Michelle Yeoh, reine des Oscars, rend un hommage courageux à la maternité et à la famille

Capture d’écran (1708)

C’était, dimanche, la grande fête hollywoodienne des Oscars. Une fête qui, généralement, se coule dans le grand flot du politiquement correct et du socialement convenu. Alors, quand la reine de la soirée, la « meilleure actrice » de l’année, se refuse à tomber dans les pièges du wokisme et rend un vibrant hommage à la maternité et à la famille, ça mérite d’être relevé et salué.

Loin des rodomontades hystériques des militants du « transgenrisme » pour tous, la ravissante Michelle Yeoh a énoncé cette vérité d’évidence : « Je dois dédier cet Oscar à ma mère, à toutes les mères, toutes les mamans du monde, parce que ce sont elles les super-héroïnes du monde. Et sans elles, aucun, aucune d’entre nous ne serait ici ce soir. » Eh oui, c’est évident, mais par les temps que nous vivons, il en est quand même pour le nier !

« Ma mère a 84 ans, a poursuivi Michelle Yeoh, et cet Oscar, je vais le lui ramener. Je vais ramener cette statuette à la maison. » Le ramener à sa mère et aux siens, cette famille qu’elle n’oublie pas car, sans elle, elle ne serait pas arrivée au sommet du cinéma mondial. « À toute ma famille étendue, à Hong Kong, là où j’ai commencé ma carrière, merci du fond du cœur de m’avoir permis de me reposer sur vous, de m’avoir fait la courte échelle pour que je puisse être ici aujourd’hui. Merci à mes enfants, à mes filleuls, à mes neveux, à mes sœurs, à mes frères, à ma famille. Merci, merci du fond du cœur ! »

On dira que c’est tout simple, évident une fois de plus, mais voyez-vous, quand c’est dit avec sincérité, c’est bon à entendre. Et c’est devenu tellement rare qu’il faut saluer cela comme un moment de vrai courage face à l’offensive des abrutis et autres sociologues nihilistes qui veulent absolument déconstruire cet édifice primordial qu’est la famille.

Et là, bien sûr, on songe à la nouvelle gloire hexagonale, le penseur de la gauche extrême Geoffroy de Lagasnerie. Un « fils de famille », comme on disait autrefois, de ces familles chez qui se sont toujours recrutés les révolutionnaires en écharpe de cachemire. Cette « figure de gauche radicale », dit sa bio, est bardé des plus beaux diplômes : EHSS, Normal Sup… Bravo pour cette tête bien pleine à défaut, peut-être, d’être bien faite, et quoi qu’il en dise, bravo aussi à sa famille, car on doute que ledit Geoffroy Daniel de Lagasnerie (son nom complet) ait été un élève boursier pointant aux Restos du cœur. On suppose que maman, née Agnès de Goÿs de Meyzerac, et papa, Jean-François Daniel de Lagasnerie, lui ont assuré une jeunesse assez cossue pour poursuivre ses brillantes études après trois années de prépa.

Pourtant, invité sur France Inter, le fils de famille a récité son couplet convenu sur le thème « famille je vous hais » : « Se mettre en couple divise par cinq la fréquentation et le nombre des sorties, donc c’est un appauvrissement considérable du tissu relationnel. » Et de conclure : « J’associe beaucoup la famille à la déperdition, à la tristesse, à l’ennui, à la sociabilité (sic), à l’obligation, à la calcification des identités. »

Objectivement, pour reprendre ses mots, on plaint plutôt sa mère. En revanche, celle de Michelle Yeoh doit être comblée, comme le sont encore beaucoup des « anciens », en Asie, continent où l’on respecte les ancêtres. Lagasnerie, lui, renie les siens et voudrait sans doute que l’État retire les enfants dès le berceau pour mieux les endoctriner…

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Dans ce monde où tout bon sens fait défaut, il est rassurant d’entendre des propos comme ceux de madame Michelle Yeoh. On se sent soudain moins seul. Quant aux propos de ce « de quelque chose » il prouve qu’il n’est qu’un « perroquet » qui ne sait que répéter ce qu’on lui a dit, sans en mesurer le sens. Et, pour notre plus grand malheur, cette « pseudo élite » se croit supérieure pour nous guider alors qu’ils ne sont que la mouche si bien décrite par Daudet dans « La mouche du coche ».

  2. C’est quand même bien la preuve que l’intelligence et les diplômes ne sont pas incompatibles avec l’aigreur et l’imbécillité crasse.

