La nouvelle « croisade » de la LICRA

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À la veille des élections présidentielles, il était évident que toutes les obédiences autoproclamées antiracistes, et notamment la LICRA, allaient jouer de leur vieille rengaine pour s’inscrire dans le paysage électoral et justifier de leur existence... Et, notamment, des 500.000 euros de subventions que cette association, supposée être « non politique », reçoit de l’État chaque année.

Sauf que l’ADN de la LICRA est largement marqué par son orientation à gauche de l’échiquier politique et que son "appel pour la République et pour la France", qui vient d’être publié dans Le Monde, est ouvertement soutenu par le Grand Orient de France. Question impartialité, c’est échec et mat.

Mais en démagauchie, lorsqu'on se proclame antiraciste et contre l'antisémite, la fin justifie les moyens.

La LICRA (Ligue internationale - voir internationaliste - contre le racisme et l’antisémitisme) s’illustre, aujourd’hui encore, par une campagne d’affichage intitulée « Le Programme du FN illustré ». C’est clair comme une attaque ciblée et délibérée contre un parti politique (le FN, hasard), c’est simple, comme une offensive en règle qui vise ostensiblement l’image de femmes et d’hommes politiques, par une mise en scène sur des affiches. On y voit ainsi (entre autres) Marion Maréchal-Le Pen, devant une croix, photo prise lors de l'université catholique d'été de la Sainte-Baume en 2015 avec, pour légende : Engagement n° 95 de Marine Le Pen : promouvoir la laïcité contre le communautarisme." On y voit également sur le même thème - obsession des laïcards et autres apologistes des valeurs de la République - Robert Ménard près d’une crèche de Noël.

S’afficher à côté d’un symbole catholique ou poser devant des santons serait donc, en quelque sorte, faire preuve de « communautarisme » selon les principes de la LICRA, et violer âprement dame Laïcité.

La France-LICRA et son président Alain Jakubowicz refusent à la France-tout-court ses origines chrétiennes et réduit à un communautarisme primaire l’idée d’exprimer des valeurs et des coutumes propres au fondement de son Histoire. Plus de racines, plus d’origines ; libre alors, aux obsédés de la diversité, d’en importer de nouvelles sur notre sol. C’est la mairie de Paris qui placarde sur les murs de la capitale un "Bon ramadam à tous" et qui fête la rupture du jeûne musulman en grande pompe à l’hôtel de ville. Insidieux comme un dogme, celui de la diversité légitimée.

Exemples choisis dans les 10 propositions de la LICRA soumises aux candidats aux élections présidentielle et législatives.
Proposition n° 1: "Instaurer un service civique national obligatoire." Aux armes citoyen ? Sauf qu’ici, pas de "Marseillaise" ou de montée des couleurs. Il s’agit "d’un lieu de rendez-vous de jeunes de toutes origines pour partager un temps de découverte de la diversité française". Lavage de cerveaux sponsorisé par « des associations ou organismes agrées par les ministères ». Faudrait pas qu’en plus, la jeunesse française pense par elle-même...

Proposition n° 4 : "Inscrire l’enseignement des génocides et des crimes contre l'humanité dans les programmes scolaires." Nos chères têtes blondes (mais pas trop), qui ne savent déjà plus qui sont Clovis, Louis XIV ou Napoléon - car trop de grandeurs de l’Histoire de France tuent l’idée que la France fut coloniale et esclavagiste -, devront, elles, se couvrir la tête de cendres en guise de repentance éternelle ? Il est fort à parier qu’en mentionnant cette proposition, la LICRA n’entendait pas donner au génocide vendéen et au massacres de prêtres sous la Révolution leur place dans les manuels scolaires. Les boucheries ont leur hiérarchie, dans une France à vocation multiculturelle, et prendre les armes « pour Dieu et pour le roi » vaut bien une amnésie supplémentaire.

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