Paris : devant la mairie du XIe, des migrants exigent des logements, encore !

Selon les organisateurs, le groupe comprend 80 enfants et 17 mineurs isolés. Des tentes ont été dressées sur le parvis.
Capture d'écran ClPress
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Depuis mercredi soir, environ 250 personnes sans abri, en grande majorité des migrants, ont installé un campement devant la mairie du XIe arrondissement de Paris. Cette mobilisation, organisée par l’association Utopia 56, vise à obtenir un hébergement d’urgence. Selon les organisateurs, le groupe comprend 80 enfants et 17 mineurs isolés. Des tentes ont été dressées sur le parvis et des distributions alimentaires ont été mises en place. Des associations comme Médecins du monde ont assuré une présence continue. Aucun incident matériel n’a été signalé, mais la nuit n'a pas été de tout repos, pour les habitants du quartier qui ont entendu, tard dans la soirée, les contestations des occupants du parvis de la mairie. Les squatteurs se sont mis à taper avec des bâtons sur les couvercles des poubelles, provoquant un véritable vacarme. Contactée, l'association Utopia 56 n'a pas encore donné suite à nos sollicitations.

Des familles migrantes dans l’attente d’un hébergement stable

Les associations affirment ne plus pouvoir répondre seules à la demande croissante d’hébergement. Selon Utopia 56, plusieurs de ces familles vivent en région parisienne depuis des mois. Leurs enfants sont scolarisés localement et certains adultes ont un emploi. La politique du fait accompli. L'association n'insiste pas sur le fait que ces migrants ont décidé de violer la loi française. Elle leur prête son concours et réclame celui de l'État, donc des Français. Le coordinateur de l’association, Nathan Lequeux, indique que l’objectif est un hébergement « stable et pérenne » en Île-de-France. Il insiste sur le fait que cette prise en charge doit relever de la responsabilité de l’État. Les participants affirment qu’ils ne partiront que lorsqu’une solution concrète leur sera proposée. Cette demande survient alors même que, selon des estimations récentes, plus de 330.000 Français seraient eux-mêmes sans logement ou hébergement stable. Utopia 56 se targue de vouloir accueillir, en France, les centaines de milliers de migrants débarquant chaque année sur les côtes françaises, mais les engage à manifester pour exiger des logements....

Des évacuations ailleurs, mais toujours peu de solutions concrètes

Le même jour, dans le XIXe arrondissement, un autre campement informel a été démantelé par les forces de l’ordre, le long du canal Saint-Denis. Selon les constats sur place, il s’agissait principalement d’hommes isolés, dont certains en attente de reconnaissance de minorité. Deux bus ont été affrétés pour proposer un hébergement temporaire en dehors de la capitale, mais les places étaient limitées. Un réfugié afghan, Mahibelal, affirme qu’il reviendra, faute d’autre solution. Selon Médecins du monde, ces opérations de dispersion ne règlent rien sur le fond. Son porte-parole dénonce « une politique du déplacement permanent ». Pendant ce temps, sur le parvis du XIe, les familles restent installées, dans l’attente d’un signal des autorités. Leur présence, très visible, relance le débat sur les priorités de l’hébergement d’urgence, dans un contexte où la demande excède largement les capacités du système, aussi bien pour les migrants que pour les nationaux. Pour Utopia 56, les ONG sont les organisations bienveillantes qui accueillent et s'occupent des migrants quand l'État refuse de le faire. Ces militants exigent que l'État, et donc les contribuables, s'en occupe.. La politique facile.

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Raphaelle Claisse
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme.

Vos commentaires

79 commentaires

  1. Le pire dans toute cette agitation est qu’elle est orchestrée par des associations qui œuvre contre leur propre pays. Il faudra s’en souvenir.

  2. de quel droit ils exigent alors que les Français galerent pour avoir des logements sociaux il y en a marre renvoyer tous ces gens chez eux et surtout dissoudre ces associations

  3. Vous avez dit  » remplacement de population? » Nous y sommes. Imaginez un inconnu enfonce votre porte et s’installe chez vous alors que vous ne l’avez pas invité. Vous n’avez pas de place, mais il exige que vous lui donniez une chambre alors que vous n’avez que la votre. Il veut bien sur aussi être nourri. Vous faites quoi? Aidé par une association, c’est lui qui va vous mettre dehors.
    Vous avez dit  » grand remplacement? » Oui! nous y sommes, que vous le vouliez ou non.

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