  3. Il est bon de redécouvrir de temps en temps ce qu’étaient le simple bon sens et la tradition familiale avant les stupidités inaugurées avec la théorie du genre, le gauchisme et les réformes à la Taubira. L’Eglise Catholique a conservé ces traditions, même avec le Pape François et il faudra encore quelques temps pour qu’on y revienne. Cela n’a pas encore été assez pire pour qu’on ait envie de changer.

    • Espérons qu’il ne faudra pas le pire extrême – une nouvelle guerre mondiale- pour qu’on revienne à des appréciations plus justes de ce qui est important.

  4. Un seul bémol à cet article !
    Et aux remerciements de l’actrice…
    L’absence du père dans l’évocation des membres de sa famille….
    Sommes nous si absents ?
    De quoi sommes nous coupables pour ainsi disparaître de la conception de la famille ?
    Une crise de la masculinité, sans doute….

  5. Ce garçon, fruit de l’éducation de l’enfant roi, a le même discours que les petits crétins qui, près mai 68, traitaient de « bourgeois » ceux qui n’étaient pas d’accord avec leurs théories bobo-gauchistes.
    On a vu ce que ça a donné : les « grands » révolutionnaires de mai 68 sont devenus de vieux conformistes arqués sur leurs théories à deux balles qui conduisent notre société à sa perte.
    Je pense au plus connu : Cohn Bendit

  6. si ses parents sont toujours de ce monde, je leur conseille de changer leur testament. Tout dépenser ou en laisser le minimum à ce rejeton ingrat. La liberté est belle dans le dénuement pas vrai émule d’André GIDE ?

  7. N’est-il pas effarant de devoir vivre aujourd’hui dans un monde où vous vous sentez obligé de qualifier de « COURAGEUX » un hommage rendu à sa famille. Où les radios déroulent le tapis rouge à un individu qui ne représente que lui-même, qui, après avoir bien profité de tous les avantages que procurent une naissance dans une famille aisée, aimante, cultivée, qui lui a offert toutes les facilités, se permette, maintenant qu’il a tout, de « cracher dans la soupe ». Et de dénoncer le cocon familial qui lui a tout donné . Je suppose que, le temps venu, il refusera avec autant de force l’héritage de ses parents pour bien montrer combien il hait cette famille… un futur BHL ? Le « nouveau » philosophe aux chemises impeccablement blanches et bien repassées, ne sachant boire qu’à la terrasse du Flore, et quin dénonce sans cesse les riches… mais BHL, aujourd’hui fait rire. Heureusement pour lui, le ridicule ne tue pas…

  8. La famille est le pilier de toutes les sociétés. il n’y a que des ab…tis pour ne pas le comprendre. Les mêmes d’ailleurs qui en mal d’enfant iront payer des esclaves mères porteuses pour satisfaire leur envies sans en avoir les inconvénients si inconvénients il y a. Quoi de plus beau qu’une famille.

  9. Bravo à Michelle Yeoh. Elle expose modestement sa reconnaissance à sa famille, ce foyer qui l’a certainement soutenue pendant son élévation. Un pied de nez à cet hurluberlu Lagasnerie à qui il est démontré que la famille n’est pas ce cercle étriqué qu’il dénigre mais bien un lieu de convivialités , d’échanges qui permettent l’épanouissement, l’ouverture d’esprit, l’ouverture aux autres. Trois années de prépa, certainement pas une référence, certainement pas « une lumière » ! Assurément des lacunes chez ce Lagasnerie, lacunes qu’il tente d’étouffer par un verbiage insipide

  10. L’une est heureuse d’avoir une famille qui l’entoure, l’autre insulte ses parents. Il a dû être bercé dans l’aisance, et pour les récompenser par un bras d’honneur. Avoir une tête bien pleine, n’est pas un débouché vers l’intelligence. Pauvres Parents.

  11. YEOH Michelle n’a pas que du talent elle a tout pour plaire .Super de remercier ainsi ses parents et sa famille et comme elle le dit si bien , sans eux , elle ne serait peut être pas arrivé . Un bel équilibre familiale permet un bon épanouissement
    . Quand à De Lagasnerie , ce petit nanti insignifiant , perso si j’étais sa mère je le renierai et surtout le déshériterai .

  12. n’étant absolument pas cinéphile je découvre cette actrice Michelle Yeoh à travers cet article … combien les propos qu’elle a tenus font chaud au coeur , sont toniques et porteurs d’espérance … merci beaucoup Michelle ..

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