[MEDIAS] Investiture de Donald Trump : jour de deuil sur France Inter

Capture d'écran X
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« Nous changeons de monde, aujourd’hui. » En ce lundi 20 janvier 2025, l’heure est grave, à France Inter. C’est l’investiture de Donald Trump et le ton habituellement badin de la station publique a été temporairement remisé. Tous les éditorialistes maison s’y sont mis pour tirer à boulets rouges sur le nouveau président américain et sonner l’alarme. Ayant fini par comprendre que la défense du wokisme n’était guère populaire, ils ont adopté un autre angle d’attaque : la dénonciation des effets néfastes de la victoire de Trump pour les pays d’Europe. « Les Européens sont les plus négatifs, face à l’arrivée de Donald Trump. Ils ont raison, car ils risquent d’en être les premières victimes. Attachez vos ceintures, ça va secouer ! », tonnait ainsi le journaliste Pierre Haski, dans un papier baptisé « Donald Trump, l’apprenti sorcier qui veut changer l’ordre mondial ».

Le patriotisme impensé

Un président veut le meilleur pour son pays et n’hésite pas à faire primer les intérêts nationaux sur ceux de ses partenaires : un comportement normal, pour tout observateur sain d’esprit, mais parfaitement choquant du point de vue des chroniqueurs mondains biberonnés à la haine de soi et à la xénophilie. « Nous changeons VRAIMENT de monde, n’en revient pas l’éditorialiste. C’est un changement de paradigme, résumé par le slogan trumpien "America First". » Plus que jamais, la préférence nationale reste un marqueur de l’extrême droite néofasciste, dans certains esprits.

Un autre éditorial est venu enfoncer le clou, sur le même registre du « Tout pour l’Amérique, rien que pour l’Amérique ». « Cette politique sera exactement l’inverse de ce qui existe ici, en Europe », analyse avec justesse Dominique Seux, confirmant bien malgré lui que l’Union européenne joue contre l’intérêt des peuples européens. « Le programme Trump est tout de même inquiétant », ajoute-t-il. Protectionnisme, patriotisme, refus de l’immigration illégale… de quoi donner des sueurs froides. « Tout cela a un précédent : les années 20, avec trois présidents, Harding, Coolidge et Hoover. Cela s’est fini par la crise de 29 », rappelle le commentateur de France Inter. Sauf qu’actuellement, les États-Unis connaissent une croissance forte, encore revue à la hausse par le FMI, et c’est la France, ouverte aux quatre vents, qui est au bord de la banqueroute…

Un peu perdu dans ce monde en mutation, Dominique Seux avoue n’avoir toujours pas bien compris les raisons du triomphe de Donald Trump. « Il faut se demander pourquoi les électeurs américains ont choisi ce président-là. Ils sont peut-être désinformés », suggère-t-il… Autre piste avancée : « Ils sont séduits par le virilisme » de l’administration Trump. Ça doit être ça, en effet. Désinformation et virilisme : tout s’explique !

La récupération européiste

Pour réagir à l’actualité américaine, la matinale de France Inter a invité, ce lundi 20 janvier, Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission européenne à la Prospérité et à la Stratégie industrielle. Ce dernier voit dans le retour au pouvoir de Donald Trump - qui ne laisse pas d’inquiéter nos « élites » - l'occasion de « relancer l'Europe de la défense ». Récupération, quand tu nous tiens... Face à ce président si offensif, « les Européens doivent rester unis », martèle-t-il.

L’ex-ministre concède que le Vieux Continent a, certes, « loupé le coche » sur la question des réseaux sociaux et des technologies de pointe, mais assure qu’il a encore plus d’un tour dans son sac. À commencer par l'interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs qui entrera en vigueur en 2035 ! De quoi faire trembler Trump et son affreuse administration viriliste, n’en doutons pas.

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

50 commentaires

  1. Le vrai jour de deuil pour France Inter, ce sera dans 8 jours quand leur station de radio sera supprimée, et que ses bavasseux ne pourront plus cracher de venin.

