conclure qu'encourager cette pratique induirait un progrès des valeurs féministes ; papier qualifié de "contribution incroyablement riche et excitante à l'étude de la sexualité et de la culture". D'autres concluaient que "l'intelligence artificielle est intrinsèquement dangereuse car programmée avec des données masculinistes, impérialistes et rationalistes", que "les éducateurs devraient discriminer selon l'identité et calculer le statut de leurs étudiants en fonction de leurs privilèges". Mais, encore, "quand un homme se masturbe en privé en fantasmant sur une femme sans qu'elle lui ait donné sa permission, il commet une violence métasexuelle contre elle". Un essai, qui examinait de manière critique la "blanchité depuis la blanchité", proposait des extraits issus de Mein Kampf où, à l'insu du lecteur, le mot "Blanc" remplaçait celui de "Juif", et fut encensé car traitant des mécanismes qui renforcent l'adhésion blanche aux perspectives suprémacistes. Ces études ont été quasiment toutes validées, ont reçu des commentaires dithyrambiques, voire intégrées parmi les meilleurs travaux de l'année.

Les rats gauchistes quittent-ils le Titanic de l'obscurantisme progressiste en dénonçant des projets académiques où uniquement certaines conclusions sont permises, notamment celles qui font de la race blanche et de la masculinité un problème intrinsèque ? Rejoignent-ils le camp des dissidents (Jordan Peterson et Ben Shapiro en tête) qui dénoncent la désinformation des médias, des politiciens niant l'objectivité scientifique et les réalités culturelles et naturelles ? Certainement pas. En tout cas, la crédibilité des experts qui nous balancent les résultats des zétudes zinternationales à longueur de propagande en prend un sérieux coup. Mais ça, pas besoin d'études pour le prouver, nous, on le savait déjà.

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06 octobre 2018 à 15:58

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