  2. Mes seules sources d’information sont écrites (idem via internet) : Je n’écoute ni ne regarde des guignols, et ce, depuis 1964 ainsi qu’avant 1962 : Pourquoi, dans la masse additionnée colossale des impôts que j’ai payé, dois-je (suis-je contrainte de) AUSSI financer ces moulins à paroles pour-ne-rien dire ?

  3. BON..moi ce discours mémorables, sans note, basé sur des thèmes précis, mis en oeuvre immédiatement, c’est à dire pensés depuis longtemps, ça m’a changée des discours de nos Young leader, qu’on peut prononcer dans n’importe quel sens, car cela n’en a pas! C’était presque un discours à la Poutine! Y compris les références divines. heureusement, ils ont le même Dieu.. Et ce que j’ai savouré c’était la tête de mes connaissances, complètement catastrophés comme si un missile était tombé sur l’Elysée. Cela donne la mesure de leur monde d’ideologie et de croyances diverses qui s’écroule. « Drill baby, Drill »! a dit TRUMP. Et toutes sortes de choses pleines de bon sens qui remettent les pieds sur terre à tous ceux qui nous font marcher sur la tête depuis plus de 10 ans. Fin de la censure, alors que Breton la révait incontournable et impitoyable! Fin des fact checker! Bref! Tout y a passé! Je ne sais pas ce qui va advenir ni ce que va faire l’état profond menacé gravement… Ils doivent préparer un truc..mais Trump a dit combien les déboires judiciaires lui avaient appris…D’ici qu’Obama retourne dans son vrai pays natal. Et on attend avec impatience les révélations à venir sur nos chers dirigeants européens. Distribution gratuite bientôt..la tempête va se transformer en tsunami.

  4. Tant que « France Inter » et tous ceux qui y sont invités ,comme ceux qui y travaillent font la « gueule » sur TRUMP et MUSK , moi ça me convient très bien , c’est même jubilatoire . Par contre , si l’état veut faire des économies , je lui suggère de commencer par supprimer « France Inter » . 90 % des Français seront ravis .

  5. Même si pour une raison ou une autre, on aurait peu de sympathie pour le nouveau Président américain, Mr Trump, comment certains d’entre nous lui préfèrent toujours l’ancien Président Biden et sa clique de corrompus mondialistes qui ont fait tout pour répandre dans le monde le germe de nouveaux conflits, par leur bâclage de l’affaire afghane, par le financement octroyé aux Iraniens, banquiers du Hezbollah et du Hamas, et par leur implication ouverte et intéressée ( via Hunter Biden) dans une guerre qui généra le massacre des Ukrainiens (et des russes) qui aurait pu être évitée dés le début s’il n’y avait eu l’intervention de l’Oncle Sam et de son homme de main Boris Johnson ? Ne pas oublier les mots de Montesquieu qui disait, en son temps, ceci : « Le responsable de la guerre n’est pas celui qui l’a déclarée mais celui qui a créé les conditions pour qu’elle soit inévitable ». Entre le Président Trump qui se propose d’œuvrer pour la paix, et son prédécesseur qui ne fit que semer des germes de discorde partout ou il passa, et principalement, en Europe, le choix est vite fait, sauf pour les gens du service publique français, payé par nos impôts, qui affichent unilateralement leur choix, sans débat, et avec la bénédiction de l’Arcom…puisque ce sont les mêmes !

  6. Bien moi , je me demande comment cette radio puisse être numéro UN , car ça touche le fond , il faut croire que ceux qui l’écoutent sont du même niveau .

  7. J’étais déjà mort de rire devant les têtes que tiraient les élites de la sphère islamo-woko-progressiste lors de l’élection de Trump contre tous leurs brillants pronostics.
    Mais là ça devient carrément trop bon de les voir paniquer à ce point !

  8. Ces journalistes doivent arriver dans leurs bureaux feutrés, le matin, directement de la planète des « Bisounours ». Ils sont sidérants de mauvaise foi et d’idéologie islamo-bobo-gaucho-européo compatible. Les français qui aiment leur pays, rêvent d’un président qui ferait passer la France au dessus de tout ! Pas pour haïr l’autre, mais pour être maîtres chez soi. Ils mettent le nez dehors de temps en temps, ces gens là ?

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